La Suze-sur-Sarthe historique

(D) Départ du 8-14 Rue de Roëzé.
Continuez Rue de Roëzé en passant devant le cimetière puis tournez à gauche dans la Rue du Faubourg Saint-Michel où vous prêtez une attention particulière au numéro 1.

(1) Tournez à droite dans la Rue du 8 mai. Virez à gauche pour longer la voie du chemin de fer et tournez de nouveau à gauche à "l'écluse" le long de la Sarthe. Traversez la Sarthe par le pont.
Au bout du pont, tournez à droite dans la Rue du Moulin.

(2) Arrêtez-vous quelques instants au numéro 3 Rue du Moulin et poursuivez jusqu'au moulin au bout de la rue.
Revenez sur vos pas et empruntez sur le côté droit la petite ruelle large de moins d'un mètre pour quitter la Rue du Moulin.
Tournez à droite dans la Rue Basse.

(3) Juste après la grande bâtisse au 16-18, rejoignez la gare par la Rue du Champ du Plaisir.

(4) Depuis la gare, vous pouvez rejoindre Le Mans ou Sablé en train depuis 1863. Sortant de la gare, prenez sur votre droite, puis à gauche, le boulevard Henri Wille. Au passage, vous vous arrêterez un instant devant le numéro 6.

(5) Allez tout droit. Au prochain carrefour, sur votre gauche, faites une pause devant la maison face à l'école.

(6) Continuez à droite par une rue courbe (grande Rue) qui devait correspondre à un ancien fossé de la forteresse médiévale.

(7) Après le numéro 34 (maison où Aristide Trouvé Chauvel a vécu) et la Poste, tournez à droite puis à nouveau à droite dans la Rue des Ormeaux. Virez à gauche dans la Rue du Collège. .

(8) Prenez la Rue du Général Leclerc à gauche puis tournez successivement à droite Rue Creuse puis à gauche Rue Maurice Loutreuil, à droite Rue Henri Dunant

(9) Tournez à droite Rue Joël Le Theule, à gauche au rond-point des Pompiers, Rue des Cèdres.

(10) Virez à gauche au rond-point de la station d'épuration, Route de Saint-Jean-du-Bois, tout droit sur la D229 / Chevreneux et enfin Sainte-Anne-du-Gué.
Attention : circulation automobile.

(11) Revenez sur la D229 , suivez-la à gauche et tournez à gauche au niveau du lieu-dit la Grande Forêt jusqu'à l'Étoile.

(12) Virez à gauche Rue de Malicorne. Passez la Maladerie. Prenez à droite Route de Mezeray puis à gauche les Basses Fontenelles / Le petit Chardonneret.

(13) Partez de nouveau à gauche et continuez à gauche Route de Foulletourte.
Effectuez un aller/retour sur la droite à la Chapelle Notre-Dame des Bois.
Attention : circulation automobile.

(14) Continuez sur la D31 en direction de La Suze : route de Foulletourte, passez devant la Gendarmerie au lieu-dit la Vivancière et une fois Rue Saint-Nicolas, tournez à droite dans la Rue d'Angleterre.
Prenez la D 289 (route de Parigné-le-Pôlin) - Rue des Vergers à gauche où vous pouvez apercevoir sur le bord de la route un puits ne possédant qu'une seule ouverture au niveau du numéro 7.

(15) Continuez la Rue des Vergers puis prenez Rue Jules Livier. Tournez à droite dans la Rue des Tanneurs en direction de la Maison de retraite.
Ensuite, tournez à gauche dans la Rue de l'Église.

(A) C'est dans la Rue de l'Église que se situe le château de La Suze et son église. La place du Marché est celle où se tient l'église.

Note : Possibilité de rejoindre le (D) en traversant La Sarthe par la rue du Pont. Passer au (1), puis 3 ème à droite vers le (D) du 8-14 Rue de Roëzé.

Vous pouvez vous garer Avenue de la Piscine (GPS : N 47°53'21.1128" E 0°1'59.6604).
Pour rejoindre le départ au 8-14, Rue de Roëzé, prendre tout droit l'Avenue de la Piscine (passez devant la Ruelle du Port à votre gauche) puis à droite dans la Rue du 11 Novembre (attention si vous passez devant l'ancien cimetière, c'est que vous avez continué trop loin) et de nouveau à droite dans la Route de Roëzé.

Si vous êtes garés Place du Marché au centre de La Suze-sur-Sarthe, traversez la Sarthe par le pont pour rejoindre le départ en suivant les indications de l'arrivée (A) .

Dans le cas où vous partez depuis la gare de La Suze-sur-Sarthe, vous pouvez commencer le circuit à partir du numéro (4).

Au Moyen-âge, la seigneurie de La Suze s'étend le long de la Sarthe depuis la région de Sablé jusqu’au Mans. Le château est lié au contrôle du pont sur la rivière, ce qui permet aux seigneurs de bénéficier des taxes de péage. La forteresse actuelle date du XVe siècle qui succède à château plus ancien comme le dévoile encore l'organisation spatiale. En effet, la forme ovale gardé de la Rue du Jardinet et de la Grande Rue sont les traces de l'enceinte médiévale enserrant la motte féodale. Au XIXe siècle, le château abritait l'hôtel de ville, le prétoire et la gendarmerie.

(D) 8-14 Rue de Roëzé : ces maisons mitoyennes en brique sont des logements d'ouvriers classiques comprenant à l'origine deux pièces d'habitation.

Faubourg Saint-Michel : quartier des activités artisanales comme la tannerie. D'ailleurs, un four à poterie a été déplacé de là en 1838.

(1) Au numéro 1 de la rue du Faubourg Saint Michel se tient une niche. Dedans se trouvait une statue issue des ateliers Tessier à Malicorne qui a été retirée pour ne pas subir de dégradations.

(2) Avec une toiture très pentue, au 3 Rue du Moulin se tient l'une des plus anciennes constructions civiles du bourg. Quelques petites ouvertures subsistent sur le pignon mais la façade Sud a été obstruée, ce qui empêche une datation précise du bâtiment.

Au bout de la Rue du Moulin, jetez un œil sur l'un des moulins de la ville cités dans un texte de 1298. Au XIXe siècle, la minoterie Métivier et Olivier exploite le moulin qui est ensuite vendu en 1921 par la société des Grands Moulins de Saint-Georges. Il sert après de centre de distribution électrique puis de fabrique de matières plastiques.

(3) Surplombant la vallée de la Sarthe, la grande bâtisse au 16-18 Rue Basse appartenait à une famille de tanneurs au XIXe siècle. Aujourd'hui, la maison est séparée en deux habitations.

(4) La ligne de chemin de fer Le Mans - Sablé correspond à la poursuite du réseau depuis Le Mans où le train est arrivé en 1854.
Dans cette gare, un château d'eau SNCF de 1863 permettait d'alimenter les locomotives à vapeur.

(5) La maison construite au 6 Boulevard Henri Wille par l'entreprise suzeraine Hervé pour un photographe de la ville désirant y passer sa retraite est représentative des habitations de la veille de la Seconde Guerre mondiale. La partie supérieure est ornée d'un faux colombage peint en rouge et les balustrades des fenêtres sont en bois.
Continuez par une ue courbe qui devait correspondre à un ancien fossé de la forteresse médiévale. Nommée Grande rue, cette artère s'est développée dans la 1ère moitié du XIXe siècle en même temps que le quartier de la gare.

(6) Face à l'école, la grande maison ouvrant sur un parc au 4 Grande Rue était habitée au XIXe siècle par des membres de la bourgeoisie suzeraine. En prêtant attention aux lucarnes de ses mansardes, observez une décoration aux motifs végétaux.

(7) 34, Grande Rue : maison où Aristide Trouvé Chauvel a vécu.
Fils d'un ouvrier tanneur de la ville, il devient en 1833 négociant en draps au Mans. Il est maire du Mans de 1840 à 1843. Après 1848, il est préfet de la Seine puis ministre des Finances. Après l'élection de Louis Napoléon Bonaparte, il revient dans la commune s'occuper de la tannerie familiale. Suite au Coup d’état du 2 décembre, il organise des barricades et refuse l'Empire. Condamné à la déportation en Algérie, il réussit à se réfugier à Jersey puis à Constantinople et meurt en 1883.

(8) Dans la rue du Général Leclerc se trouve l'école de la Renardière qui a été réalisée par l'entreprise Paul Esnault. D'un plan classique conçu par l'architecte Levesque (auteur de nombreux bâtiments administratifs au XXe siècle), le logement du directeur touchait aux deux salles de classe. Les logements de fonction accueillant les instituteurs étaient à l'étage.

(11) Le Pont de Chemin de fer est visible au lieu dit Sainte-Anne-du-Gué. C'est un vestige de la ligne Le Mans - La Flèche (sous-préfecture de la Sarthe), fermée pour manque de rentabilité puisque La Flèche n'a pas connu un fort développement économique.

(14) Ancien lieu de culte, l'autel de la Chapelle Notre-Dame des Bois reposerait sur la souche d'un vieux chêne. Depuis fort longtemps, les pèlerins s'y rendent pour implorer tout spécialement la Vierge en faveur des soldats. Des ex-voto sont placés sur les murs et des médailles militaires exposées. La partie Ouest est la plus ancienne et son chevet plus tardif remplace sans doute une construction d'époque romane. Les baies ont été ouvertes plus tard et possèdent des grilles métalliques réalisées par un forgeron local. Au XIe siècle, la chapelle est donnée à l'abbaye de La Couture par Lon de Roëzé.

(15) Le secteur étant proche de la rivière et certaines maisons ne possédant pas leur propre puits, le puits placé sur le bord de la route de Parigné-le-Pôlin, au niveau du 7, rue des Vergers, permettait aux habitants du quartier de s'approvisionner en eau.

(A) L'église Saint Julien est l'ancienne chapelle du château dont la crypte et le chevet sont les parties les plus anciennes. Du fait du déclivité du terrain, le chevet de l'église très massif est assez haut et d'importants contreforts en roussard à gros grains en contrôlent la poussée. Parmi les rares cryptes du département, ce petit édifice voûté soutenu par deux énormes piliers en roussard et en grès est le lieu de sépultures des seigneurs de la Suze qui reposaient dans des cercueils de plomb, eux-mêmes placés dans des cercueils de bois. Les ossements ont été dispersés et le plomb récupéré lors de la Révolution. La crypte sert alors de cellier pour les particuliers. Au cours du XIXe siècle, l'église a subi une importante restauration lui ôtant son caractère ancien et détruisant l'homogénéité de l'ensemble. Le clocher était alors en campanule. Sur les murs de la nef de l'église (remarquable d'après les écrits antérieurs à la restauration), plusieurs épitaphes du XVIIe siècle sont apposées. Ces inscriptions proviennent de religieux ou de notables de la paroisse comme par exemple Michel Huard, prêtre de la paroisse décédé le 10 avril 1639. Désormais à l'intérieur de l'église (auparavant au-dessus du portail Nord), certaines parties de la statue de la Vierge sont abîmées. Sur le bras droit de Marie, un Christ est installé, une main appuyée sur son sein.