(D) Du Bivouac du Marinet , revenir sur les traces de la veille jusqu'à la Bergerie Supérieurs de Mary.
(1) Continuer jusqu'au Lac du Roure le plus en aval en coupant le GRP®.
(2) Remonter ensuite Sud-Est pour rejoindre un second lac.
(3) Contourner au mieux les zones de pierriers sous la crête et atteindre celle-ci. Virer à droite pour rejoindre le Col de la Traverse et son curieux dallage terre/herbe (sol polygonal ?).
(4) Suivre la frontière pour rejoindre le Col de Mary.
(5) Suivre un moment le sentier du Tour du Chambeyron, puis rester sur l'arête quand le sentier reste côté Italien. Gravir une bosse (2821m) et redescendre sur le Col de Marinet.
(6) La suite mérite toute votre attention. Vous avez aimé l'univers minéral et l'itinéraire sous la Tête de Malacoste... vous allez adorer la suite ! Suivez attentivement les cairns et le balisage du Tour du Chambeyron... Sportif le GRP® !
Cela vous amène dans un pierrier à gros blocs où la trace est assez bonne... Mais vous approchez d'un des deux crux de la journée. Suivant les conditions, les quelques 50m (peut-être moins) qui restent à gravir sont très raides, dans un éboulis fin probablement assez stable... Mais je n'ai pas pu le tester. C'était gelé quand je suis passé ! Pas de glace, mais du givre et le "sol" très dur. Piolet vraiment utile ici.
Ça monte raide et glissant donc, mais ça n'est pas exposé. Il ne faut néanmoins pas tomber...
(7) L'arrivée au Colle di Ciaslaras ne va pas vous soulager longtemps. Mais si vous en voulez encore... vous pouvez allez faire un tour au Monte Ciaslaras ; cela dit gardez des forces pour la suite.
Et la suite, c'est pour tout de suite. Ça descend aussi raide que la montée... et pendant plus longtemps. Mais le terrain est plus facile.
Vous rejoignez un pâturage tout en bosses avant un lac (ou plusieurs... ça dépend de la saison).
(8) Passer un carrefour bien marqué par un panneau. Ne vous fiez pas à l'horaire indiqué pour le col suivant... c'est beaucoup plus court que les 1h10 indiquées.
Vous êtes donc au pied de l'infernal Colle dell' Infernetto. Certainement dans l'ombre et tout noir. Il porte bien son nom. Çà commence encore dans un chaos de blocs relativement bien organisé où la trace est confortable. Mais à mesure que la pente se redresse, les blocs laissent place à un éboulis fin puis carrément terreux.
Ça grimpe vraiment raide sur quelques dizaines de mètres de dénivelé. Il faut choisir ses appuis, faire attention à ce que la terre ne cache pas une dalle glissante ou un pavé instable. Vers le haut, on a d'abord des marches puis la sortie est vers la droite. Il faut engager une traversée plutôt exposée mais heureusement bien équipée. Grosse corde d'abord, puis câbles. La pente s'adoucit.
(9) On arrive au Colle dell' Infernetto avec soulagement. C'est le moment de se pauser un peu. La suite sera sans difficulté.
Ça commence par une longue traversée, puis passé une épaule, ça descend légèrement pour atteindre le Lac de la Fenêtre. Vous n'aurez aucun mal à comprendre pourquoi il s'appelle comme ça.
(10) Passé une nouvelle épaule (qui descend d'ailleurs de la fameuse fenêtre), on descend dans un vallon un peu chaotique. Il faut remonter ce vallon pour atteindre enfin le Bivouac Barenghi (A).