Une fois à Savignac-les-Ormeaux, quitter la N2020, passer entre la gendarmerie et l'école et franchir le pont très étroit (prudence) qui enjambe l'Ariège. Poursuivre sur la petite route goudronnée qui passe sous la voie de contournement d'Ax-les-Thermes puis entame une série de lacets serrés pour remonter la vallée du Ruisseau du Najar. Se garer sur un espace enherbé en bordure de route au niveau des quelques granges restaurées qui marquent la fin de la voie goudronnée.
Balisage PR® Jaune excellent
(D/A) Poursuivre sur la route qui fait place immédiatement à une large piste carrossable au niveau d'un panneau "Circulation interdite à tous les véhicules - Douanes". Franchir une clôture électrifiée en prenant soin de bien la refermer après passage et poursuivre sur la piste ombragée avec le murmure du Najar à main gauche.
La piste aboutit à une petite aire de retournement avec un panneau rappelant aux randonneurs les bonnes attitudes à adopter dans les estives. Elle fait place alors à un large chemin non carrossable qui pénètre dans un magnifique bois de hêtres et d'épicéas. Après avoir franchi une deuxième clôture électrifiée et plusieurs passage boueux où les pierres au sol se révèlent fort utiles, atteindre la Jasse des Esquers de Dessous et sa cabane.
(1) Traverser cette belle prairie en suivant les poteaux de bois portant le balisage PR® Jaune qui évitent de s'égarer dans des zones très humides. Après quelques nouveaux passage boueux où il faut vraiment jongler avec les rochers au sol, rejoindre la Jasse des Esquers de Dessus (cabane).
(2) Pas de piquets en bois cette fois-ci mais le cheminement est évident en visant le fond de vallée. Au bout de la prairie, retrouver le sentier qui s'enfonce dans les fougères. Après avoir franchi quelques petits ressauts rocheux, atteindre un embranchement peu marqué, signalé cependant par une balise PR® qui invite à partir sur la gauche en direction du Pont du Ressec que l'on aperçoit un peu plus loin.
Rares cairns
(3) Quitter le PR® qui continue au Sud dans la vallée et s'engager à droite sur un sente discrète qui devient rapidement très difficile à repérer sur le sol tapissé de feuilles. Monter alors pleine pente, direction Ouest, en veillant à ne pas s'éloigner du Ruisseau des Pradels qui sert de guide à main gauche.
Sortir du bois pour déboucher sur la Jasse des Pradels. Continuer à monter une cinquantaine de mètres et obliquer sur la gauche pour se rapprocher du ruisseau. Repérer alors un cairn relativement modeste sur l'autre rive qui marque l'endroit où il faut traverser.
(4) Franchir le torrent et retrouver une trace légère qui s'incline à droite pour longer un petit affluent du Ruisseau des Pradels. Après quelques cairns sur la première centaine de mètres, la trace se perd et il faut négocier au mieux le terrain entre gros blocs erratiques et touffes de rhododendrons en veillant à rester proche du ruisseau sur la droite.
(5) À l'endroit où ce dernier infléchit sa course au Sud-Ouest, une sente plus nette refait son apparition. La suivre en gardant la même direction. Le magnifique Pic du Paillé nous domine sur la droite des ses 2182m. Contourner un petit ressaut rocheux par la gauche. La trace devient multiple suite au passage des troupeaux et il faut garder la même orientation Sud-Sud-Ouest en visant une selle entre deux gros rochers. La franchir pour retrouver un sentier bien tracé.
Cairns beaucoup plus présents
(6) Le cheminement se poursuit sur du gispet (espèce caractéristique de la haute montagne pyrénéenne siliceuse) qui dissimule de nombreux trous (certains remplis d'eau) traîtres pour les chevilles : progresser avec prudence ! La pente se redresse fortement et devient éprouvante pour franchir une succession de petits verrous avant de se radoucir à l'amorce d'une partie herbeuse.
(7) La trace se perd à nouveau plus ou moins. Viser un petit col dans l'axe de la vallée. Le sentier, retrouvé une centaine de mètres plus loin, se redresse à nouveau avant d'atteindre le cirque rocheux tapissé d'éboulis qui marque le fond de vallée (laquet en voie de disparition).
(8) Bifurquer sur la droite pour attaquer la dernière montée, d'abord en diagonale puis pleine pente, en longeant de plus ou moins près un petit ruisseau qui s'écoule à main gauche. Négocier au mieux cette pente très raide pour atteindre le verrou qui ouvre l'accès à un vaste replat enherbé qui abrite un petit lac peu profond envahi par les herbes. On aperçoit sur la gauche la cabane d'Embizon perchée sur un ressaut rocheux (ne figure pas sur la carte IGN).
(9) Suivre sur la droite une trace dans l'herbe qui s'oriente au Nord pour déboucher rapidement au-dessus de l'Étang d'Embizon, enchâssé dans son cirque rocheux. Profiter de la beauté du site et du repos bien mérité après tous les efforts fournis à la montée car la descente sera rude.
(10) Le retour s'effectue en suivant le même itinéraire jusqu'au granges du départ (D/A).