Gorges de la Corrèze ou de Laguenou

Le point de départ et d'arrivée, est le parking situé face à la mairie de la commune de Bar.

(D/A) En regardant la vallée, prendre la route vers la droite et à 120 m prendre le chemin de terre qui descend à gauche en revenant en arrière sous la dernière maison de ce côté. Ce chemin descend sur 600 m pour franchir la Corrèze par un pont, puis remonte, en devenant revêtu dès les premiers bâtiments, sur 500 m pour arriver à la chapelle Notre-Dame de Chastres.

(1) Au carrefour avec la RD53, prendre direction Hublange sur quelques mètres seulement puis tourner à gauche sur un chemin revêtu qui contourne les transformateurs et prendre rapidement à gauche le chemin qui monte derrière ceux-ci. Le chemin monte fortement dans un premier temps, puis quand la pente est plus modérée, laisser un chemin à gauche, puis deux à droite, pour atteindre une route revêtue après avoir parcouru une distance de 700 m pour un dénivelé de 130 m. On est alors à hauteur de la chambre d'eau reliant le canal d'amené à la conduite forcée alimentant l'usine hydro-électrique de Bar. Suivre cette route en montant sur 200 m environ.

(2) Prendre, à la fin de la zone boisée, le sentier qui part perpendiculairement à gauche. Après un passage en sous-bois, il longe le canal d'alimentation de la centrale, puis après un nouveau sous-bois, atteint une piste assez large au bout de 600 m. Prendre à gauche sur 100 m jusqu'à une fourche.

(3) Laisser le chemin à gauche pour le retour. Partir à droite sur le sentier durant sur 160 m entre deux prés, puis pénétrer dans le sous-bois pour atteindre, après 850 m d'un joli parcours, et après franchissement d'un petit ruisseau, un carrefour où est indiqué à droite la direction des étangs de Hublange.

(4) Prendre à gauche et poursuivre le sentier sur encore 200 m, pour bifurquer à droite au niveau d'un panneau "attention danger" lié au petit barrage de Corrèze servant de prise d'eau pour alimenter le canal d'amené de l'eau vers la conduite forcée vue plus haut.

(5) Ce nouveau sentier finit par être barré par des arbres effondrés. Un sentier alternatif perpendiculaire et pentu permet descendre au niveau de la rive de la Corrèze. Suivre le sentier remontant vers l'amont et, après une petite remontée et une redescente, traverser le petit bras temporaire de la Corrèze.

(6) Suivre, sur cette île temporaire, le sentier un peu moins bien tracé, toujours vers l'amont, pour refranchir le bras temporaire. Le sentier devient un peu plus difficile. Quelques mètres plus loin, un ruisseau affluent peut être un peu délicat à traverser, en hautes eaux, sur un petit tronc d'arbre (toujours la possibilité d'enlever ses chaussures, le bief étant profond de 20 cm et long de 2 m).

(7) À partir de ce point les gorges de la Corrèze se resserrent et il y a fréquemment des montées et des descentes plus pentues, parfois sur plus d'une dizaine de mètres, des escalades et désescalades de marches de l'ordre du mètre, des contournements généralement par le haut de souches d'arbres déracinés après lesquels il faut redescendre chercher le sentier. Il n'y a là rien d'insurmontable pour un randonneur quelque peu aguerri. Attention tout de même, par temps humide, aux rochers qui peuvent être glissants.
Le sentier finit par rejoindre le panneau de balisage d'un sentier qui remonte vers les étangs de Hublange.

(8) Poursuivre encore un peu pour atteindre un vaste replat rocheux, face à une belle vasque avec cascade où il peut faire bon pique-niquer.

(9) Faire demi-tour jusqu'à la bifurcation précédente.

(8) Monter par le sentier qui mène aux étangs d'Hublange. Au bout de 200 m, contourner des arbres effondrés par le dessous et remonter immédiatement après sur le chemin. Atteindre au bout de 200 m supplémentaires un ruisseau affluent à traverser au-dessus d'une jolie cascade (le même que précédemment, avec toujours l'option d'enlever les chaussures en période de hautes eaux pour éviter une traversée sur des blocs rocheux glissants).

(10) Continuer sur encore 100 m pour trouver un chemin qui redescend vers la Corrèze en zigzaguant et finalement être barré par des arbres effondrés. Un chemin descend facilement à droite pour rejoindre le petit bras temporaire de la Corrèze que l'on traverse sans problème en passant devant deux arbres tombés en travers et continuer tout droit, ou en obliquant un peu à gauche, pour rejoindre le sentier utilisé à l'aller pour traverser l'île temporaire.

(6) De là, reprendre à gauche, en sens inverse le sentier utilisé à l'aller, et cela jusqu'au point (3).

(3) Prendre à droite le chemin un peu envahi par les herbes, plat au début, puis plus fortement pentu sur quelques sections, pou aboutir au bout de 1,3 km sur une voie revêtue au lieu dit "Roume". La suite dans le même axe pour rejoindre 200 m plus loin la RD53 au droit de l'usine hydro-électrique.

(11) Suivre la RD53, à gauche, en longeant l'usine (vers le Sud) et atteindre au bout de 400 m le carrefour, déjà passé à l'aller, à proximité de la Chapelle Notre-Dame de Chastres.

(1) Reprendre alors l'itinéraire aller, en sens inverse, jusqu'à atteindre le bourg de Bar et le parking du départ (D/A).

La boucle des gorges de la Corrèze demande une bonne condition physique et une habitude de la randonnée dans un terrain accidenté, sauf à s'arrêter au début des gorges resserrées et faire demi tour par le même chemin.

Au point extrême du parcours s'offrent deux possibilités :
- soit, mais c'est une autre randonnée, continuer le sentier qui se poursuit dans les mêmes conditions, puis devient plus aisé au fur et à mesure que les gorges s'élargissent et que la Corrèze reprend un cours plus tranquille, pour rejoindre le bourg de Corrèze.
- soit avancer, comme ci-dessus, pour découvrir un peu plus de la partie encaissée des gorges, et revenir sur ses pas pour reprendre le parcours décrit dans cette page.

Le parcours permet de découvrir plusieurs éléments de l'aménagement hydro-électrique de l'usine de Bar, qui alimentait historiquement la manufacture d'armes de Tulle en électricité, et actuellement propriété d'un investisseur privé.
On peut donc observer le canal d'amené, passer à proximité de la chambre d'eau (ouvrage de raccordement à la conduite forcée), la conduite forcée et la centrale hydro-électrique.