La Montagne de Couspeau et le Grand Delmas depuis les Tonils

À environ 3,5 km de Bourdeaux en direction de Crupies (D 70), prendre à gauche la D 195 en direction des Tonils.
Traverser le hameau, tourner à gauche immédiatement aux dernières maisons (ne pas traverser le ruisseau du Liouroux) et se garer à droite 100 m plus loin au panneau d'informations touristiques sur le Pays de Dieulefit et Bourdeaux.

Marquage Jaune épisodique tout le long du tracé

(D/A) Du parking, continuer la route en direction du Nord (Chemin de Chirol). Après 650 m, arriver à une bifurcation.

(1) Prendre à droite. Après une petite descente et un bâtiment à gauche, la route devient une piste carrossable. La poursuivre sans se préoccuper d'éventuels chemins à droite ou à gauche. Après quatre lacets et environ 1,8 km, arriver à une bifurcation à quasi hauteur des habitations de Chirol.

(2) Prendre le chemin carrossable de droite (panneau propriété privée). S'ensuit une montée assez régulière, ponctuée de lacets. Après 3,5 km environ et une très longue ligne droite, arriver à une bifurcation (absente de la carte)

(3) Poursuivre par le chemin de gauche (chemin de droite balisage Jaune barré). Après encore quelques lacets que l'on peut couper à l'arrivée du Pré du Bœuf, parvenir au niveau de la bergerie (non marquée sur les cartes).

(4) Poursuivre vers les crêtes en direction du Nord-Ouest et du Grand Delmas. Le sentier n'est pas toujours bien marqué aux alentours de la bergerie, mais devient bien visible le long des crêtes.

(5) Laisser à droite le chemin qui sera emprunté au retour et arriver au Sommet du Grand Delmas (cairn).

(6) Revenir sur ses pas.

(5) Ne pas descendre à la bergerie, et rester sur les crêtes. Le sentier va, durant environ 5 km, parcourir la Montagne de Couspeau, en passant par la Grande Plaine, le Col Puzaou, Chabrette et la Violette. Arriver au cairn marquant le col avant Serre Délégué.

(7) Prendre le sentier à droite (peu visible si les herbes sont hautes...) en direction du Sud-Ouest, en essayant de repérer les cairns disséminés deci-delà, ainsi que des marques Jaunes. Le sentier est plus visible en arrivant dans la forêt, et aboutit à une clairière avec table et bancs aménagés par les chasseurs.

(8) Prendre la piste carrossable qui mène à cette clairière. Après une très longue ligne droite et deux lacets, cette piste arrive au Col Soubeyrand, une trentaine de mètres après une barrière.

(9) Suivre la piste de droite (barrière). Après environ 1 km et une épingle, arriver à une bifurcation au niveau de la Ferme du Col (barrière).

(10) Prendre la piste à droite. Après une longue ligne droite, dans l'épingle, virer à gauche (barrière sur le chemin de droite), et arriver à Magnan (panneau en hommage à Konrad Spittel).

(11) Poursuivre la piste à droite, et après environ 1,5 km et plusieurs lacets, arriver à un croisement.

(12) Poursuivre tout droit, la piste longeant désormais le Ruisseau de Souleure, et regagner les Tonils (D/A).

Pas de point d'eau sur le trajet.

Ne pas faire cette randonnée en période d'estive du 20 mai au 31 octobre : montagne interdite par le propriétaire en raison des troupeaux de moutons et des chiens de protection des troupeaux.

Le sentier à partir du (7) jusqu'à l'entrée de la forêt peut être très difficilement repérable si les herbes le cachent, il est conseillé alors :
- soit de se guider avec un GPS
- soit de faire la randonnée en sens inverse, car il n'y a alors aucune difficulté, en sortant de la forêt, pour se repérer et gagner les crêtes à vue.

Il est possible d'éviter l'aller-retour au Grand Delmas (en se privant de la vue unique sur les Trois-Becs...), en joignant directement les crêtes depuis la bergerie au (4).

La vue depuis la Montagne de Couspeau est exceptionnelle : par temps clair sont visibles tous les massifs de la région (Vercors, Dévoluy, Ventoux, Massif Central), avec les Trois Becs presque à portée de main...

Au ::11:, on pourra lire avec intérêt le panneau en hommage à Konrad Spittel : prisonnier de guerre en 1945 dans la région, il s'y installa, s'y maria, œuvra pour sa ferme, le reboisement de la forêt et l'accueil de jeunes musiciens en colonie d'été avant la construction du Centre Musiflore à Crupies.