Gouffre de Paybou en boucle par Calihourc et le Sentier de Gatès

Aller visiter la gueule béante de l'impressionnant Gouffre de Paybou, perdu en pleine forêt pentue, n'est qu'un des motifs pour justifier cette splendide randonnée au cœur de la Forêt de Très-Croutz, dans le Massif de Saint-Pé.
On marche ici sur les pas de l'Abbé Bernard Abadie qui a rendu célèbre, non seulement ce gouffre qu'il a "inventé" mais aussi le site remarquable et inquiétant de Calihourc où il posa pour la postérité, pipe à la main, béret vissé sur la tête et regard malicieux...

Attention !
Cette randonnée s'effectue en pleine nature dans un environnement plutôt agressif : pentes raides, barres rocheuses, escarpements, épineux, parfois absence totale de balisage, parfois même absence de sentier... C'est pourquoi elle est réservée à des randonneurs aguerris, sportifs et ayant un bon sens de l'orientation. Un GPS peut également se révéler très utile.

Fiche technique

3615565
Création :
Mise à jour :
Dernier avis :
  • Pédestre
    Activité : Randonnée Pédestre
  • ↔
    Distance : 7,28 km
  • ◔
    Durée moyenne : 4h 25 
  • ▲
    Difficulté : Difficile

  • ⚐
    Retour point de depart : Oui
  • ↗
    Dénivelé positif : + 822 m
  • ↘
    Dénivelé négatif : - 818 m

  • ▲
    Point haut : 1 216 m
  • ▼
    Point bas : 419 m

Photos

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Description de la randonnée

Accès : de Saint-Pé-de-Bigorre, traverser le Gave de Pau au pont du quartier Le Bout-du-Pont.
Suivre les pancartes "Monastère de Bethléem", jusqu'à une petite route sur la droite indiquant "Sep". Prendre cette route, puis piste sur quelques centaines de mètres, jusqu'à une station de pompage. Se garer sur le parking attenant.

(D/A) À l'angle du grillage de la station, côté rivière, prendre le sentier qui descend rapidement vers la Génie Braque. Traverser sur la passerelle et remonter le versant opposé jusqu'au site d'un ancien chantier de jeunesse de la seconde guerre mondiale, ancienne clairière des Castets.
On y trouve plusieurs ruines (murets, dalles, cheminée en brique et une grange ruinée). Aujourd'hui le site est souvent utilisé l'été comme aire de camping par des scouts. De nombreux sentiers compliquent l'accès à la grange ruinée présente sur la carte, non loin du symbole "Grotte de Castets". Un bon repère est l'azimut de la grange depuis la traversée de la rivière, au 165° et en empruntant plusieurs sentiers à travers le sous-bois, plus complexes que le pointillé de la carte.

Laisser la grange ruinée sur la gauche et poursuivre tout droit en montant légèrement jusqu'au fond de la clairière (une construction scoute en bois pour leurs pavillons-drapeaux trône souvent ici majestueusement). Le sentier n'est plus tracé sur la carte IGN mais il se trouve encore sur OpenStreetMap.

(1) Après une brève montée bien raide, juste derrière un arbre, à la borne en pierre N°193, laisser le sentier qui redescend tout droit dans la coume et prendre à droite à angle droit en montant, vers l'Ouest (direction la Coumo Lio).
NB : de nombreuses bornes en pierre (Blanche et Rouge) jalonnent ainsi le massif ; elles délimitent la Forêt Domaniale indivisible de Saint-Pé - État. C'est ici la seule visible de tout le parcours.

Le sentier monte gentiment ; il est bien tracé, assez large mais non balisé. Toutefois, assez rapidement, on repère quelques marques Bleues à la bombe sur les arbres, plutôt sur la droite du sentier. Rester ainsi sur cet ancien sentier muletier, souvent bordé d'un muret de soutènement en pierres sèches sur la droite.

(2) 310 m après la borne N°193, atteindre un embranchement peu visible mais marqué du sigle en L de virage à gauche, en Bleu sur un arbre à droite du sentier.
Prendre à gauche, pratiquement en retournant sur ses pas, un sentier qui très vite est bien marqué et bien balisé en Bleu.
Parcourir à peine quelques dizaines de mètres sur le plat et prendre à main droite, à une jonction matérialisée par un cairn assez bas, formé de deux grosses pierres, un sentier qui s'enfonce dans la forêt et dans la pente du Sarrat dets Castets.
À partir d'ici, le sentier est particulièrement étroit et très peu marqué.

S'il n'y a pas de balisage traditionnel, on trouve tout de même un "balisage de coupe" (voir Informations pratiques ci-dessous) pratiquement jusqu'au point 8.
260 m après le point 3, on commence à trouver également un balisage occasionnel à la peinture Rouge le plus souvent, ou parfois Orange, ou parfois avec des bandes de tissu Rouge.

Poursuivre la montée en restant bien sur la crête (le Sarrat).
Au loin sur la gauche, on a à plusieurs reprises une merveilleuse vue sur le Soum des Toupiettes, sommet de la montagne de l'Araü.

(3) Un peu avant la cote 946, franchir un ressaut de 5 m (R5), plutôt sur la droite de la crête où il faut mettre les mains. Il n'est pas exposé.
Peu après le sentier passe plutôt sur la gauche de l'arête.

(4) Au site des Couhéssadéres (confessionnaux) de Calihourc (lieu obscur, peu agréable, tanière, vilain bois mal situé) (NNMSC = nom non mentionné sur les cartes), effectuer une petite pause photos puis poursuivre toujours sur la crête, au milieu d'une jeune hêtraie et d'un sous-bois s'éclaircissant de plus en plus.

(5) Atteindre la jolie clairière horizontale de Couret Beroy (NNMSC). Un bel arbre émerge en son milieu. Les balisages de coupe, ou Rouge et Orange se terminent.
C'est la jonction avec le Sentier dit des Tachouères (NNMSC), qui permet de rejoindre les estives d'Aülhet à celles de Bat dé Haü. Le balisage est Jaune.
Le sentier sort de la clairière par l'Ouest et reprend son cheminement dans une hêtraie ancienne. Laisser tout d'abord sur la droite la première coume, celle de la Lio, à plusieurs affluents, tous très ravineux.
Passer sous le Soum des Briolles (ou Soum de Mesplé, NNMSC) à gauche et ses pentes douces qui échouent sur le sentier emprunté. Au même moment, laisser sur la droite le premier sarrat, celui de l'Abédat (NNMSC).
Passer aussi le Coumat de la Lit et atteindre le Sarrat de la Garro (NNMSC), bien visible sur la droite.

Toujours en pleine forêt, peu après l'arête, sortir du sentier à main droite et descendre sur la crête. Dès que possible après les barres rocheuses, prendre à droite le long de la falaise, sur une pente très très abrupte.
NB : sans GPS, à partir d'ici jusqu'au point 8 et à la Génie Braque, la recherche de la trace peut s'avérer difficile...

(6) Quelques dizaines de mètres plus loin, trouver dans une anfractuosité, l'entrée du Gouffre de la Tranchée. L'entrée est logée entre deux masses rocheuses longilignes comme dans une tranchée, d'où ce nom.
Cette entrée est la seconde entrée (ou la sortie) du réseau Paybou-Tranchée sur le versant gauche du sarrat (à l'Ouest) qui descend vers la Génie Braque.

En repartant, prendre l'azimut 225°.

(7) Atteindre le Gouffre de la Garro, appelé aussi Gouffre de la Cascade.
Il est plus facile de le trouver au GPS. Un gros hêtre assez court d'une quarantaine de cm de diamètre est abattu et recouvre la tête du puits d'entrée de 13 m (voir photo N°130704).

Poursuivre la descente sur seulement quelques dizaines de mètres de dénivelé, tout en remontant vers le Nord. Éviter plusieurs barres rocheuses en les laissant sur la droite.
Une sente cairnée a pu être parfois visible pour mener au gouffre.
Attention ! La recherche de ce gouffre doit impérativement se faire au GPS car il faut l'atteindre par le bas et non pas par le haut de la pente (risque de glissade et de chute dans le gouffre).
''NB : En regardant la pente du bas vers le haut, la position du gouffre peut être facilitée par la présence d'un hêtre remarquable avec une grosse branche partant de sa base et remontant rapidement à la verticale en formant un U (voir photo N°130700).
''
(8) Atteindre l'entrée du gouffre. ''Elle est énorme ! Le diamètre est d'une dizaine de mètres. Le puits d'entrée fait 45 m. Sur son bord, on se sent aspiré par le vide. Attention danger !
Les dimensions de la cavité sont elles-mêmes conséquentes : 1400 m de développement pour 181 m de dénivelé !''

Poursuivre le parcours en s'échappant dans la descente, vers le Nord-Ouest, avec en point de jonction, la Génie Braque, à la distance minimale de celle-ci avec le Sentier de Gatès (NNMSC ; sentier vers Bat dé Hau, en pointillé noir et violet sur carte IGN), à la cote 830. En azimut c'est du 290°. Attention à la descente, plusieurs croupes rocheuses sont à éviter, il y a déjà eu un accident par le passé dans ce secteur.
Le franchissement de la Génie ne présente aucune difficulté (sauf éventuellement en crue après orage).

Rejoindre rapidement le Sentier de Gatès. Prendre à droite sur ce sentier parfaitement bien marqué et balisé en Jaune.
Cette descente peut paraître bien tranquille comparativement au parcours accompli jusque là.

À la cote 466, sortir du sentier et entrer sur une portion de route bien goudronnée. Poursuivre sur cette route quelques dizaines de mètres et atteindre le parking (D/A).

Points de passages

  1. D/A : km 0 - alt. 437 m - Parking de la station de pompage - Station de pompage de Sep
  2. 1 : km 0.45 - alt. 461 m - Borne en pierre N°193 (cachée derrière un arbre)
  3. 2 : km 0.72 - alt. 546 m - Embranchement, à gauche
  4. 3 : km 1.61 - alt. 931 m - Ressaut R5
  5. 4 : km 1.76 - alt. 981 m - Couhéssadéres - Calihourc
  6. 5 : km 2.5 - alt. 1 184 m - À droite - Couret Béroy
  7. 6 : km 3.42 - alt. 1 162 m - Gouffre de la Tranchée - WGS84 -0,179796;43,066944
  8. 7 : km 3.65 - alt. 1 073 m - Gouffre de la Garro - WGS84 -0,182162° ; 43,06536°
  9. 8 : km 3.9 - alt. 1 060 m - Gouffre de Paybou (Puts de Paybou)
  10. D/A : km 7.28 - alt. 436 m - Parking de la station de pompage - Station de pompage de Sep

Informations pratiques

Comme bien souvent, je vous entraîne sur des pistes méconnues, non balisées et même plutôt hostiles aux randonneurs, excepté sur la longue portion portion du retour.
Tous ces lieux anciens et parfois les sentiers sont sommairement décrits par l'Abbé B.Abadie dans son ouvrage de 1969 Le Sanglier du Picharrot.

Attention !
Cette randonnée s'effectue en pleine nature dans un environnement plutôt agressif : pentes raides, barres rocheuses, escarpements, épineux, parfois absence totale de balisage, parfois même absence de sentier... C'est pourquoi elle est réservée à des randonneurs aguerris, sportifs et ayant un bon sens de l'orientation. Un GPS peut également se révéler très utile.
J'ai classé cette randonnée effectuée hors enneigement "Difficile" en raison des difficultés décrites ci-dessus et particulièrement des nombreuses portions hors sentier et hors balisage.

Balisage de coupe
(Appellation non normée)
Il s'agit d'une pratique très ancienne des chasseurs qui repèrent un parcours en coupant généralement de jeunes arbres de 1 à 5 cm de diamètre, à 1,5 m de hauteur environ. Ici à Très-Croutz ce sont des buis le plus souvent. On peut également trouver en complément des grosses entailles à la machette dans des troncs plus gros.
Cette technique permet au chasseur ou au randonneur de suivre ce balisage à la vue.
Son avantage réside dans sa rusticité et l'impact environnemental modeste par rapport à la peinture. De plus il est beaucoup plus pérenne.
Son inconvénient reste que le randonneur est peu habitué à ce repérage et ce type de suivi, et que les croisements de sentiers ainsi balisés peuvent vous emmener ailleurs qu'au but recherché...

Points d'eau
De toutes les autres sources ou points d'eau croisés il faut se méfier, car attention, boire de l'eau en montagne n'est pas garanti sans risque...
Partir avec au moins 1,5 litres d'eau par personne.

Lieux pour une halte et abris
En cas de grosses pluies ou orages, il n'y a aucun abri véritable sur le parcours.
On peut gagner le Refuge d'Aülhet à 1/4 h du (7) en cas de besoin (une partie est ouverte toute l'année pour les randonneurs).
On trouve aussi quelques abris sommaires de murets ou parois rocheuses un peu partout.

Matériel
Prévoir un équipement habituel de randonneur en moyenne montagne (chaussures de randonnées, vêtements adaptés, vêtement de pluie, eau, nourriture, couverture de survie, couteau, boussole, carte, sifflet, gps...).

Fréquentation
Au printemps et en été, on peut croiser quelques randonneurs ou bergers occasionnels entre le (7) et et entre le (D/A). Très rarement ailleurs à la belle saison et personne en hiver.

Orthographe des noms de lieux
Plusieurs noms de lieux ont des orthographes différentes : en occitan, en bigourdan, en gascon, en gascon francisé, en français, en IGN déformé, ...

A proximité

Le site remarquable de Calihourc, avec cet immense lapiaz, roches de calcaires gris clair martyrisées par l’érosion, en forme de confessionnaux, célébré et photographié par l'Abbé Abadie dans son ouvrage "Le Sanglier du Picharrot". La végétation d'arbustes a envahi ce lieu depuis plus d'un siècle.
Le lieu est vraiment magique...

(8) Le Gouffre de Paybou
Légende l'attribuant à l'infortuné Paybou vers 1910 dont la vaste gueule du gouffre avait absorbé la coupe de bois qui devait glisser jusqu'à la Génie Braque... Signalé par le berger JP.Mousseigne dans les années 40 puis exploré le 29/08/44 avec E.Ross, J.Prat, M.Ponnau et M.Blanchet. Poursuite de l'amont avec la BETAP (future SSPPO) à Pâques 1950 et 1951. En 1952 le Président René Lepront dirige l'expédition de la BETAP qui remonte une nouvelle cascade de 12 m pour atteindre en 1953 +83 m. Il faudra attendre 1982, lors de la campagne topographique de la cavité, pour rajouter 200 m et atteindre les +112 m (Jacquet - A.Dole GSHP). En 1984, le GSHP (Vignau, JP.Douat) explorent une galerie en lucarne dans la salle de -60 m, reprise et topographiée sur 150 m en 2007 par Ph.Grard, M.Rasse et T.Braccini du Club des AQUA. En 2016, une fissure découverte ("la Tranchée") par JC.Mengelle (GSHP) est agrandie par ce Club. En 2017, la jonction avec Paybou est effective, des boites de conserves de la BETAP en 1953 ont été découvertes... (JC.Mengelle, S & P.Degouve, A.Massuyeau, M.Creste, J.Sanchez).
En 2022, le GSHP conclue les exploits de ses prédécesseurs en réalisant la première traversée Paybou-Tranchée et Tranchée-Paybou par 2 équipes en sens inverse, jonctionnant sous terre...

Faune-flore
La végétation de ce massif reflète l’importance de la sécheresse du sol due au relief et à la nature des substrats très perméables, mais compensée par la pluviosité et la nébulosité très importante : omniprésence du buis, du hêtre, du tilleul, du noisetier…C'est pourquoi les pentes boisées sont très humides et parfois très glissantes. (source : Office de tourisme de Saint-Pé).
Une bonne partie de la randonnée s'effectue dans la "Réserve biologique intégrale" de Saint-Pé, 1010 ha sur les 2588 ha de la forêt indivise de Saint-Pé (voir sites onf.fr1 et Natura2000).
Sur cette justification des arbres "morts" laissés en place, on peut lire des articles intéressants sur le site Wikipedia Bois mort et Wikipedia Liste des anciennes forêts primitives.

Avec un peu de chance vous croiserez également la route d'une abondante faune. En particulier des sangliers, des chevreuils, des isards, parfois des mouflons au Pic de Miquéu, d'innombrables oiseaux et insectes divers, et parfois des batraciens (grenouilles, crapauds, salamandres).

On peut agrémenter le circuit complet proposé par :
- un détour par la cabane-refuge d'Aülhet (1160 m) ; compter 30 min de plus A/R,
- la visite de plusieurs grottes, gouffres, avens, dont l'essentiel n'est pas mentionné sur la carte IGN (1600 cavités sont répertoriées dans le massif), si vous avez les compétences et le matériel !

Un peu d'histoire
La forêt de Saint-Pé est aussi appelée forêt de Très-Croutz (ou Très-Crouts ou Tres Croutz ou Tres Crouts ou Tres Crots).
L'origine de ce nom "Très-Croutz" proviendrait des "Trois Croix" (très croutz en bigourdan/gascon) inscrites dans la pierre au lieu-dit "la Toue", en plein cœur du massif, vers 1400 m d'altitude.
Les Trois Croix sont le témoignage de conflits pastoraux ancestraux entre Asson, Salles et Saint-Pé-de-Bigorre.
En 1569 les protestants béarnais de la vallée d'Asson décident d'attaquer les Bigourdans de l'Estrèms de Salles auxquels ils disputaient les montagnes d'Azun et de Maumula. Les 1500 hommes avaient l'ordre de mettre à feu et à sang le village de Salles et d'enlever tout le bétail de Vergoun. Mais la bataille fût remportée par les bigourdans. Ces conflits prenaient une telle importance qu'il fallait faire intervenir l'armée du Roi. Il était impossible à l'évêque de Tarbes d'instaurer la concorde. Source Abbé B.Abadie, Le Sanglier du Picharrot Ed. Marrimpoey Jeune.
Au lieu-dit "Très-Croutz" venaient converger sur cette montagne les évêchés de Tarbes, de Lescar et d’Oloron.
Aujourd'hui il en reste 3 croix gravées sur une roche et l'inscription 1716. On les trouve sur la carte IGN entre le "u" et le "e" de "La Toue", au Sud-Ouest du Miquéu.

A voir à proximité
- La ville de Lourdes, le Sanctuaire marial ;
- La vallée de Batsurguère ;
- Le village de Saint-Pé-de-Bigorre, le village, son patrimoine culturel, ses animations, la forêt de Très-Croutz et la réserve régionale du Pibeste-Aoulhet, les activités nautiques ;
- La narration du nouveau balisage de la réserve à l'automne 2014 ;
- La vallée des Gaves

En savoir plus...
- On peut utilement consulter le site et les ouvrages de la réserve naturelle régionale du Pibeste-Aoulhet. Le plus remarquable est le "topo-guide de la réserve" truffé de renseignements, circuits et anecdotes !
- L'Office de Tourisme de Saint-Pé publie également de nombreuses brochures et propositions de randonnées détaillées. L'une des brochures peut être intéressante pour découvrir faune et flore du massif : Brochure sentier karstique, même s'il ne s'agit pas de cette randonnée.
- L'ancienne ferme de Peyras, désormais Monastère de Bethléem.
- On peut se plonger dans la lecture d'ouvrages locaux :
Abbé B.Abadie, Le Sanglier du Picharrot Ed. Marrimpoey Jeune,
Jacques-Emile Mengelle, Bigorre de mon enfance,
Jean-Claude Mengelle, Le solitaire de la Gargante.

Avis et discussion

3.8 / 5
Sur la base de 2 avis

Fiabilité de la description
3.5 / 5
Facilité à suivre l'itinéraire
4 / 5
Intérêt du circuit de randonnée
4 / 5

Merci Laconut !
Je crois que ce circuit vous a bien plu
Et il semblerait que vous connaissiez bien le Massif.
Bien cordialement

Marc

Note globale : 4 / 5

Date de la randonnée : jeudi 26 octobre 2023
Fiabilité de la description : ★★★★☆ Bien
Facilité à suivre l'itinéraire : ★★★★☆ Bien
Intérêt du circuit de randonnée : ★★★★☆ Bien
Circuit très fréquenté : Non

Randonnée réaliser hier avec le descriptif et l'application visorando de mon téléphone.
La montée: bien que raide et hors réel sentier est assez évidente et facile (le marquage se perd, mais se retrouve comme souvent dans cette foret).
La descente: j'ai oublié de descendre au gouffre de la tranchée !! trop occupé a inspecter la pente et la trace du GPS.
La recherche des deux autres gouffres est relativement évidente, par contre je n'ai trouvé de marques que sur le haut (pas vu de cairns) c'est pentu mais ça va.
La descente depuis le gouffre de Paybou m'a posé un peu plus de problèmes, j'étais un peu plus haut que la trace. Effectivement il faut être prudent sur cette partie. Le retour par le sentier de Bat de hau est facile mais toujours aussi long
Je referai surement la montée par Calihourc pour d'autres itinéraires, mais peut être pas la descente sur les gouffres !!
Merci pour le descriptif, très belle rando engagée.

Merci Michel, landozarzi !
J'ai apporté quelques corrections au descriptif pour tenir compte de tes remarques.
Mais concernant le balisage, tu sais que je n'en suis pas maître et qu'on peut s'en passer avec un peu de patience (et parfois un peu de matériel : un GPS ou au moins une bonne boussole de visée pour de la topographie de qualité).
Par ailleurs en plein cœur de la Réserve Régionale, on ne peut pas décemment rajouter des marques de balisage à la peinture de partout...
Bien cordialement

Marc

landozarzi, pour mettre des photos sur cette randonnée, vas sur la page de cette rando, puis "menu", "poster des photos"

Nathalie
Modératrice Visorando

Note globale : 3.7 / 5

Date de la randonnée : lundi 14 septembre 2020
Fiabilité de la description : ★★★☆☆ Moyen
Facilité à suivre l'itinéraire : ★★★★☆ Bien
Intérêt du circuit de randonnée : ★★★★☆ Bien
Circuit très fréquenté : Non

J'apprécie énormément le travail fait par Marc à la recherche d'itinéraires originaux dans cette région Intéressante à plus d'un titre. J'en ai parcouru la plupart et j'ai toujours apprécié la précision et la qualité de la description, associée à l'information patrimoniale et historique très intéressantes.
Cette randonnée fait quelque peu exception quant au descriptif que je trouve insuffisant (peut-être n'ai-je pas été assez vigilant) et qui nécessite une mise à jour.
(D/A) Dès le départ, il est à noter que la construction scoute a disparu et que leur activité estivale a créé une multitude de sentes qui peuvent prêter à confusion, d'autant plus que quelques arbres sont tombés.
(2) Le balisage de coupe, bien expliqué par Marc, est très utile, même si la végétation repeuple les buis et rend ce balisage un peu moins visible. Il est effectivement associé plus haut à des traits de peinture rouge sur les troncs, nombreux et fort utiles.
(3) un peu après l'original site de Calihourc, les marques rouges disparaissent, demeurent quelques balisages de coupe épisodiques mais la progression se fait sans difficulté sur la croupe qui devient de plus en plus large dans une belle hêtraie.
(5) C'est à partir d'ici que les indications sont insuffisantes, heureusement le gps est là, devenu absolument indispensable. J'ai eu quelques difficultés à trouver l'entrée du gouffre de la Tranchée, sacrément cachée. Quelques cairns ou marques de peinture seraient très utiles.
(6) J'ai tourné 45mn avec le gps pour trouver l'entrée du gouffre de la Cascade. Le repérage basé sur un descriptif d'arbres dans une forêt n'est pas assez fiable. Dans le cas précis un énorme hêtre à plusieurs troncs (les troncs d'une dizaine de cms dont parle Marc ?) est tombé, il y a sans doute pas mal de temps, sur l'orifice du gouffre le masquant partiellement. Un seul cairn aperçu dans le secteur parcouru dans tous les sens ! IPhigénie me donnait une distance et localisation du point (6) légèrement différentes de celles de Marc, mais iPhigénie en forêt a ses limites. Là aussi quelques traits de peinture ne feraient pas de mal.
Entre (6) et (7) la trace de Marc est quasiment horizontale. Il vaut mieux descendre en diagonale N d'une bonne cinquantaine de mètres, il n'y a alors pas de barres à passer et on trouve rapidement une sente bien cairnée qui va remonter pour aboutir à la base de l'énorme trou du gouffre de Paybou, celui-là très facile à trouver.
La suite est sans problèmes particuliers.
J'aurais aimé mettre les photos de ces 3 cavités, mais je ne sais pas comment faire. Merci quand même Marc pour cet itinéraire on ne peut plus original.

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