La Chapelle Saint-Jugon par la Forêt Noire

Départ depuis le parking situé Allée des Primevères, à quelques pas de la mairie et du collège.

(D/A) Quitter le parking par la droite et remonter l'Allée des Primevères jusqu'à hauteur des services techniques municipaux. Quitter cette voie par la droite en suivant une belle rangée de chênes, puis longer le ruisseau qu'on franchit un peu plus loin, sur une belle dalle de schiste. Au passage, remarquer la pierre située à droite de cette dalle.

(1) Le sentier remonte la pente en sinuant le long d'un lotissement aux maisons semblables, jusqu'à sortir sur une petite route.

(2) En débouchant dans le hameau de la Glouzie, prendre à gauche pour descendre la route puis sortir de celle-ci par la droite, dans le premier virage. Faire une centaine de mètres dans ce chemin et arriver dans le virage à droite.

(3) Tourner à droite pour remonter vers la forêt par un beau chemin bordé de très grands arbres.
Au carrefour après la Croix Jacquary (croix en schiste ardoisier comme on en trouve beaucoup en Pays de Redon), abandonner la piste forestière et ignorer le chemin qui part à droite pour emprunter la piste qui part sur la droite en parallèle du chemin principal. En suivant le bord d'une parcelle agricole, elle se détache de la piste forestière, puis effectue une large courbe en lisière de forêt.

(4) Au premier carrefour rencontré, tourner à gauche pour continuer dans le bois puis déboucher au pied d'une clairière agricole que surplombe la première des éoliennes à voir le long de ce parcours. Au chemin, tourner à droite, puis 50 m plus bas, à gauche pour remonter vers le bois. Le sentier qui serpente dans cette partie boisée est balisé pour les VTT (deux Disques et un Triangle Orange). Ne pas hésiter à suivre ce balisage qui est beaucoup plus sûr que celui du sentier piétonnier qui est censé s'y trouver.
La trace cyclable débouche dans un beau chemin à descendre vers la droite pour atteindre le village de Brozéas.

(5) Dans le village, prendre deux fois à gauche pour aller vers la Haute Bardaie. Au moment où la route remonte vers la gauche, la quitter pour le chemin qui file tout droit entre deux maisons. D'abord un peu humide, ce chemin rejoint un secteur boisé en contournant une zone de prairies plutôt humides. Puis après avoir longé plusieurs parcelles agricoles, on rejoint la D8.
Suivre cette voie vers la gauche sur cent mètres environ, puis la traverser au carrefour suivant pour prendre la route en face et rejoindre le prochain croisement.

(6) Tourner à gauche pour entrer dans le hameau de la Corblaie. Le traverser, en remarquant les jolies maisons qui s'y trouvent, et revenir à la D8. Traverser cette voie à nouveau pour s'engager dans le chemin qui monte en face dans les bois. Celui-ci escalade le versant boisé avant d'atteindre une première éminence que domine la silhouette trapue d'un vieux moulin. Quel contraste entre cet édifice et les éoliennes qui brassent l'air tout autour !
Après le moulin, continuer tout droit en descendant vers la D137. La Chapelle Saint-Jugon se trouve juste à droite en y arrivant.

(7) Prendre sur la droite le chemin qui passe à côté de la chapelle. Après avoir dépassé la fontaine et une croix, abandonner le grand chemin forestier pour la trace qui escalade le talus sur la gauche. Celle-ci coupe à travers une parcelle forestière en suivant un talus moussu constitué de gros blocs rocheux et de souches puis aboutit rapidement sur des allées forestières qui délimitent des parcelles d'exploitation. Mono-espèce, plants alignés, allées au carré, on n'est pas dans le bucolique ! Poursuivre tout droit jusqu'à rencontrer un chemin transversal, juste avant le fond du thalweg.

(8) Tourner à gauche, descendre ce chemin jusqu'à une barrière forestière et partir à droite après celle-ci. Retrouver un espace agricole ouvert en débouchant sur un chemin d'exploitation. Tourner à gauche pour rejoindre le hameau de Saint-André.

(9) Couper la D137 et continuer tout droit sur la petite route vers le Petit Mabio. Abandonner cette route lorsqu'elle forme une courbe vers la droite et continuer par le large chemin qui s'ouvre sur la gauche. Desservant d'abord des parcelles agricoles, celui-ci ne tarde pas à muter en piste forestière. Au fur et à mesure que ce chemin prend de la hauteur, les éoliennes finissent par occuper tout le paysage.

(10) Au carrefour situé au pied de la dernière de ces machines, prendre à droite, puis à nouveau à droite cent cinquante mètres plus loin. Entrer à nouveau dans la forêt et la traverser pour rejoindre Mabio. Attention à ne pas suivre la piste des machines d'exploitation forestière lorsque celle-ci tourne à gauche. Quand la pente s'accentue, continuer tout droit par la trace qui se faufile entre les arbres. Cette portion est un peu délicate en raison de la pente du sentier et des aiguilles de pins qui rendent le sol glissant.

(11) À Mabio, ignorer les bruyants gardiens des lieux et tourner à gauche pour poursuivre par les bois. Tourner à droite à environ 200 m, pour contourner une parcelle agricole, puis suivre le chemin en lisière de forêt jusqu'à atteindre les bords du Ruisseau des Brelles. Un agréable chemin court au pied du coteau, en parallèle du cours d'eau. Seuls les bruits de la route de l'autre côté du ruisseau viennent gâcher le plaisir de la balade. Rester sur ce chemin jusqu'à retrouver l'itinéraire pris à l'aller.

(3) Aux maisons, laisser partir sur la gauche le chemin et continuer tout droit jusqu'à la Glouzie.

(2) Juste avant d'atteindre le carrefour du village, glisser entre deux maisons pour prendre le petit chemin qui descend sur la droite.

(1) Au bas de celui-ci, franchir à nouveau le ruisseau sur la belle dalle de schiste puis rejoindre le parking du départ (D/A).

Ombrage assuré et tables de pique-nique auprès de la Chapelle Saint-Jugon.

Au fil de cette randonnée, on n'est pas sans remarquer les nombreuses plaques de schiste plantées verticalement dans le sol, et généralement alignées. Ce sont les vestiges d'un type de clôture très courant en Pays de Redon : les pâlis. Ces plaques étaient originellement reliées par des perches de châtaigniers fendues en deux, et tenues sur chaque face à l'aide de liens. Les trous visibles sur certaines plaques permettaient de faire passer ces liens.

(1) À côté de la dalle schisteuse qui permet de franchir le ruisseau au début et à la fin du circuit se trouve un autre bloc assez volumineux. Sur celui-ci, on peut remarquer des sillons parallèles assez profonds. Ce sont les traces des grès d'affutage qu'on venait ici rafraîchir. Le grès mouillé était frotté sur l'ardoise pour lui faire retrouver le grain qui permettait ensuite de rendre leur coupant aux divers outils.