Du canal latéral à la Loire au Château d'Estrées

(D/A) Quitter le parking de la Voie Verte en allant sur la Voie Verte au bord du Canal Latéral à la Loire et suivre ce dernier vers le Nord-Ouest en s'éloignant du pont où passe la route D779 reliant la Fontaine Saint-Martin à La Broche.

Presque aussitôt, belle vue sur la halte nautique de l'autre côté du canal équipée d'une aire pour camping car, d'un WC et de tables de pique-nique (plus petit parking). Continuer le long du Canal Latéral à la Loire pour passer le lieu-dit la Montagne.

Plus loin, admirer une curiosité architecturale, le pont-canal sur la Vouzance que le circuit emprunte. Belle vue sur la campagne environnante en direction du Nord, à main droite). Après avoir passé le Domaine de l'Épine à main droite, le circuit arrive à un pont sur le canal.

(1) Continuer tout droit prudemment sur la route une cinquantaine de mètres environ avant de reprendre le chemin de la Voie Verte le long du Canal Latéral à la Loire. Ce secteur devient plus nature encore en traversant une zone boisée.

Au pont suivant, bifurquer à gauche pour passer à côté du lieu-dit le Rio Chenet et parvenir à la route de Moulins (D779). La traverser avec grande prudence et la suivre vers l'Est sur une cinquantaine de mètres environ en privilégiant le bas-côté herbeux.

(2) Prendre sur la droite une petite route en direction du Sud, dite Chemin de l'Invention. C'est un ancien chemin d'exploitation aujourd'hui goudronné mais avec de l'herbe en son centre. Le chemin monte en pente douce en direction du Château d'Estrées (propriété privée) que l'on peut apercevoir partiellement au cours de cette montée.
Au niveau du château, le parcours arrive à une patte d'oie.

(3) Prendre à droite et peu après, à nouveau à droite pour suivre un chemin en direction de l'Ouest en légère descente. Sur la gauche quelques aperçus des tours du château au lieu-dit les Parisiens. Le chemin franchit un petit ruisseau qui coule vers le lieu-dit la Micaudière au Nord avant de remonter vers Les Thibots. Là, le chemin devient une petite route et s'en va vers le Sud-Est en direction du château du lieu-dit Les Parisiens.

Après être passé devant l'entrée de cette propriété la route descend vers un étang. Aussitôt après, voir une chapelle sur la droite de la route qui amorce une montée dans un bois avant de parvenir en légère descente à un carrefour.

(4) Continuer en face sur la route qui franchit un petit ruisseau avec un étang à main gauche avant de remonter le flanc du vallon en traversant une ferme. À cet endroit, la route est toute proche d'une bretelle reliant la D994 à la N79-E 62.
Au sommet de la colline, avant le lieu-dit Les Buffets, prendre à gauche la petite route qui va vers le Nord quasiment à plat, avant de descendre doucement vers le lieu-dit Estrées.

(5) Dans le carrefour juste avant le hameau, voir à main droite un calvaire. Bifurquer à droite dans la petite route en descente en direction de Fonfuble. Au carrefour suivant, juste avant le lieu-dit, tourner à gauche en direction des Lachets au Nord. En y arrivant, au niveau de l'étang à main gauche, admirer la belle vue sur le château d'Estrées et son parc. La route remonte légèrement pour arriver à un croisement avec un chemin à main droite.

(6) Virer à droite dans le Chemin du Génétrion qui ne tarde pas à descendre jusqu'au lieu-dit offrant de belles vues sur la campagne environnante en direction de la Fontaine Saint-Martin et Digoin plus loin.
Au Génétrion, dans un croisement en T, tourner à gauche et suivre la route du côté gauche en longeant un bref instant la Vouzance avant de traverser les Coudriers. La petite route débouche sur la D 79 au lieu-dit le Péage.

(7) Au carrefour, partir à gauche et suivre prudemment la route D 779 en restant du côté gauche car le côté droit est impraticable du fait de l'implantation d'une barrière de sécurité pour les véhicules. Aller jusqu'au virage vers la gauche, traverser la route avec grande prudence juste après la dernière maison sur la droite. Passer derrière la barrière de sécurité et cheminer dans l'herbe le long du Canal Latéral à la Loire vers le pont situé environ trois cents mètres plus à l'Ouest. Traverser le canal sur le pont et retrouver la bifurcation de l’aller.

(1) Sitôt le pont franchi tourner à droite et suivre le Canal Latéral à la Loire à main droite pour rejoindre par le cheminement inverse de l'aller le point de stationnement (D/A).

Le point de stationnement se situe sur le parking de la Voie Verte au bord du Canal en contrebas du pont entre la Fontaine Saint-Martin et la Broche (du côté de la Broche).

Cette randonnée en terrain varié nécessite d'être bien chaussé.

Cette randonnée n'est pas balisée, mais ne présente pas de difficultés d'orientation. En conséquence il est conseillé de suivre les indications du descriptif et de la carte en y alliant une bonne lecture du paysage. Les points de passage (avec leurs coordonnées GPS et la distance depuis le point de départ constituent des aides pour le randonneur qui découvre le circuit.

Variante : Aller directement du point (3) au point (5) en prenant la route sur la gauche puis en bifurquant à droite au carrefour de routes immédiatement après. Le parcours fait alors 8 km.

Randonnée réalisée par l'auteur le 11 octobre 2021.

Molinet
Site de la période du Grand-Pressigny. Il relevait de la châtellenie de Moulins. Mentionné au XVIe siècle à l'occasion d'un échange de terres.
En 1848-1849, les autorités refusèrent de satisfaire le vœu unanime du conseil municipal, qui réclamait le rattachement de la commune au canton de Digoin et, par là, au département de Saône-et-Loire.
De 1940 à 1943, la ligne de démarcation passait à Molinet. Un panneau indiquant son tracé a été implanté en 2017 à l'entrée du bourg
Source : Wikipedia

La poterie de la Broche
La poterie de la Broche fut précédée, en 1770, par une verrerie qui produisait des bouteilles en verre noirs dont il reste des débris dans les terrains autour de l'usine. Les bouteilles étaient expédiées par radeau sur la Loire. Cette usine fonctionna jusqu'en 1856, date à laquelle elle fut rachetée par les frères Lemoine. Mais dans le contrat de vente une clause interdisait la fabrication de bouteilles en verre. Les frères décidèrent donc de fabriquer du grès (bouillottes triangulaires). Leur choix était dû au fait que la matière première se trouvait sur place avec la carrière des Guilloux, sur la route de Saint Léger, et ils recevaient également de l'argile de Beaulon, par bateaux.
En 1863, ils vendent la fabrique à Messieurs Petitpierre et Perron, puis elle fut cédée à Monsieur Escoffier, qui diversifia considérablement sa production. Il la dirigea jusqu'à sa mort en 1918, c'est son gendre Monsieur Joseph Rousson qui devint PDG de la société anonyme des usines de la Broche. Et Monsieur Blanchardon originaire de Roanne devint directeur général, il développe la production et l'exportation. À la suite de sa mort, il est remplacé en 1939 par Félix Talbot, tourneur de talent qui s'était élevé au rang de contremaître, il était soutenu par son fils Claudius.
En 1949, M. Maurice Rousson succède à son père en tant que PDG et en 1951, c'est Mr Claudius Talbot qui prend la suite de son père et devient directeur. L'usine devient la société nouvelle de la Broche.
En 1960 l'arrivé du plastique crée une dangereuse concurrence à l'usine, mais comme le procédé n'était pas au point la fabrique de grès redevint attrayante. M. Jacques Rousson fut nommé PDG, à la place de son oncle. Et M. André Talbot remplace son père à la direction. L'usine fut modernisée et réussie à engranger des bénéfices. Mais suites à de nouvelles lois sociales et le deuxième choc pétrolier l'usine se retrouva en grandes difficultés, et due fermer ses portes en 1984.

Voie verte : Canal latéral à la Loire
Molinet a la chance d’être traversé par la voie verte qui va de Dompierre à Digoin en passant par Diou, Pierrefitte Coulanges et Digoin, soit près de 30 km, sur le chemin de halage du canal latéral à la Loire, ce qui dans une ambiance paisible et particulièrement agréable permet de découvrir 6 écluses, des ponts canaux et autres ouvrages d’arts se rapportant à la navigation fluviale.

Ce tronçon qui fait partie de voie reliant l’Atlantique à la mer Noire est une réalisation du Conseil Départemental de l’Allier ; il peut vous permettre d’aller par le même mode de déplacement de Digoin à Paray le Monial (18 km) et de Gilly sur Loire à Bourbon Lancy (12 km).
Avec votre vélo, vous croiserez des marcheurs, parfois accompagnés de leurs chiens, des pratiquants de rollers et bien sûr les amateurs de pêche à la ligne, autant de rencontres qui vous permettront de mieux faire connaissance avec les habitants de ce secteur Bourbonnais si proche de la Bourgogne.

Le Pont aqueduc
À Molinet, il y a un ouvrage qui mérite d'être mis en lumière.
Le Pont acqueduc situé au lieu-dit le Péage, tout petit frère de celui de Digoin, il est constitué de 3 arches.
Cet ouvrage construit entre 1832 et 1835 par l'ingénieur Emile Martin, permet au canal latéral à la Loire le franchissement de la rivière Vouzance.
Lors du passage au gabarit Freyssinet, la cuvette en fonte provenant des fonderies de Fourchambault (Nièvre) a été remplacée par une cuvette en maçonnerie. Des travaux d'entretiens ont été réalisés en 1950-51 et 1954.
Pour le découvrir, empruntez la voie verte entre Molinet et Coulanges

Le château d'Estrées
Route de Moulins, sur les hauteurs de Molinet est situé le château d'Estrées.
Propriétée privée, datant de la fin du XVIIe siècle, elle possède un très beau volume avec son corps de logis à 2 étages.
En mai 1940, les armées allemandes franchissaient la Loire et réquisitionnaient cette grande maison qui constituait une caserne idéale et signifiaient à la propriétaire de quitter les lieux sous 48 heures. Molinet s'est retrouvé en zone occupée, la ligne de démarcation se trouvait à proximité, les douaniers étant au lieu-dit les Parisiens.

La chapelle de Sainte-Radegonde (Hors circuit)
Route de Moulins, au pont du péage, un chemin vous conduira au lieu-dit Saint- Radegonde, c'est à cet endroit que vous découvrirez la chapelle dédiée à Sainte-Radegonde.
Jadis, une chapelle était construite en bord du fleuve Loire, là où ce serait arrêtée Sainte-Radegonde se rendant à Lyon.
Après avoir été détruite par une crue, à la fin du XVIIe siècle une nouvelle chapelle fût construite, à l'abri des fureurs du fleuve. Bien que construite tardivement, l'aspect générale de l'édifice est de style Roman.
Elle est propriété privée de la famille Cuissinat de Molinet.

Source : site officiel de la commune