Des Terres Morrines au Peu par le Chiron Mallet

Parking sur la placette devant la Mairie.

(D/A) Quitter le point de stationnement en rejoignant la route de Brulain et la suivre
avec prudence vers l'Est.
Passer la Rue de la Croix et tourner à droite dans la rue suivante bordée de végétation à main droite. Présence d'un calvaire sur la droite dans le carrefour. Continuer tout droit dans cette rue qui tourne vers la droite et va vers le Nord-Ouest.

(1) En arrivant à la route de Saint-Romans traverser prudemment et continuer en face dans le chemin d'exploitation bordé de haies arbustives.
Traverser prudemment la D124 et continuer en face dans le chemin d'exploitation qui longe une exploitation agricole à main gauche. Les haies qui bordent le chemin sont de plus en plus clairsemées.

(2) Traverser prudemment la D306 et continuer quasiment en face dans un chemin d'exploitation (chemin blanc) entre des champs ouverts.
Continuer tout droit jusqu'au croisement avec une petite route, la Rue du Vieux Moulin.

(3) Traverser prudemment cette route et continuer en face dans le chemin d'exploitation à nouveau bordé de haies sur quelques centaines de mètres.
Le chemin arrive à un croisement en croix où se termine le Chemin de la Gillette goudronné à main droite. Continuer tout droit. Un peu plus loin, le chemin arrive à un croisement de chemins en "T".

(4) Tourner à droite. Le chemin contourne un champ en faisant un grand "S" et se transforme en voie goudronnée. La petite route passe sous une ligne à haute tension et arrive aux premières habitations. Elle est alors dénommée Chemin des Vignes.
Aller jusqu'au carrefour avec la route D104, tourner à gauche et suivre cette route (Rue de la Monge) en empruntant les trottoirs jusqu'au carrefour suivant sur la droite.

(5) Tourner à droite pour traverser la Rue de la Monge avec prudence et prendre le Chemin du Marais. Continuer tout droit dans un chemin d'exploitation lorsque le Chemin du Marais tourne vers la droite.
Continuer jusqu'à une petite route. Tourner à droite et une cinquantaine de mètres plus loin, virer à gauche dans un chemin d'exploitation bordé d'arbres.

(6) Le chemin s'écarte du lit d'un cours d'eau intermittent et, sans ombrage, serpente entre des champs avant de retrouver une petite route (Chemin de la Clavaudière) en arrivant au confluent de deux cours d'eau intermittents. En face du carrefour une mare.

(7) Tourner à gauche et suivre prudemment le Chemin de la Clavaudière. Celui-ci serpente entre des champs avant de retrouver un cours d'eau intermittent au lieu-dit Traîne-Bois. Cette portion est particulièrement ombragée.
Un peu plus loin le Chemin de la Clavaudière longe une station d'épuration à main gauche. Continuer tout droit jusqu'à un croisement quasiment en "T" . Tourner à droite et suivre le nouveau chemin sur une vingtaine de mètres avant de trouver un nouveau croisement de chemins en "T".

(8) Bifurquer à gauche dans le chemin d'exploitation qui part vers l'Est et suit la Guirande, au cours intermittent, présente au bout des champs situés à main gauche. Le cours de la rivière est marqué dans le paysage par une forte végétation arborée.
Le chemin d'exploitation arrive à la route D124. Traverser avec prudence et continuer en face dans un autre chemin d’exploitation qui suit un ruisseau intermittent et serpente légèrement dans le lieu-dit la Grande Rivière.

(9) Environ 150m après un virage à angle droit vers la gauche, tourner à droite dans un chemin. Continuer jusqu'à un croisement de chemin au moment où le chemin devient ombragé à proximité du lieu-dit Chiron Mallet.

(10) Tourner à droite en direction du Chiron Mallet.
En arrivant à la route qui dessert des habitations, tourner à gauche, puis à droite au carrefour suivant. Suivre alors la route qui dessert le lieu-dit Bellegarde.

(11) Continuer tout droit dans le chemin qui fait suite à la route au niveau de l'habitation de Bellegarde. Le chemin monte en direction du site du Peu.
Au croisement de chemins proche du sommet, continuer tout droit en laissant le chemin de droite qui va à la propriété du Peu.
Le chemin devient un chemin d'exploitation et passe sous la ligne à haute tension avant de rejoindre la route qui mène du lieu-dit l'Abîme à Saint-Martin de Bernegoue.
Tourner à gauche et suivre prudemment cette route qui ne tarde pas à arriver au lieu-dit la Vernelle et débouche dans la Rue de la Figère.

(12) Tourner à droite dans cette rue et continuer tout droit jusqu'à la route de Brulain (D104).
Tourner à droite et suivre la route avec prudence jusqu'au niveau de la Mairie. Traverser et rejoindre la placette où se trouve le point de stationnement qui marque la fin de cette randonnée (D/A).

Le stationnement se situe dans Saint-Martin-de-Bernegoue sur une placette devant la Mairie et à proximité du Foyer Rural. Une autre possibilité existe à proximité sur le parking devant l'école (cf. photo).

Cette randonnée en terrain varié nécessite d'être correctement chaussé.

Ce parcours n'est que très partiellement balisé (Feuilles Bleues à Points Blancs) mais sans réelles difficultés. En conséquence il est conseillé de suivre les indications du descriptif et de la carte en y alliant une lecture du paysage. Ne pas tenir compte des quelques balises Jaunes rencontrées qui correspondent à d'autres parcours de randonnées croisés.

Randonnée réalisée par l'auteur le 18 janvier 2019

Saint-Romans-des-Champs

Bien qu’elle soit la plus petite commune du canton de Prahecq et la moins peuplée, Saint-Romans est occupée dès l’Age du Bronze (objets conservés aux musées de Niort). Cité pour la première fois au début du XIIIème siècle, le village se nomme à l’origine Saint-Romain-des-Champs. Soldat et martyr chrétien du IIIè s., Romain de Rome était fêté le 09 août. Chaque dernier dimanche de juillet, l’association communale de divertissement champêtre organise sa Fête des battages à l’ancienne.

L’Église Saint-Romain :

Elle appartenait à l’archiprêtré de Melle, sa cure était à la nomination de l’abbé de Charroux. En 1536, Hilaire Brisson y fonde la chapelle dite des Brissons. Le modeste sanctuaire est voûté et doté d’un petit campanile en 1688. Démoli en 1866, la paroisse est alors réunie à celle de Brûlain.

L’oratoire de La Fragnée :

C'est le seul lieu de culte de la commune. Il est réalisé par Jean Cordomi, maçon de Saint-Romans, sur le chemin de la Fragnée, près du cimetière qui a remplacé l’ancien en 1784. Une statue en plâtre de la Vierge, venant de l’église de Brûlain, est installée en 1954. Abîmée, elle est substituée en 1994 par une autre en pierre acquise à Lourdes.

Le lavoir du Puits-Neuf :

Jadis, les femmes rinçaient leur linge avec l’eau du puits, lequel permettait aussi, grâce à une pompe de remplir deux réservoirs pour faire abreuver les bestiaux. Un visage de lavandière est croqué au couteau sur le puits par un homme ne fréquentant pas pourtant ce lieu à l’époque. Le lavoir est rénové en 1995.

Des légendes et mystères

Tertre hanté

Sur le flanc Nord du Peu, situé à la limite de la commune de Saint-Martin de Bernegoue, des processions de formes blanches apparaissaient certaines nuits à une source dite la Fontaine Blanche. Les chats de la commune se donnaient également rendez-vous sur le Peu le soir de mardi gras. Une tradition fait de cette butte une "dépatture" ou un excrément de Gargantua. Non loin du tertre, se trouve le Chirion Mallet, du nom du Cheval Mallet, animal fantastique qui, la nuit, se faisait chevaucher par les voyageurs attardés pour les jeter dans des fontaines ou dans des cavités naturelles, comme l'Ab^me ou Fontclairouin (à Saint-Martin de Bernegoue). Autrefois, on apportait des offrandes à Chiron Mallet, pour être préservé du cheval maléfique.

Les fantômes de l'Abîme

Le lieu-dit l'Abîme, au pied Nord de la butte du Peu, a mauvaise réputation : un soir, une voiture tirée par six chevaux, transportant des mariés et leurs invités s'écrasa et disparut dans la fosse. Depuis, on dit qu'à la saison des pluies, l'eau de la fosse est rougie par le sang des victimes ; en outre, les fantômes de la noce arrêtent celui qui passe à l'Abîme à minuit.

Des rassemblements d'animaux "sorciers"

Au sommet des Cinq Chemins, les chats de Saint-Martin de Bernegoue se réunissaient le soir du mardi gras pour faire des crêpes et danser. Non loin de là, dans la nuit du 6 janvier, les chevreaux se rassemblaient à Champ Chevreau et y mangeaient des pierres.
Extraits de "Légendes et mystères des régions de France" par Éloïse MOZZANI