La Vallée des Coudrières

(D/A) Quitter le point de stationnement et revenir à la Rue de l'Église (route D44). Tourner à droite en direction de Pouffonds.
Suivre avec prudence la route D44, passer devant le calvaire et, à la fin du virage vers la droite de la route, tourner à gauche dans un chemin forestier.
Le chemin forestier traverse les Bois de Saint-Génard quasiment à plat. Le chemin est en surplomb du ruisseau des Coudrières.
Plus loin, le chemin est bordé à main droite par les Grands Champs et finit par arriver au hameau des Brousses.
En passant la première habitation, le chemin se transforme en route goudronnée.
Continuer sur la route qui contourne des bâtiments jusqu'au croisement avec un chemin d'exploitation sur la droite.
À la route, tourner sur la gauche, poursuivre sur celle-ci jusqu'au chemin d'exploitation suivant sur la gauche.

(1) Tourner dans le chemin d'exploitation entre deux bâtiments (avant le carrefour de routes en T).
Après environ cent cinquante mètres, le chemin tourne à angle droit vers la gauche et se poursuit entre deux haies. À partir de là, il descend vers le ruisseau intermittent des Coudrières au fond du vallon.
Franchir le ruisseau et remonter vers le lieu-dit les Coudrières occupé par une exploitation agricole importante. Une source se trouve sur la gauche du chemin juste avant d'arriver à la ferme.

(2) Le chemin passe entre l'ancien corps de ferme qu'il longe et les bâtiments modernes d'élevage. Passer par le chemin de droite qui continue dans le dos de la maison d'habitation et longe des bâtiments d'élevage. (Celui de gauche va vers la cour des maisons d'habitation réservée aux chiens des agriculteurs).
Le chemin d'exploitation s'éloigne du vallon et finit de monter vers le plateau jusqu'à un croisement de chemins en croix.

(3) Tourner à gauche et emprunter le Chemin des Meuniers qui longe le vallon du ruisseau des Coudrières Continuer tout droit jusqu'au croisement de quatre chemins suivant.

(4) Tourner à gauche dans un chemin d'exploitation en direction du lieu-dit le Marais de Mont. Le chemin est dit Chemin du Marais.
Plus loin, un peu après un virage à angle droit vers la gauche, le chemin est rejoint par un chemin sur la gauche, fait un virage vers la droite et va vers les bâtiments d'une ferme.

(5) Juste avant l'exploitation agricole, tourner à gauche dans un chemin en forte descente qui se dirige vers le fond du vallon du ruisseau des Coudrières.
Franchir le ruisseau des Coudrières grâce au pont de pierres de la Bouquetterie, lieu de rendez-vous des amoureux et emprunter le chemin en face pour remonter vers le lieu-dit La Malvauderie qui fait partie de Saint- Génard.

En arrivant en haut de la montée le chemin, bordé de buis caractéristiques des plateaux calcaires, fait place à une route dénommée Chemin du Bois.
Le Chemin du Bois descend légèrement pour rejoindre la Rue de l'Église.

(6) Tourner à gauche dans cette rue, la suivre avec prudence jusqu'au niveau de l'église de Saint-Génard.
En y arrivant prendre le chemin d'exploitation sur la droite pour rejoindre le point de stationnement qui marque la fin de cette randonnée (D/A).

Le point de stationnement se situe à côté de l'église de Saint Génard. On y accède par la route D 44.

Cette randonnée en terrain varié nécessite d'être correctement chaussé.
Ce circuit se fait en grande partie sur le plateau mellois à proximité de Saint-Génard. Seules la descente et la montée pour franchir le ruisseau des Coudrières sont assez pentues sur des chemins plus étroits mais de bonne qualité.

Ce parcours est non balisé. En conséquence, il est conseillé de suivre les indications du descriptif et de la carte en y alliant une lecture du paysage. Ce circuit est sur terrain mixte alternant entre de bons chemins et des petites routes peu fréquentées. La partie entre les points (3) et (4) est sur une route susceptible d'être un peu plus passante.

Randonnée réalisée par l'auteur le 5 octobre 2018.

L'église romane de Saint-Génard
L’église du XII^ème siècle se dresse au milieu d’un petit cimetière.
Le plan de l’édifice est simple : une nef à vaisseau unique ouvre sur un chœur à travée droite terminée par
une abside ronde. Elle est en cela caractéristique des petites églises du Mellois.

Le bourg de Saint-Génard
Les maisons investissent le fond de la vallée, les pentes du coteaux et le plateau.
Les domaines des seigneuries (domaine des Ousches, de Bonneuil, Mont, Nossay…), du prieuré de Saint-Génard et du couvent de Puyberland ont déterminé cette occupation du sol. Leurs propriétaires construisent
métairies et moulins à des fins économiques. Au XVII^ème siècle, onze moulins sont comptabilisés sur la commune. Les sources attestent même l’existence d’un moulin à farine dès la fin du X^ème siècle à Chancelée.
L’activité économique liée à l’eau engendre la construction de moulins au bas du village, celle liée à la terre provoque la construction des fermes sur le plateau.

Le couvent de Puyberland
Même s’il a été démantelé à la Révolution, l’ensemble du XVII^ème siècle a encore fière allure et garde sa
cohérence : autour de plusieurs cours, s’installent le logis prieural, celui de l’aumônier, la chapelle, le
réfectoire, le four, le cellier et plus loin le pigeonnier. Chapelles et églises du Pays Mellois abritent de
nombreux éléments réemployés du prieuré : le jubé a servi de porte à la chapelle de l’hôpital de Melle, une
partie du retable se retrouve dans l’église de Tillou et un ensemble architecturé a été reconverti en retable pour
le chœur de l’église de Saint-Vincent-la-Châtre.

Les fouilles du prieuré : 2004 - 2005
"Les premières fouilles ont révélé les vestiges d'une nécropole et les restes d'un bâtiment attribué au prieuré
bénédictin de Saint-Génard. La nécropole semble se répartir en deux zones. Près de l'église actuelle, on trouve des sépultures en sarcophage monolithe, dont la forme trapézoïdale donne une datation large comprise entre le VII^ème et le X^ème siècle. Plus loin les inhumations ont eu lieu majoritairement en pleine terre. Tous les âges sont représentés. Des disparités physiques ont été notées entre les individus enterrés dans ces deux zones, indice probable d'une différence socio-économique. Une seconde phase d'inhumation est décelable dans cette zone, qui pourrait correspondre à la fin du Moyen Âge.
Le prieuré est rectangulaire, construit de façon soignée. Il comporte deux pièces au rez-de-chaussée, ainsi que
des latrines et possède vraisemblablement un étage. Sa construction date de la première moitié du XVI^ème s. Ses fondations reposent en partie sur des sarcophages du haut Moyen-Âge, mais aussi sur les vestiges d'un bâtiment antérieur, probablement le prieuré cité au XII^ème siècle.
Ce site présente un ensemble cohérent peu observé dans le Mellois, qui regroupe une église (XIIe s.), des bâtiments de prieuré (XII^ème ? et XV^ème s.) et trois cimetières (deux du Moyen Âge et un d’époque moderne) sur une aire géographique restreinte et sur une période allant du VIIe siècle à nos jours.
Sylvie Gaiguand, archéologue

Ces informations sont issues de la fiche du "Sur les pas du Chasseron" du Syndicat Mixte du Pays Mellois