(D/A) Place Gutenberg
Superficie d'environ 7400 m². La place est implantée sur une ancienne fortification : la lunette 5. Celle-ci avait une communication souterraine avec le Fort de Montessuy et une autre découverte au moyen d'un pont-levis situé dans le quartier défensif.
Vers 1954, l'ensemble des terrains militaires du complexe fortifié est aliéné, et devient la Place Gutenberg.
- Réaménagée par la Ville en place – Jardin et inaugurée en 2013.
- Finaliste des « Victoires du Paysage 2016 » catégorie espace public urbain et lauréat du prix « Paysages en Projet Rhône et Métropole de Lyon » dans la catégorie Aménagement urbain.
- L'allée “Turba choux,” porte le nom de deux enfants du quartier Jean Turba et Bernadette Choux, assassinés par les Allemands en 1944.
Habitations bon Marché
Les HBM (habitations à bon marché), construite entre 1934 et 1942, représentaient environ 290 logements réputés pour l'époque comme modernes bien que non équipés de salle d'eau – mais, progrès notoire : un wc équipait chaque appartement. Il n'était pas rare de constater que certains logements étaient occupés par 6 ou 8 personnes dont 4 à 6 enfants.
Autrefois réservés aux fonctionnaires, les HBM logeaient tout de même d'autres familles de milieu ouvrier. Cet espace vert, bâti en bordure d'un vaste terrain militaire était une véritable bouffée d'oxygène par tous, par rapport à d'autres groupes d'habitations implantées en banlieue lyonnaise.
Des commerçants s'implantèrent au fur et à mesure. Les différentes classes sociales vivaient en harmonie (la bourgeoisie, les producteurs horticoles et maraîchers, les artisans, les classes moyennes, ouvriers ou fonctionnaires..)
L'îlot Est
L'opération de renouvellement urbain qui vise à renforcer l'offre de logements et de commerces se poursuit avec l'îlot Est. Les immeubles ont été démolis après longue période de curetage et désamiantage des bâtiments.
- a été pensée dans un esprit de "cité jardin", avec une liaison piétonne d'environ 600 m² entre la rue du Professeur Roux et la Rue Paul Painlevé.
(1) La Casemate
La Casemate de Montessuy fait partie de la ceinture défensive édifiée pour protéger Lyon au 19e siècle. Elle reliait les forts de Caluire et de Montessuy.
Désaffectée, elle a servi successivement d'abri anti-aérien pendant la 2de guerre mondiale puis de champignonnière dans les années 60.
Dans le cadre d'une convention, la ville a confié à l'Ocra "Organisation pour la Connaissance et la Restauration d'Au-dessous-terre", gérée par des passionnés, l'organisation des visites et la mise en valeur de ces galeries. (Cette même association gère aussi le Fort de Vaise). Peut se visiter mais uniquement par petits groupes et sur réservation aux dates fixées comme pour les Journées du Patrimoine.
L'îlot Ouest, inauguré le 24 septembre 2021
- accueille les habitants dans 220 logements construits dans un cadre de nature.
- permet aux Caluirards de profiter de + de 4500 m² d'espaces verts et de voies de circulation. Près de 550 logements, en location ou accessions, de nouveaux services et commerces qui composent cette cité jardin, nouvelle génération.
- une terrasse arborée le long de l'ancienne Rue Branly, avec vue sur l'horizon, favorise les déplacements des cyclistes et des piétons, baptisée Esplanade Jaques Chirac. Les immeubles sont eux-mêmes bordés de jardinets fleuris et de lisières boisées. Accompagné par la remarquable mise en valeur du Fonton de la Casemate.
(2) Fort de Montessuy
Construit entre 1831 et 1836 pour protéger la population contre d'éventuelles invasions.
(-> Anecdote : Sur Caluire, 2 zones de défense sont créées, l'une dénommée "enceinte de la Croix Rousse" sur laquelle sera construite entre 1831 et 1843 le Fort de Caluire (aujourd'hui disparu pour laisser place au Stade Henri Cochet), l'autre appelée "courtine de Montessuy" où sera édifiée entre 1831 et 1836 le Fort de Montessuy).
Ses galeries souterraines imaginées à des fins défensives, mais ne seront finalement jamais utilisées comme tel, les techniques de la guerre ayant évolué, les fortifications ne répondent plus à la protection de Lyon face aux bombardements lointains. C'est pourquoi, après la 2de guerre mondiale, la zone de défense de Caluire Montessuy ne présente plus d'utilité, si ce n'est comme champ de manœuvres et les bâtiments comme casernement.
- Fortifications en pierres taillées apparentes liées avec mortier de chaux + Plafond voûté.
- Acquis par la commune en 1972.
- Comprend un stand de tir (réservé aux tirs d'entraînement pour les policiers municipaux, nationaux et ASCTIR).
- L'extérieur de fort accueille les boulistes.
Un appel à projet autour d'un programme en faveur de la convivialité, la culture et les loisirs a été lancé par le ville en juillet 2022, pour permettre d’offrir des solutions adaptées et innovantes et de faire rayonner ce Fort de Montessuy. il se trouve actuellement en cours de réhabilitation avec un restaurant, une guingette et une programmation culturelles.
Le Marché
Allée du Parc de la Jeunesse, les jeudis et samedis de 8h00 à 12h30 jour de marché. Une trentaine de commerçants et producteurs proposent des produits de qualités variés. Des animations ponctuent l'année comme par exemple chaque trimestre, le dimanche précédent le changement de saison avec les agents du service Parc et Jardin. Ils dispensent conseils et répondent aux habitants amateurs de jardinage. Prochain rendez-vous le 18 mars.
Les Jardins ouvriers communaux : une vue imprenable
Les jardins ouvriers du quartier de Montessuy, créés en 1930.
22 jardins sont rassemblés pour une surface de 6000 m². En raison d'une forte pente, les jardins sont disposés en terrasse. La surface moyenne d'un jardin avoisine les 200 m². Le règlement de l'association stipule que chaque jardinier s'engage à l'entretien rigoureux de sa parcelle sous peine de se la voir retirée.
Des travaux collectifs ont lieu au printemps et à l'automne pour l'entretien des parties communes.
Le terrain est communal. Il est situé sur le haut des balmes qui surplombent le quartier de Saint-Clair, avec une vue imprenable sur Lyon et le Parc de la Tête d'Or. Par temps clair, on peut y deviner la chaîne des Alpes.
(3) Le Belvédère
La place Laurent Bonnevay.
Confidentielle, insoupçonnée, méconnue... et pourtant la Place Laurent Bonnevay mérite vraiment le détour ! C'est l'un des plus beau panorama de la Ville, avec une vue à 180° sur les toits, les richesses et les beautés de Lyon.
Autrefois les jardins ouvriers s'étalaient jusqu'à cette place.
L'ensemble urbain de René Gagès
L'ensemble urbain, à dominante résidentielle, Montessuy représente une forte homogénéité -> réalisé par l'Atelier René Gagès à partir de 1967. Il constitue un parc de logements très caractéristique, marqué par la création de Belvédères étagés, la préservation de la vue, les cheminements piétonniers, le dialogue entre le bâti et la végétation.
Terminé en 1972, l'ensemble urbain est à l'époque le quartier d'habitation le plus moderne de Caluire et Cuire et l'un des plus remarquables de l'agglomération lyonnaise.
- René Gagès (1921-2008), architecte ayant réalisé plusieurs infrastructures à Lyon pendant les années 50 à 80 tel que le centre d'échange de Perrache.
La Piscine
- La piscine a été entièrement restaurée en 2008. Le chantier compliqué a été porté par Isabelle Jouffroy-Genety, adjointe aux Sports, décédée quelque jours seulement avant l'inauguration. En hommage, le conseil municipal a décidé de lui donné son nom à la piscine.
- 180 000 baigneurs environ.
- ouverte 7/7j, - 334 jours / an -> soit 3750 heures / an.
- 42 séances d'activités sportives encadrées (aquagym, aquabike, aquaphobie, bébé plouf, jardin aquatique, plongée, soirées thématiques...)
- 1 bassin sportif, 1 bassin ludique, 1 pataugeoire, 1 pentagliss, 2 saunas, 1 hammam + un espace cafétéria
Un ensemble d'installations techniques complexes, inconnues du public (qui a fait l'objet d'une visite insolite proposée par la Ville en 2019), permettent son bon fonctionnement
- en 10 ans, la consommation d'eau à été divisée par 3,5, soit 7500 m³ contre 27000 m³, grâce à une réorganisation et à une optimisation de la gestion des opérations d'entretiens (filtres, ajouts d'un décolraminateur, gestion automatique de taux de chlore...)
- toiture végétalisée de 289 tonnes
- cuve de 63m³ pour la récupération d'eau de pluie (arrosage pelouses)
- une roue éconovante pour la récupération d'une partie de l'air chauffé.
- 70 m² de panneaux photovoltaïques pour la production d'électricité
- 200 m² de panneaux solaires pour la production d'eau chaude des sanitaires et des bassins
- un système de filtration unique (5 filtres à sable)
- Le raccordement de la piscine municipale au réseau de chauffage urbain (RCU) en 2022, permet de générer des économies sur la facture énergétique, et de maintenir la température de l'eau des bassins.
(4) La Roseraie
Partie intégrante de l'ensemble René Gagès, la roseraie compte une centaine de variétés de roses.
Avec la roseraie de Saint-Clair, elles demeurent de véritables atouts pour le maintien des 4 fleurs du label "villages et villes fleuris".
Anecdote : lorsqu'elle a été construite au début des années 70, les habitants du quartier se sont élevés contre cette horreur. Ils se sont réunis pour manifester leur colère en se munissant d'outils pour la détruire.
L'équipe de destruction rendue sur place s'est aperçue de son erreur en constatant la plantation de rosiers grimpants s'agrippant sur la structure et fleurissants.
L'équipe s'en retourna et la Roseraie est toujours vivante."
Elle a été entièrement rénovée et remise en peinture en 2018 par le service Parc et Jardin qui a également replanté 104 rosiers.
(5) Le Carré Montessuy
La Ville a décidé d'anticiper le départ à la retraite de certains professionnels de santé sur son territoire. Alors que la majorité des jeunes médecins généralistes (61% au début de l'année 2019) choisit de s'installer dans les locaux partagés, pour mutualiser les frais d'immobilier, le secrétariat et la gestion, la ville entend favoriser le déploiement des maisons médicales dans les différents quartiers de Caluire et Cuire.
Au carré Montessuy, la maison médicale héberge 8 professionnels de santé, répartis dans les différents cabinets : 4 médecins généralistes, 1 ostéopathe, 1 pédicure-podologue, 1 diététicienne et 1 hypnothérapeute.
Souhaitant étoffer son offre de soins, la ville a engagé des négociations avec les promoteurs pour programmer des maisons médicales en rez-de-chaussée d'autres bâtiments.