La Rhune depuis la commune d'Ascain

Depuis Saint-Jean-de-Luz (sortie n°3 de l'A63), suivre la D918 en direction d'Ascain et Saint-Pée-sur-Nivelle. Rejoindre le centre-ville d'Ascain. Tourner à gauche, sur la place de la mairie et de l'église (direction Sare) et, plus loin, tourner à gauche, en direction du pont romain. Se garer sur le parking, à gauche, d'où démarre la randonnée.

(D/A) Sortir du parking et tourner à droite pour remonter la rue. À l’intersection, poursuivre en face, Route de Martzenea, jusqu'au cimetière.

(1) Tourner à droite, vers l’église et longer celle-ci à main droite.

(2) À l'angle, tourner à gauche et traverser la rue pour passer devant la mairie. Poursuivre entre deux parcelles agricoles et, face à une propriété, tourner à droite, au niveau de lauzes. Le sentier longe une haie et débouche sur une route.

(3) Tourner à gauche. Prendre à droite un sentier caillouteux. Poursuivre, en sous-bois, et tourner à droite, sur une piste. Au bout, continuer sur un sentier encaissé. Passer un portillon et tourner à gauche, sur une piste, jusqu'à approcher une habitation.

(4) Emprunter un sentier qui monte à droite et qui débouche à côté d’un terrain de moto-cross.

(5) Prendre à gauche, et monter rapidement à droite, après une piste. Le sentier rejoint un large chemin.

(6) Le suivre, en montée, pour décrire un grand lacet dans la pente d'ajoncs et de fougères. Entrer ensuite dans le Vallon des Trois Fontaines, et découvrir le sommet de la Rhune. Continuer sur le large chemin, après un cayolar (abri de berger) et ses deux hêtres. Dépasser un ruisseau (prunier et falaise) pour arriver à une intersection (388 m).

(7) Prendre le sentier en face, et poursuivre sur un sentier caillouteux, en montée. Traverser un ruisseau et continuer de le longer sur sa rive droite. Passer quelques blocs rocheux, jusqu'à rejoindre une cabane de berger. La laisser sur sa gauche pour continuer l'ascension, en face, jusqu'au GR^®10.

(8) Poursuivre à droite, sur ce dernier, jusqu'à rejoindre le Col d'Errepausu.

(9) Au col, prendre le chemin de gauche, entre les arbres. L'ascension finale est à découvert, et plus raide. Suivre les lacets jusqu'au sommet de la Rhune, en évitant de couper les virages pour limiter l'érosion. Traverser la voie ferrée, puis arriver au sommet (905 m).

(10) Après avoir profité du panorama et des terrasses (905 m), redescendre à Ascain, par le cheminement inverse de l'aller. (D/A)

Balisage : Jaune

Equipements et services : point d'eau, sanitaires, point alimentation (épicerie, restauration)

(7) Le cayolar :
Le cayolar désigne, dans la langue basque, la cabane du berger située en altitude. Des murs assemblés en bloc de grès de la Rhune, de larges dalles en pierre posées sur une solide charpente en bois, le cayolar est une cabane d'appoint qui fut longtemps utilisée par les éleveurs. Un abri rudimentaire mais très utile sur ces hautes terres, de tout temps vouées au pastoralisme.

(7) Les blocs de poudingue :
Outre les grès rouges de la Rhune, les formations rocheuses en poudingue sont également emblématiques du massif. Ce sont des roches détritiques (ou conglomérats) constituées de galets roulés dans les rivières et sédimentés dans des fosses peu profondes, avec un ciment naturel à base d'argiles. Le nom poudingue résulte de la ressemblance avec le célèbre pudding anglais, les éléments ronds rappelant les raisins.

(9) Zones humides et plantes voraces :
À l'intersection des chemins, un ruissellement perpétuel assure le maintien d'une zone humide. Les mousses et sphaignes tapissent ce sol spongieux, mais on peut aussi débusquer la présence de droséras, des petites plantes protégées qui ont la particularité d'être insectivores. Plus de 50 % du territoire de Pays Basque est couvert par le dispositif Natura 2000 dont le massif de la Rhune. Ce dispositif vise à conserver un certain nombre d'habitats et d'espèces désignés par l'Europe pour leur rareté ou leur vulnérabilité, tout en tenant compte des pratiques humaines auxquelles ils sont profondément liés.

(10) L'obélisque en hommage à Eugénie de Montijo :
L'impératrice Eugénie de Montijo, épouse de Napoléon III, aimait beaucoup le Pays Basque, et y séjournait souvent à Biarritz en compagnie de sa suite. Une excursion à pied et à dos de mulet fut organisée le 30 septembre 1859 ; l'obélisque en célèbre l'épopée. En 1908 naît l'idée de construire un chemin de fer. Les travaux débutent 4 ans plus tard, ils dureront 12 ans avec des suspensions dues à la guerre et des incidents techniques.