Pays :
Commune :
Le départ a lieu au Centre Communal de Jeunes du Thier-à-Liège, Boulevard Ernest Solvay n°302, accessible en voiture (stationnement aisé) et en bus avec la ligne 24.
(D/A) Descendez le Boulevard Ernest Solvay et prenez le sentier sur votre gauche qui rejoint la Rue Alphonse Tilkin.
(1) Au bout de la rue, prenez à droite sur la Rue Charles Gothier. Allez jusqu’au n°5 et observez le dessin qui figure au-dessus de la porte d’entrée.
Le sentier est entouré de jardins ouvriers. Ces jardins sont typiques du Thier-à-Liège et ont permis à de nombreux ouvriers immigrés de renouer avec les pratiques agricoles de leur pays d'origine. Beaucoup de familles du quartier en ont bénéficié de génération en génération. Loués par la ville de Liège depuis des années, ces jardins ont fait parler d'eux lorsque la ville a décidé de ne pas en renouveler la location en raison de problèmes de pollution des terres. Grâce à la mobilisation des habitants et du monde associatif du Thier-à-Liège, la ville a renoncé à exproprier les petits cultivateurs et a proposé des techniques de culture appropriées aux sites pollués.
Traversez la route et rendez vous au Parc Poldine.
Poldine était une marchande des quatre saisons (voir panneau sur la place). Chaque matin, été comme hiver, Poldine descendait en ville avec sa charrette remplie de fruits et légumes pour aller les vendre. Depuis le début du XXIe siècle, la commission de toponymie de la ville rebaptise différents lieux au nom de liégeoises célèbres pour tenter de rétablir un certain équilibre des sexes. C'est en 2004 que ce carré de pelouse a donc reçu le nom de "Parc Poldine !
Poursuivez sur la Rue Léopold Harzé puis tournez à gauche pour rejoindre la Place Herbert Hoover. Suivez à droite la Rue de Volgograd.
Cette rue, de même que la Rue d'Esch-sur-Alzette et de la Solidarité, fait partie de la cité-jardin qui constitue le noyau de la Cité du Tribouillet. Cette rue est surnommée la "rue aux oiseaux". Regardez le tympan des portes !
(2) Au bout de la Rue de Volgograd, débouchez sur le Boulevard Ernest Solvay et tournez à gauche pour rejoindre la Rue d’Esch-sur-Alzette puis la Rue de la Solidarité.
En sachant que la Rue de Volgograd et de la Solidarité s'appelaient autrefois Rue de la Prévoyance et Rue de la Mutualité, on peut dire que la toponymie de la cité illustre bien la dynamique progressiste (ou paternaliste ?) qui a initié la création de la cité-jardin.
Rebroussez chemin.
(2) Remontez le Boulevard Ernest Solvay et arrêtez-vous au n°152.
Au n°152 (immeuble surnommé le "Casablanca") se trouve une plaque commémorant le concours d'habitat ouvrier à bon marché dont sont issus de nombreux logements entourant la cité-jardin du Tribouillet. Alors que dans les années 1920, c'est le modèle de la cité-jardin qui avait été choisi pour offrir un habitat décent aux ouvriers, en 1930, suite à la crise de 1929, la construction de maisons devient financièrement impossible. C'est le modèle de l'immeuble à appartements qui apparaît comme la solution au problème du logement ouvrier. Ici, de même qu'au début de la Rue Joseph Rémy quelques pas plus loin, un modèle particulier d'immeuble est mis à l'honneur. Le parti pris architectural de ces deux immeubles est d'utiliser des coursives de sorte à ce que toutes les entrées débouchent sur l'extérieur, leur donnant un allure de navire !
Continuez de remonter le boulevard jusque au Jacques Pelzer’s Jazz Club. Jacques Pelzer était un célèbre saxophoniste qui tenait autrefois une pharmacie à cet endroit même ! Continuez le boulevard jusqu’à revenir au Centre Communal de Jeunes.
(D/A) Rejoignez le rond-point en passant par la Place des Musiques. Descendez la Rue Renardi à droite et prenez les premiers escaliers qui se trouvent directement sur votre gauche. Vous rejoignez la Cité Chapeauville, un petit village entièrement piéton conçu en 1982 dans style traditionnel. Aux tuyaux, qui constituent en réalité le système de chauffage de l'ensemble des logements de la cité, tournez à gauche dans la Rue Chapeauville pour rejoindre la Rue du Haut Pavé. Allez à droite puis prenez la Rue de l’Ermitage sur votre gauche.
Rendez-vous devant les façades des n°3 et 5 pour rencontrer des visages soleils grimaçants, des dragons entremêlés, des lettres grecques, et autres symboles ésotériques. Ces maisons ont été construites dans un style néo-gothique durant la première moitié du XXe siècle.
(3) Au niveau de l’Église Saints-Victor-et-Léonard (construite en 1905 dans un style gothique primaire du XIIIe siècle), faites un gauche/droite pour rejoindre l’Avenue Dieudonné Lambrechts puis prenez la Rue du Préay sur votre droite et continuez tout droit jusqu’à entrer dans le bois. Après avoir passé la maison n°81, tournez à droite et montez le sentier
Au niveau de la grosse pierre sur la gauche, tournez à gauche en épingle et continuez de monter sur le Sentier Matraifosse. Serrez sur la droite en longeant le champ à main gauche.
En traversant le sentier Matraifosse, vous avez longé une roselière, développée grâce aux eaux de percolation du terril, cette végétation d'une surface d'à peine 35 ares, inattendue à un tel endroit, attire une diversité faunistique assez remarquable.
Au terrain de mini-foot, tournez à droite en épingle et continuez à monter sur le terril de Batterie-Nouveau érigé entre 1930 et 1965, date à laquelle le charbonnage auquel il est lié a fermé.
(4) Une fois au sommet du terril, découvrez les vestiges de l’ancien charbonnage et admirez la vue panoramique sur Liège.
Redescendez par où vous êtes monté et rejoignez le terrain de mini-foot. Prenez alors le Boulevard Hector Denis et descendez-le sur la gauche.
(5) Tournez à droite, Rue Haut des Tawes, en direction du Mémorial Walthère Dewé. Prenez ensuite à gauche Rue Coupée, toujours en direction du mémorial.
Sur la gauche, dans la Rue Coupée, vous pouvez apercevoir des jardins communautaires mis à disposition par la famille Dewé (les descendants de Walthère) qui possède le terrain. Attention, il s’agit d’une propriété privée !
Descendez la rue pour rejoindre le Mémorial Walthère Dewé, qui est également la Chapelle Saint-Maurice.
(6) Ce mémorial a été érigé après la Seconde guerre mondiale en l'honneur de ce résistant liégeois abattu en 1944.
Walthère Dewé était le chef et fondateur du réseau de renseignements "la Dame Blanche" durant la Première Guerre Mondiale et du "Service Clarence" pendant la Seconde. La grande statue de femme à l'arrière de la chapelle représente bien la Dame Blanche, regardez le geste qu'elle fait avec son doigt !
Poursuivez jusqu'au bout de la Rue Coupée, où vous débouchez sur la Rue Fond des Tawes. Poursuivez en face en gardant cette rue puis empruntez sur la gauche la Rue de la Sèche.
(7) Prenez la Rue du Géron sur votre droite, qui se transforme plus loin en sentier.
Vous allez apercevoir des maisons en bois (n°63, 65, etc). Pas de doute, vous êtes devant la tanière de l'ancien bûcheron, Richard Lannoy, qui a bien sûr utilisé le bois pour rénover ce groupe d'anciennes maisons ouvrières en 2010 !
Allez à leur rencontre, poursuivez à droite puis tournez directement à gauche. Tournez à droite après la maison n°88 en gardant la même rue et débouchez sur la Rue du Thier-à-Liège.
Prenez à droite pour vous rendre au n°143 et 144 pour observer les maisons aux lignes de composition qui partent dans tous les sens à cause des effondrements et tassements successifs des galeries de mine sur lesquelles elles sont situées.
Remontez ensuite la rue jusqu’à retrouver la Maison de Jeunes (D/A).
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