Du Bois de Trousse Chemise aux Portes-en-Ré par le Lilleau des Niges

Départ depuis le parking qui se situe juste avant la cale du Port de la Patache, à l'ultime extrémité de la route qui traverse l'île.

(D/A) Prendre à droite avant la cale qui permet de descendre sur l'estran et suivre le chemin qui couronne la digue de protection des maisons riveraines. Au passage, remarquer le banc au-dessus d'une clôture, qui permet d'admirer un paysage que la digue barre. Côté mer, on peut distinguer les ruines de l'ancienne jetée qui protégeait le mouillage. Passer toutes les maisons pour déboucher sur le golf de Trousse-Chemise, qu'on longe sur quelques centaines de mètres.

(1) Après le golf, la digue contourne un établissement ostréicole un peu décati, avant de remonter un premier chenal. Tourner à gauche pour le franchir. On atteint alors d'anciennes salines, qui, bien qu'en dehors de la réserve, sont le refuge de nombreux oiseaux.

(2) Au premier carrefour de chemins, prendre à gauche pour franchir un deuxième chenal, puis à nouveau à gauche pour arriver à la Réserve Naturelle de Lilleau des Niges. Prendre le temps de lire les premières explications sur l'évolution des lieux depuis leur poldérisation.

(3) À partir de ce point, l'itinéraire passe en bordure de la réserve, et est jalonné de panneaux qui présentent la réserve et ses habitants. Se contenter de suivre ce chemin, car l'accès à la réserve est strictement interdit.

(4) La sortie de la réserve est matérialisée par la piste cyclable sur laquelle on débouche. Tourner à droite et poursuivre la marche jusqu'au grand bâtiment sombre qui borde le vieux port des Portes. En l'état actuel, difficile de croire que de gros bateaux pouvaient aborder ici pour charger le sel.

(5) Passer l'ancien grenier à sel, qui accueille désormais la Maison du Fier, et remonter la petite route qui relie ce lieu au village des Portes-en-Ré. Changement de décor : le marais disparait pour laisser la place à un plat pays champêtre.

(6) Aux maisons, traverser prudemment la RD 101, et continuer légèrement sur la gauche dans la Rue de Hurlevent. 150 m plus loin environ, prendre à droite dans la Rue de la Grenouillère, puis passer devant la mairie pour rejoindre le centre du village (Place de la Liberté).

(7) Laisser l'église (dont on n'aperçoit que le chevet) sur la gauche, et prendre la Rue Jules David que l'on remonte jusqu'à une patte d'oie. À cet endroit, prendre la Rue du Gros Jonc qui part légèrement sur la gauche. Suivre cette rue tout droit jusqu'à déboucher sur la Plage du Gros Jonc.

(8) Si la marée le permet, descendre sur la plage et la parcourir vers la droite. Juste avant d'aborder la masse sombre du mur de l'écluse de la Providence, remonter en haut de plage pour découvrir la Chapelle de la Redoute, et son étonnante statue perchée.

(9) Redescendre sur la plage pour contourner une pointe et découvrir la très belle plage qui précède le Banc du Bûcheron. Avant d'atteindre cette immense langue de sable qui s'avance loin en mer, on découvre l'intime Anse du Fourneau, lovée au pied des premiers arbres du bois de Trousse-Chemise.

(10) Passer cette anse, où il doit être agréable de prendre le soleil, pour longer la forêt et rejoindre la Pointe du Fier. Sur la gauche, le Banc du Bûcheron n'en finit pas de s'étirer.

(11) Après la pointe, finies les belles plages tranquilles : le flux de marée rabote tant la dune que celle-ci chute brusquement pour rejoindre le flot. Attention donc à ne pas trop s'en approcher lorsqu'on entame la remontée du Fier. On a vite fait d'apercevoir la Jetée de la Patache et sa balise verte, signe que l'arrivée est proche (D/A).

Pour profiter du retour par les plages, il faut se caler sur la marée basse. Compter deux heures pour effectuer la première partie du parcours, jusqu'à la plage du Gros Jonc, surtout si vous êtes amateurs d'oiseaux. Et une heure pour la dernière partie.
Si vous ne pouvez passer par les plages, il existe un sentier littoral, mais qui n'est que partiel et emprunte parfois les rues en arrière des maisons côtières.

Nous avons eu le loisir de parcourir ce circuit un très beau jour de février. Nous étions seuls sur les chemins, les plages et le parking du départ. Ce n'est sans doute pas le cas à bien d'autres moments de l'année.

Il semble que la Maison du Fier propose diverses visites de la Réserve Naturelle de Lilleau des Niges. C'était fermé au moment où nous sommes passés.

Le Port de la Patache est un port d'échouage où les ostréiculteurs s'activent à marée basse, descendant même avec leurs véhicules sur la grève pour approcher les plates avec lesquelles ils peuvent opérer sur les parcs du Fier d'Ars. À marée haute, on n'y voit que ces mêmes embarcations amarrées dans le courant. Il arrive que même la petite jetée située à gauche de l'accès disparaisse sous l'eau.
Il doit son nom à celui du bateau du Fermier Général, qui était autrefois chargé de la collecte de la gabelle, impôt sur le sel.