Découvrir la Forêt de Chapelle-des-Bois

Départ de la fontaine de la place de l'église (parking) de la Chapelle-des-Bois.

(D/A) Partir en direction du lieu-dit Les Landry. en prenant à fauche à la première patte d'oie.

(1) Avant le hameau, prendre le chemin de Beauregard (sentier de grande randonnée GR^®5). Commencer par longer la forêt avant d’y pénétrer et de ne plus la quitter avant l’arrivée.

(2) Lorsque le sentier rejoint la route forestière, prendre la direction du Refuge des Prés d’Haut. Après 400m, le chemin fait un angle à gauche. Continuer tout droit puis rester sur le chemin à droite avant de retrouver un chemin forestier goudronné.

(3) Prendre à gauche (poteau n°33) en direction du Chalet Riton et suivre ce chemin goudronné.

(4) Au premier croisement, prendre à droite pour observer, en haut de la prairie, un chalet moderne. Il remplace une ancienne ferme d’alpage. Le lieu a longtemps été une zone d’estive pour les bêtes et était formé de prés-bois. La forêt prend de plus en plus le dessus. La quasi-totalité de ces fermes a disparu. Retrouver les ruines ici ou là. Revenir sur ses pas et poursuivre la montée tout en observant les arbres. Il ne semble y avoir que deux espèces : l’épicéa et le hêtre. Le bois d’œuvre et le bois de chauffage, tous deux nécessaires pour implanter et développer la vie.
Le chemin serpente dans la forêt avant de rejoindre un chemin forestier au poteau n°30.

(5) Prendre, en face,la direction de l’Écomusée. Puis après 100 m, virer à droite sur un large chemin qui passe à côté des ruines du Chalet Riton, ancienne ferme d’alpage.

(6) Poursuivre le chemin, se retrouver en surplomb de la Combe des Cives, sur le versant Mont-Noir de l’anticlinal. À travers les arbres, le paysage dévoile une combe où les fermes se sont implantées en nombre depuis le XVIIe siècle.

(7) Un sentier pentu conduit à gauche à la Maison de la Combe des Cives. Ne pas l'emprunter. Continuer tout droit et suivre le chemin jusqu’à une importante place à bois.

(8) Prendre le premier chemin immédiatement à droite . À 200m, tourner à gauche au croisement. Le chemin traverse un mur de pierres moussues. Continuer jusqu’à un arbre à gauche portant une pancarte « Greffier » . Prendre sur 50m le chemin en face.

(9) Dans un creux, un peu caché par la végétation, se trouve un gros caillou esseulé appelé « Pierre à la Révolution ». Revenir sur ses pas. Arrivé à l’arbre « Greffier », prendre le chemin à droite.
La forêt traversée est propriété de la commune. Le bois, très dense, est réputé et les fûts, très droits et très hauts, sont recherchés pour la construction de chalets en fustes (rondins).

(10) Au poteau n°32, prendre la direction « Nondance ».
Le sentier en descente conduit jusqu’à la grande ferme de Nondance. Ce bâtiment, construit dans une grande clairière, date du XVIIIe siècle. La toiture, impressionnante, permet d'alimenter une citerne. Revenir au village en entrant à nouveau dans la forêt par le premier chemin à gauche en traversant la route goudronnée. Large et aisé, il conduit jusqu’à la piste de la Beurrière,

(11) Prendre le chemin à droite puis à gauche à 30m une sente balisée jusqu’au parking du départ des pistes.
Rejoindre le point de départ par la Route des Pâturages et le Chemin Minon (D/A).

Aucun point d'eau sur le parcours, sinon la fontaine au départ. Ne pas oublier de se munir de boisson et d'en cas.
L'appareil photo reste le meilleur moyen de "cueillir" (avec l'objectif) le plus beau et le plus varié des bouquets de fleurs.

La flore locale est abondante et variée. Ne pas hésiter à se munir d'une petite flore pour apprécier chaque découverte.
Les ruines sont le reflet de l'activité pastorale des siècles passé. Les paysans "montaient" leurs animaux à l'alpage est redescendaient à l'automne.
La Pierre à la Révolution pourrait n'apparaître que comme un gros caillou mais il est plus. Cette pierre aurait été, selon la tradition orale, le lieu de rassemblement des catholiques pendant la Révolution. Les prêtres réfractaires y seraient venus dire la messe et prêcher. C’était aussi plus récemment, un repère pour les contrebandiers qui traversaient de nuit la forêt souvent « à l’aveugle ».