La Dame de Chambrille et la Forêt de l'Hermitain

Très agréable randonnée sur de bons chemins le plus souvent ombragés. Au gré du parcours découverte de fontaines, de lavoirs, de mares, de la Dame de Chambrille et de la forêt de l'Hermitain, sans oublier un parcours sauvage le long du ruisseau des Grenats.

Fiche technique

1141692
Création :
Mise à jour :
Dernier avis :
  • Pédestre
    Activité : Randonnée Pédestre
  • ↔
    Distance : 9,64 km
  • ◔
    Durée moyenne : 3h 00 
  • ▲
    Difficulté : Moyenne

  • ⚐
    Retour point de depart : Oui
  • ↗
    Dénivelé positif : + 96 m
  • ↘
    Dénivelé négatif : - 90 m

  • ▲
    Point haut : 173 m
  • ▼
    Point bas : 88 m

Photos

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Description de la randonnée

(D/A) Emprunter le chemin qui part au Nord-Ouest en direction des éoliennes. Prendre ensuite le premier chemin à droite. Longer un étang à main gauche et arriver au lavoir-fontaine de Savrelle (tables de pique-nique).

(1) Au croisement, tourner dans le chemin de gauche et s'éloigner du village de Savrelle. Ignorer un départ de chemin à droite et descendre jusqu'à une petite route. Suivre celle-ci à droite.

(2) Dans le virage à droite, suivre sur la gauche le chemin dit des Combes. Remonter doucement le vallon des Combes où coule la Savrelle. Peu avant les maisons de la Garennerie, voir à gauche la fontaine qui coule dans un trou muré de pierres. Tourner ensuite à gauche dans une petite route en légère descente (dite Chemin de la Garennerie).

(3) Aux dernières maisons, tourner à droite dans le Chemin des Champs Trétau (rue goudronnée). Au bout suivre à droite un chemin enherbé. Ignorer un chemin venant de la droite et noter à gauche un petit ouvrage en pierres de taille à quelques mètres dans un pré à main gauche qui marque l'emplacement d'une source. Plus loin, le chemin longe une fontaine sous les arbres.

(4) À l'intersection suivante, prendre à gauche un chemin en descente. Après quelques virages, parvenir à une sorte d'allée à plat. Au bout de cette "allée", tourner à droite dans un chemin (ligne à haute tension). Aboutir à un croisement situé à côté d'un étang dit de Font Renée.

(5) Prendre le chemin à gauche (Est). Monter et arriver rapidement à un espace dégagé sur la gauche avec de belles vues sur la vallée de la Sèvre Niortaise. Continuer au Sud-Ouest en descente douce et longe en alternance des parcelles cultivées dégagées dans un bois (près, anciennes vignes, etc.). Cette zone est appelée les Plans Bois. Aboutir à la route D5 et la suivre à droite sur une cinquantaine de mètres (prudence, circulation abondante par moment).

(6) Traverser prudemment la route et emprunter le chemin en pierres sur la gauche (Est). Descendre jusqu'à un pont en pierres sur le Ruisseau de Chambrille. Avant le pont, tourner à droite dans le chemin ombragé et longer le ruisseau à main gauche.

(7) Sur le côté gauche du chemin une pancarte indique la direction de la Maison Blindée. Continuer encore quelques mètres tout droit pour aller admirer la Dame de Chambrille. Revenir sur ses pas.

(7) Tourner à droite et franchir le Ruisseau de Chambrille grâce à une poutre (un peu b7ranlante mais très solide). Éventuellement en cas de basses eaux un passage à gué se trouve sur la droite de la poutre. Une fois de l'autre côté du ruisseau, prendre le sentier vers la droite. Contourner le flanc de colline et suivre, en le surplombant, le Ruisseau des Grenats.

(8) Au bout du chemin, virer à droite et franchir à gué le petit Ruisseau des Grenats. Remonter tout droit le flanc du vallon jusqu'à rejoindre le plateau. Prolonger sur un chemin à la pente beaucoup plus modérée. Au bout, tourner à gauche et passer devant la grille de l'entrée principale du Logis de Trémont.

(9) Un peu plus loin, tourner à droite dans un chemin qui ne tarde pas à descendre puis à longer le Ruisseau de Chambrille. Franchir le ruisseau et, à la fourche immédiatement après, prendre à gauche le chemin en légère montée. Traverser avec prudence une petite route, continuer dans le chemin en face et, presque aussitôt, obliquer à gauche dans un chemin qui contourne un grand champ. Se diriger Ouest-Sud-Ouest vers la Forêt de l'Hermitain.

(10) Virer à droite (Nord) et demeurer en lisière de forêt. À la Route forestière de Chambrille, effectuer un gauche/droite pour suivre un sentier dans la forêt. Déboucher dans la Route forestière de l'Hermitain et la suivre à droite. De nouveau en lisière de forêt, prendre le chemin à gauche (Nord-Ouest). Traverser la D5 (prudence) et continuer en face dans la petite route qui va vers le village de Savrelle (D/A).

Points de passages

  1. D/A : km 0 - alt. 165 m - Parking dans le virage de la route de Savrelle
  2. 1 : km 0.47 - alt. 160 m - Croisement de chemins
  3. 2 : km 1.58 - alt. 146 m - Départ de chemin
  4. 3 : km 2.56 - alt. 142 m - La Garennerie
  5. 4 : km 3.17 - alt. 142 m - Intersection
  6. 5 : km 3.75 - alt. 112 m - Étang Font Renée
  7. 6 : km 5.06 - alt. 114 m - Traversée de la D5
  8. 7 : km 5.67 - alt. 95 m - Accès à la Dame de Chambrille
  9. 8 : km 6.53 - alt. 122 m - Gué sur le Ruisseau des Grenats
  10. 9 : km 6.96 - alt. 166 m - Trémont
  11. 10 : km 8.49 - alt. 171 m - Forêt de l'Hermitain
  12. D/A : km 9.64 - alt. 165 m - Parking dans le virage de la route de Savrelle

Informations pratiques

Le point de stationnement se situe dans un virage à angle droit de la petite route qui dessert le village de Savrelle (première route à gauche en venant du carrefour des doutes D10 et D5 dans la forêt de l'Hermitain et en allant en direction de la Mothe Saint-Héray par la D5).

Cette randonnée en terrain varié nécessite d'être très bien chaussé.

Ce parcours non balisé ne présente pas de réelles difficultés. Il emprunte par moment des portions balisées en J4aune. En conséquence il est conseillé de suivre les indications de ce descriptif et de la carte en y alliant une lecture des paysages traversés. Les indications de distance depuis le point de départ, voire les coordonnées GPS des points de passage (départ inclus) peuvent également faciliter le repérage du randonneur.

Randonnée réalisée par l'auteur le 10 mai 2018

A proximité

La Dame de Chambrille
La légende de Chambrille
Source : Légende écrite par H.Caillon (éditée en 1885).
Jadis, aux abords de la source du ruisseau de Chambrille, qui se jette dans la Sèvre à la Mothe-St-Héray, s’élevait le château de Font Quérré. Le châtelain propriétaire des lieux, Amaury, avait une fille d’une grande beauté qu’il avait prénommée Berthe.
Celle-ci tomba amoureuse de son jeune voisin Guy de Trémont, et l’amour de Guy pour Berthe était réciproquement tendre et passionné. Les jeunes gens commencèrent à vivre intensément ce grand amour, se firent des tas de promesses rimant avec "toujours" dans la belle inconscience de leur jeunesse.
Le Seigneur voisin, tenant la place de La Mothe-St-Héray, le Baron Tutebert de Chambrille, compagnon d’arme et ami d’Amaury, demanda à celui-ci la main de Berthe et l’obtint. En ces temps reculés, les filles devaient se soumettre aux ordres de leurs pères. Berthe de Font Quérré et Guy de Trémont en furent effondrés de douleur. Berthe devint donc Madame de Chambrille, par son mariage avec le Baron.
Quelque temps plus tard, les deux jeunes gens ne purent résister à la fougue de leur passion amoureuse et se donnèrent rendez-vous la nuit, à mi-chemin entre leurs demeures respectives, dans la vallée, près du ruisseau.
Les rendez-vous se multiplièrent, les amants prolongeaient leurs ébats dangereusement jusqu’à l’aube, et ne se quittaient que lorsqu’ils entendaient le chant du coq du Payré, le plus matinal de tous.
Les absences nocturnes de Berthe, furent malheureusement découvertes par Tutebert qui se montra fort soupçonneux. Après avoir mené une rapide enquête, il alla se cacher près du lieu de rendez-vous des deux amants juste après soleil couché pour leur tendre une embuscade.
Un moment plus tard, au clair de lune, il put vérifier que ses soupçons étaient fondés, et fou de rage, il se jeta sur eux et les poignarda. Berthe de Chambrille en fut clouée sur place et se pétrifia. Elle devint le rocher qui porte son nom désormais : La Dame de Chambrille.
Guy de Trémont, mortellement blessé se traîna comme il put en remontant la vallée perpendiculaire à celle de Chambrille pour rentrer en son logis, laissant sur son passage le ruissellement de son sang. Ces gouttes de sang devinrent des petits grenats, cailloux charriés depuis ce temps par le ruisseau qui a creusé la vallée, et qui lui ont donné le nom de Vallée aux Grenats. Guy, ayant perdu tout son sang, mourut non loin de son logis de Trémont.
Depuis lors, malgré tout, le ruisseau des Grenats vient mêler ses eaux au ruisseau de Chambrille, comme si, au-delà de la les deux jeunes amants continuaient à s’unir et à se prodiguer de douces caresses.

La Mothe Saint-Héray
Histoire
Le duc de Joyeuse fait massacrer 800 huguenots, le 21 juin 1587 (dit massacre de Saint-Éloi).
Mai 1682 : destruction du temple protestant par Louis XIV. Voir Politique anti-protestante de Louis XIV.
La commune, comme certaines autres du département, a la particularité de posséder, en conformité avec les dispositions d'une loi impériale, deux cimetières, l'un catholique, l'autre protestant (jouxtant un nouveau cimetière "multicultes") en plus bien sûr des nombreux cimetières privés familiaux créés dans leurs propriétés, aux XVème et surtout au XIXème siècle, par les descendants de huguenots, initialement écartés, au temps des persécutions religieuses et des "dragonnades" du temps de Louis XIV, des cimetières catholiques.

Patrimoine, tourisme et culture
L'Orangerie
Ce long bâtiment à deux niveaux en pierre et brique de style Louis XIII, ancienne dépendance de l'ancien château des Baudéan-Parabère - une dame de Parabère fut maîtresse de Philippe d'Orléans, régent de France - puis des Carvoisin, fut construite de 1632 à 1634 par Nicolas Tillon, maître-maçon de Richelieu (37).
Un jardin à la française avec grand canal au sud devant les deux pavillons y fut créé (cf. l'étude historique de Charlotte Pon-Willemsen publiée par la S.H.S.D.S.).
Après avoir alloué ce domaine au prince Murat qui donna de grandes fêtes dans l'orangerie jusqu'à son départ avec son épouse Caroline Bonaparte pour régner à Naples, Napoléon Ier la donna au général Georges Mouton, qu'il fit comte de Lobau - avant d'être élevé par Louis-Philippe Ier successivement aux dignités de maréchal (1831) puis de pair de France (1833) - en instituant un majorat sur la terre de la Mothe ; celui-ci mort sans héritiers en 1838, le domaine fit retour à l’État, qui le mit en vente en détail.
S'ensuivit en 1842 la démolition quasi totale du château médiéval que les vues du xixe siècle montrent cerné de douves en eau, dont subsistent quelques bâtiments, le plus important étant l'ancienne orangerie et ses deux pavillons symétriques qui, vendus à d'autres personnes, échappèrent à ce sort ; mais en 1925 l'orangerie fut partiellement démontée pour être transportée outre-Atlantique, chose qui fut interrompue par l’État.
Vestiges visibles du mobilier de la demeure, le tableau d'Abel Grimou Le Marquis d'Artaguiette en buveur (début XVIIIe siècle) ainsi qu'un ensemble de lambris peints du XVIIe siècle sont conservés au musée d'Agesci à Niort.
Restaurée à partir de 1997 et agrémentée d'un jardin à la française créé sur ce qui était devenu une cour, et d'un canal, l'ancienne orangerie est le théâtre de nombreuses manifestations culturelles et peut être aussi louée pour des évènements familiaux. L'exposition Nouvelles métamorphoses a présenté des œuvres de l'artiste contemporain Bernard Bourgeois en 2017.

Chemins et sentiers de randonnée
"Dame de Chambrille", vallée de la Sèvre, forêt de l'Hermitain à découvrir à pied ou en VTT. Topos-circuits au syndicat d’initiative au Moulin du Pont l'Abbé. En particulier le sentier remarquable qui permet de parcourir à pied La Mothe-Saint-Héray, du Moulin du pont l'Abbé à l'Orangerie.

Le moulin du Pont l'Abbé
Ce moulin dont on trouve trace dès le XIIe siècle, est un des nombreux moulins à eau qui étaient installés sur la haute Sèvre Niortaise. En 1809, lors des recensements des moulins, on comptait 13 moulins sur la commune de La Mothe-Saint-Héray, 7 sur la commune d'Exoudun. Au XVIIe siècle et XVIIIe siècle, ces moulins produisaient, à partir des blés de grande qualité cultivés à proximité, une farine renommée (les minots). La farine regroupée à Bagnault et mise en sacs était transportée à dos d'âne au port de Niort. De là, elle était acheminée par bateau à Marans et à La Rochelle. Jusqu'au XVIIIe siècle, le moulin l'Abbé réduisait en poudre des écorces de chênes ou de châtaigniers. Ce tan était utilisé pour le tannage des peaux. Il fut transformé en moulin à blé au début du XVIIIe siècle. Agrandi au XIXe siècle, il suivit les progrès techniques de la meunerie et fut rénové par le meunier Ludovic Gelin entre 1911 et 1936.
Le moulin du Pont l'Abbé, acquis par la commune, siège du syndicat d'initiative et musée, est remarquable. C'est une visite à recommander pour petits et grands. Ses installations, la grande roue hydraulique, les meules, les trieurs, les blutoirs, le rhéostat et le régulateur à boule, sont toujours en état de marche.

La Fouace Mothaise
Rendue célèbre par Rabelais dans Gargantua, la fouace se retrouve dans diverses régions de France et même en Italie et en Espagne. D’origine latine “panis focacius” voulant dire littéralement “un pain cuit sur un foyer ou sous les cendres d’un feu”, elle se déguste salée (la fougasse, la fouée) ou sucrée (la fouasse, ou la fouace). Si cette dernière semble d’origine aveyronnaise, on la trouve sous d’autres appellations : la fouace de Caen, la fouasse nantaise... et la fouace du Poitou.
La fouace, de Bagnault à La Mothe-Saint-Héray A l’origine, les fouaces étaient fabriquées à Bagnault (commune d’Exoudun) avant d’émigrer en 1902 à La Mothe-Saint-Héray. Dès le Moyen-Age, Bagnault était une plaque tournante importante pour le commerce des blés, des farines, du sel et pour ses fouaces. Les blés du Poitou étaient transformés en farine dans les moulins installés sur la Sèvre Niortaise (en 1716, on comptabilisait 120 moulins situés dans un rayon d’une lieue autour de La Mothe-Saint-Héray). Les sacs de farine, appelés “les minots de Bagnault” étaient transportés à dos de mulets jusqu’à La Rochelle, Rochefort... pour approvisionner la façade Atlantique mais aussi les Antilles et les Amériques.
Le retour de la côte se faisait avec du sel qui transitait par Bagnault avant d’être livré dans le reste du territoire. La fouace de Bagnault a su tirer profit de ce dynamisme économique. Renommée depuis le Moyen-Age, la fouace est une sorte de pain brioché mais le secret de sa fabrication est jalousement gardé secret, la recette de la fouace étant vendue avec le fonds de commerce. La dernière pâtisserie fabriquant artisanalement des fouaces est située à La Mothe-Saint-Héray.
Créée en 1982, la Confrérie de la Fouace Mothaise intronise chaque année de nouveaux fouaciers.
La fouace se déguste en part ou en tranche. Nature, avec du beurre, de la confiture, du miel, des fruits ou de la crème. Grillée pour accompagner le foie gras, le saumon fumé ou le chèvre chaud. A l’apéritif avec l’Hypocras, le Pineau des Charentes...
(Extrait de la fiche de randonnée "La vallée de Chambrille" édité par le Fédération Française de Randonnée des Deux-Sèvres.)

Avis et discussion

4.4 / 5
Sur la base de 3 avis

Fiabilité de la description
4 / 5
Facilité à suivre l'itinéraire
4.3 / 5
Intérêt du circuit de randonnée
5 / 5

Note globale : 5 / 5

Date de la randonnée : dimanche 14 avril 2024
Fiabilité de la description : ★★★★★ Très bien
Facilité à suivre l'itinéraire : ★★★★★ Très bien
Intérêt du circuit de randonnée : ★★★★★ Très bien
Circuit très fréquenté : Non

Rando idyllique dans le calme le plus total et avec des paysages superbes sur tout le trajet.
A signaler pour info : au début du point 7, le ruisseau de Chambrille se traverse maintenant très bien sur un petit pontet. Ensuite, à partir du 8, bien laisser le ruisseau des Grenats à main droite. On le traverse seulement au bout (comme indiqué sur le plan) et sur un arbre large et bien positionné (le ruisseau est d'ailleurs très étroit).

Note globale : 4.3 / 5

Date de la randonnée : dimanche 04 septembre 2022
Fiabilité de la description : ★★★★☆ Bien
Facilité à suivre l'itinéraire : ★★★★☆ Bien
Intérêt du circuit de randonnée : ★★★★★ Très bien
Circuit très fréquenté : Non

Circuit ombragé et agréable.

Merci pour ton commentaire Tchafac. pourrais-tu préciser à quels endroits le descriptifs pourrait être amélioré par l'auteur ?

Nathalie
Modératrice Visorando

Note globale : 4 / 5

Date de la randonnée : dimanche 08 juillet 2018
Fiabilité de la description : ★★★☆☆ Moyen
Facilité à suivre l'itinéraire : ★★★★☆ Bien
Intérêt du circuit de randonnée : ★★★★★ Très bien

Quelques descriptions de directions ne sont pas très claires. Heureusement que le GPS de l'application nous a donné un coup de main.
Promenade très agréable et bien ombragée. La dame de Chambrille, ses coteaux et ses ruisseaux aux pierres scintillantes restent magiques pour petits et grands.

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