La boucle du Mont Corron à Auxelles-Bas

Départ Auxelles-Bas, 12km au Nord de Belfort. Parking de la salle polyvalente près de l'église, accès par la Rue de la Paix.

Le circuit est balisé par des Disques Verts.

(D/A) Du parking de la salle polyvalente, prendre la Rue de la Paix, à l'Ouest pour rejoindre la D12 que l’on emprunte par la droite sur 60m.

(1) Monter la Rue de Creusevie, puis bifurquer à droite sur la Rue de la Couche. Rejoindre le lieu-dit le Hautot et la jonction avec le GR^®533. Rectangle Vert.

(2) Prendre à gauche la Rue des Corvées jusqu’à la D12.

(3) Traverser et suivre la Rue des Maisons des Bois qui monte dans le Bois d’Auxelles qui se transforme en large chemin. Le quitter à droite pour un petit sentier et le retrouver 300m plus loin. Continuer à droite et atteindre le carrefour suivant.

(4) Prendre à droite et continuer sur 1km.

(5) Laisser le GR^®533 qui continue tout droit pour prendre à gauche le sentier en épingle à cheveux. Le suivre pendant 1km.

(6) Au carrefour avec une aire de retournement pour les forestiers, virer à gauche à 90° et poursuivre dans une orientation Nord-Est.

(7) Prendre à gauche pour arriver à l’Étang la Maman.

(8) Après 500m, croiser un large chemin empierré, le suivre à gauche puis prendre le sentier sur la droite un peu plus haut et continuer 600m

(9) Prendre à droite et redescendre. Rejoindre un large chemin. Le suivre à droite et traverser le pont sur le Rhôme. Monter le chemin sur 800m pour arriver sur la D13 et poursuivre tout droit jusqu’au rond-point.

(10) Continuer tout droit par la Rue du Château sur 300m et prendre la deuxième à gauche, la Rue de la Paix, passer devant la mairie et revenir au parking de départ (D/A).

Le sentier est balisé par des Disques Verts.

Visorando a été renseigné par Mr Chevalley membre bénévole à balisage90 à partir des plaquettes éditées par le département du territoire de Belfort.

Auxelles-Bas :
Le nom Acella (Auxelles) est cité pour la première fois en 1130, il est divisé plus tard lors de la création d’Auxelles-Haut en 1569.

Le passé minier :
Le massif des Vosges du sud recèle des filons métallifères qui furent exploités dès la fin du XIVe siècle. C’est surtout le minerai de plomb argentifère qui est extrait et traité sur place, la forêt fournissant le bois nécessaire au boisage des galeries et l’énergie pour les fonderies. Plusieurs galeries et puits importants ont été creusés sur le territoire de la commune.

L’industrie :
Après une période de déclin qui dura jusqu’à la Révolution, l’industrie se développa à nouveau au XIXe siècle avec l’installation d’un tissage à bras. Créé par Ferdinand Boigeol en 1824, le tissage comprendra jusqu’à 104 métiers destinés à la fabrique de tissus de coton. Source de profits pour le village et une centaine d’ouvriers, l’activité, frappée par la crise du textile dans les années 30, se réduisit petit à petit et s’éteignit.

Au début du XXe siècle se créèrent « les Fabriques Noires », bâtiments construits en planches peintes de goudron, à l’aspect noir. On y fabriquait toutes sortes de chaînes et d’objets dérivés. En sommeil pendant la Seconde guerre mondiale, elles disparurent ensuite petit à petit.

En 1926, l’électricité arrive au village. À cette époque, chaque ménage possède sa petite exploitation agricole. Les artisans sont également nombreux : menuisiers, charrons, maréchaux, tailleurs, sabotiers. En complément,
on exploite le bois et l’écorce de chêne très recherchée par les tanneurs.