L'Essart du Loup

Parking devant la Salle de Convivialité de Vorges-les-Pins, en face de l'église (ou parking de la Mairie). Un coup d'œil à l'église, au château en face (grande maison fortifiée) et au linteau au-dessus d'une porte vitrée sur le côté de la Salle de convivialité.

(D/A) Face à l’église, remontez à gauche, la Grande Rue en direction de Busy.

(1) Tournez à droite dans la rue de la Fontaine (circuit VTT 57). Vous passez devant une fontaine. De belles vues à gauche sur la Côte de Planoise. Le chemin s'empierre puis rejoint perpendiculairement une petite route goudronnée que vous remontez à droite sur une cinquantaine de mètres.

(2) Tournez à gauche dans le chemin empierré qui monte le coteau. Vous passez en entrant dans le bois devant un château d'eau, puis sous des lignes à haute tension. À gauche, point de vue sur le château de Montferrand. Vous débouchez sur la ligne de crête, en face d'un poteau-balise. Partez à droite sur une cinquantaine de mètres.

(3) En face du pylône, engagez-vous sur une vingtaine de mètres dans le chemin herbeux à gauche pour un point de vue sur la vallée de la Loue et les ruines du château féodal de Chenecey. Poursuivez ensuite sur le chemin de crête.

(4) Vous rejoignez un belvédère sur le val de Busy et la vallée du Doubs avec une table pique-nique. Vous parcourez la ligne de crête par un chemin pierreux bien dessiné. Vous laisserez, bien évidemment, toutes les traverses qui descendent le coteau, interdites par des croix.

(5) À mi-parcours, une petite sente de quelques mètres sur la droite vous conduit à un point de vue non sécurisé. Prudence !

(6) Vous arrivez à la jonction de quatre sentiers, vous descendez le coteau par le chemin de droite. Vous quittez le bois. En face d'un vaste hangar agricole en bois, vous rejoignez une route empierrée que vous empruntez à gauche. Point de vue sur Planoise et les monts bisontins. Poursuivez par cette belle route empierrée. Entre les arbres, sur la droite, vous apercevrez encore les ruines du château.

(7) Vous arrivez au Monument de Vorges élevé en mémoire des pauvres garçons tombés pendant la guerre de soixante-dix. Poursuivez d'une centaine de mètres et, à l'embranchement proche repéré par une balise VTT 21, engagez-vous à droite dans le chemin de terre devenant rapidement un beau chemin empierré bordé d'arbres, une ancienne voie romaine qui dévale l'Essart du Loup au nom évocateur d'un passé révolu. Prenez le temps d'admirer le point de vue sur les monts.

(8) En sortant du bois, en arrivant de la départementale, dans la pâture à droite, l'ancienne gypserie en cours de rénovation du village, un moulin à plâtre en service au milieu du XIXe siècle. L'accès à la pâture (ne faisant pas partie de la rando) par une barrière métallique permet la vue sur un vieux pont de pierre en face de la gypserie. Le terrain est certainement privé et peut contenir du bétail et si vous y entrez, c'est sous votre responsabilité, en refermant la barrière à chacun de vos passages. Les ruines ne sont pas sécurissées et chutes de pierres possibles.

Descendez ensuite la départementale à gauche sur 200 mètres en prenant garde aux voitures circulant bien trop vite jusqu'au Moulin Caillet.

(9) Traversez avec prudence la route et partez à droite dans le joli chemin empierré (circuit VTT 21), parcourant ce charmant petit val, accompagné du murmure du ruisseau.

(10) Un peu avant la sortie du val (piquet balise, Trail 11), au lieu-dit la « Pierre de Vorges », traversez le ruisseau à droite par la passerelle en bois pour grimper le pré, retrouvant le balisage Jaune-Bleu. Le chemin s'empierre en entrant dans le bois, vire sur la droite en montant et se goudronne aux premières maisons du village.

(11) Au niveau du N° 13, partez dans le chemin mi-pierre, mi-herbe à droite avec une belle vue sur le donjon et la vallée du Doubs. Ce chemin arrive à un plateau, rejoignant perpendiculairement un autre chemin forestier, partez à droite, tournant le dos aux maisons. Vous rejoignez à nouveau un chemin empierré perpendiculairement que vous descendez à gauche pour rejoindre une petite route goudronnée qui vous conduira à gauche au parking. (D/A)

Le parcours comporte des sentes de corniches et des points de vue non sécurisés. Sentiers rocailleux et glissants par endroit. Port de bonnes chaussures indispensable et utilisation de bâtons de marche conseillée.

Balisage seulement sur le premier tiers du parcours (Jaune-Bleu).

(7) Une barrière barbelée ouverte à mon passage. Peut-être sera-t-elle fermée. Ouvrez-la sans crainte (sans oublier de la refermer), c'est un chemin communal autorisé et balisé.

(D/a) L'Église Saint-Pierre et Paul date de 1843. Elle est classée aux monuments historiques pour la forme particulière de son clocher aux arêtes vives (lanterne) dominé par un coq qui tourne au souffle du vent. Le château : en face de l'église. Grande bâtisse toute en longueur, construite à une date inconnue. Ses propriétaires, avant la construction de l'église, donnent aux villageois, l'autorisation d'installer une chapelle dans la partie au dessus du porche.
(5) Les ruines du donjon du château de Montferrand : ces imposantes ruines, qui vous accompagneront tout au long du parcours, se dressent au-dessus de la vallée du Doubs à 354 mètres d'altitude. Une douzaine de familles, sujets du seigneur du lieu, s’y abritaient, les seigneurs de Montferrand ne résidant pas sur place mais à Besançon. Ils n’y venaient que de temps en temps, pour chasser, s’informer de ce qui s’y passait, percevoir leurs revenus, ou, en temps de guerre, pour y organiser la défense.
(7) Le monument de Vorges au Montgardot en mémoire des combats des 24, 25 et 26 janvier 1871 durant la guerre franco-prussienne. Suffisamment rare pour s'y arrêter un moment et avoir une petite pensée pour ces pauvres garçons tombés pendant la guerre de soixante-dix.
(7) Ancienne charrière, un chemin où pouvait passer une charrette, souvent bordé d'arbres de chaque côté.
(8) La gypserie de Vorges : en service au milieu du XIXe siècle, en cours de rénovation. C'était un moulin à plâtre mû par une machine à vapeur, mais concurrencé par le plâtre de Beure et trop loin de l’axe Besançon - Quingey, elle n'a fonctionné qu'une dizaine d'années. Le plâtre produit était de très bonne qualité, mais le coût de son transport conduit à la fermeture en 1863 et elle tombera dans l’oubli. En 1923, un incendie accélérera sa dégradation. Les habitants, comme souvent sur des bâtiments abandonnés, prélevèrent des pierres, réduisant encore les restes.
(10) La Pierre de Vorges n'a pas résisté au temps, c'était une belle grande pierre plate qui traversait le ruisseau, remplacée par une banale passerelle en bois !