(D/A) Se garer sur le petit parking à côté du four du village et traverser la RD47 pour prendre la rue en face. Après les dernières maisons, prendre à droite, revenir à la route départementale. Prendre à gauche. Cette voie est très passagère, ses accotements sont étroits et non aménagés. La plus grande prudence s'impose sur près de 200 m.
(1) Juste avant le virage du Cruttier, prendre le chemin qui part vers la droite, puis 80 m avant le premier virage, emprunter le sentier qui s'enfonce à droite dans le bois, en longeant une clôture grillagée. Attention à ne pas le manquer, son entrée est très discrète. Suivre tout droit, ce sentier jusqu'à la route de Bréca.
(2) Tourner à gauche en y arrivant. Longer la route sur près de 500 m, et la laisser partir vers la gauche à la patte d'oie, en poursuivant dans le chemin de droite. Passé la barrière, vous pénétrez dans la Grand Brière Mottière.
(3) La Brière dispose d'un statut foncier très particulier, puisque, par lettres patentes de François II, duc de Bretagne et père de la duchesse Anne, elle est la propriété indivise de ses habitants. La commission syndicale de la Grande Brière Mottière regroupe les représentants des 21 communes qui entourent le marais, et est chargée de sa gestion (entretien des canaux, niveaux d'eau, pâturage, droits de pêche et de chasse).
Longer une première douve avant de trouver le canal de ceinture (un canal qui entoure le marais indivis), et le circuit GRP® du Tour de Brière (balisage Rouge et Jaune). Prendre à droite et le longer jusqu'au canal de Tréhé.
(4) Tourner à droite et rejoindre le port de ce village après avoir franchi une première passerelle.
(5) Si les chalands (barques à fond plat typiques du marais) se font moins nombreux, ce petit port a conservé son aspect originel, avec ses chalandières à l'ombre des grands arbres.
Contourner les différents bassins pour revenir vers le marais en suivant l'autre berge du canal de Théhé, jusqu'à la passerelle qui permet de le franchir.
(6) Ce canal rectiligne est l'un de ceux qui ont été creusés dans la première moitié du XXe siècle, pour faciliter les déplacements dans le marais. Auparavant, ses utilisateurs circulaient dans des chalandières plus ou moins naturelles qui rejoignaient copis et piardes. Ces étendues d'eau libre résultent de l'extraction de la tourbe. Si le marais se boise désormais, il fut un temps où, entre coupe du roseau pour les toitures ou la litière des animaux, le pâturage et l'extraction de la tourbe, il présentait une physionomie toute différente. Rien n'arrêtait l’œil que les haies sur la terre ferme. Imaginez ce paysage en suivant le canal de ceinture, jusqu'au abords de Saint-André-des-Eaux. Au loin, la masse sombre de la Forêt de la Bretèsche couvre le Sillon de Bretagne.
(7) Franchir le canal par la passerelle de la Chaussée du Bourg et quitter le marais en prenant soin de bien refermer la barrière. Rejoindre la route de Bilac par un beau chemin arboré. Arrivé à cette route, prendre à droite, et pénétrer dans le village de Bilac. On y trouve encore quelques chaumières de bel aspect.
(8) Au carrefour au centre du village, prendre à gauche, puis après la maison haute, tourner à droite dans un chemin qui passe derrière Kerméans. Prendre à droite à la route, puis à gauche pour descendre dans un vallon.
(9) Remonter le versant opposé et prendre à droite en arrivant aux premières maisons. Encore quelques dizaines de mètres et il en sera bientôt fini du goudron.
Passer Kerpoisson, et poursuivre sous de majestueux arbres.
Après avoir rejoint un premier chemin,poursuivre à droite sur 200 m, et prendre à gauche à la patte d'oie suivante.
Au passage, jeter un coup d’œil à gauche vers un petit bâtiment à l'allure de chapelle, au fond du champ voisin.
(10) Rejoindre Tréhé en laissant le Bilôt à droite. À la route, prendre en face et poursuivre par le sentier qui prolonge la voie. Ne tenez pas compte du balisage qui ferme ce passage. Seule une partie un peu humide, un peu plus loin, peut gêner votre marche.
(11) À la voie cyclable, prendre à droite, puis à gauche au carrefour suivant, et remonter le chemin jusqu'à rejoindre la RD47. Cette portion du circuit peut être difficile à pratiquer par temps humide, en raison des ornières qui s'y trouvent.
(12) Si vous êtes en groupe, préparez et signalez la traversée de cette voie très fréquentée et sinueuse. De l'autre côté, poursuivre jusqu'à Kerjacob.
(13) Au four du village, prendre à droite la rue qui remonte vers une longère. Elle se prolonge par un chemin escarpé qui escalade la butte de Sandun. Cette éminence est un excellent point de vue sur la Brière, mais seulement l'hiver, lorsque les arbres ont perdu leurs feuilles. Sans végétation, on peut comprendre que ce balcon au-dessus du marais ait été occupé tôt, comme le prouve les nombreux vestiges qui y ont été découverts (dolmen, mur "gaulois", nécropole...). La végétation ayant repris ses droits, seul le calvaire domine encore le site depuis qu'il a été restauré.
Redescendre de la butte par le versant opposé, puis suivre à droite la route qui ramène au point de départ au four de Sandun (D/A).