Le Bout de Là-Bas à Démouville

Stationnement sur le parking en face de la mairie de Démouville, Rue de l'Église.

(D/A) Face à la mairie, traverser la voie puis prendre à gauche et suivre la Rue de l'Église jusqu'à la fourche. Serrer à droite, longer l'église par la droite et suivre la Rue du Cimetière jusqu'à l'angle du mur du cimetière. Obliquer à gauche en coupant la Rue du Cimetière, traverser le petit parking puis aller jusqu'au passage protégé. Traverser la Rue aux Bouets (D 228), délaisser l'impasse des Sorbiers sur droite et tourner à gauche. Continuer à contourner l'église, la dépasser puis suivre la Rue aux Bouets jusqu'à l'intersection suivante.

(1) Tourner à droite dans la Rue du Bout de Là-Bas (panneau presque illisible) en direction des groupes scolaires, de la salle polyvalente et du complexe sportif. Emprunter ensuite la contre-allée pour passer devant le Groupe Scolaire Françoise Giroud puis la salle polyvalente. Longer le complexe sportif (Gymnase Guy Hébert), délaisser la Rue Pierre de Coubertin sur gauche et poursuivre en face jusqu'à la deuxième fourche. Tourner à gauche, passer à gauche de la maison et suivre le chemin rejoignant la plaine sur environ 1,4↓km. Passer sous la ligne à haute tension, délaisser les deux chemins sur gauche et poursuivre jusqu'au carrefour de chemins. À noter le repère rouge matérialisant le passage d'une ligne électrique haute tension enterrée.

(2) Tourner à gauche sur l'ancien chemin gallo-romain dit "Chemin Saulnier" (du sel) allant d'Escaville à Cagny et le suivre jusqu'à atteindre la route D226.

(3) Traverser très prudemment cette départementale et poursuivre en face. Passer devant la centrale à béton de Touffréville puis devant le site de valorisation des déchets du BTP. Délaisser à droite le chemin de la Grosse Tour menant à Touffréville et poursuivre pendant environ 1 km jusqu'à l'intersection suivante située en haut d'une très légère surélévation. À noter sur gauche la présence d'un silo et d'un hangar.

(4) Tourner à gauche, se diriger vers le hangar et parcourir jusqu'à atteindre la route D228.

(5) Traverser très prudemment la route , longer le hangar rouge par la gauche et poursuivre en face sur environ 1 km. Délaisser le chemins de droite, passer sous la ligne à haute tension et poursuivre jusqu'au croisement en T.

(6) Tourner à gauche et suivre le chemin vers le Sud sur environ 1 km en direction de Cuverville. À l'entrée de l'agglomération de Cuverville, serrer à droite et emprunter la Rue d'Escoville (D228). Traverser les lotissements en direction des feux de signalisation routière jusqu'à atteindre la Rue de Sannerville (D226). Emprunter le passager protégé pour traverser la Rue d'Escoville (D228) puis se diriger à droite en direction du feu de signalisation et du passage piéton de la Rue de Sannerville (D 226).

(7) Traverser très prudemment la Rue de Sannerville (D 226), tourner à gauche en direction de Sannerville et parcourir une vingtaine de mètres jusqu'à l'intersection à droite. Tourner à droite en direction de Cagny et Démouville (D 228), traverser la Place André Schoeffler, passer devant la mairie et poursuivre dans la Rue de Démouville jusqu'à l'église.

(8) Emprunter le passage protégé pour traverser la Rue Henri Lanjuin puis tourner à droite et suivre la rue par son trottoir de gauche jusqu'au carrefour. Tourner à gauche dans la Rue des Carrières et la suivre par le trottoir de gauche jusqu'au rond-point proche du château d'eau. Contourner la rond-point par la gauche et s'engager dans la Rue de la Liberté.

(9) Suivre cette rue par son trottoir de gauche sur environ 1 km au cours duquel il faudra traverser l'Impasse des Carrières, la Rue des Grandes Pâtures, la Rue du Petit Vallon, l'Impasse Malicorne, le Chemin de la Liberté et la Rue des Barentins.

(10) Obliquer à gauche dans la Rue du Centre, la suivre et longer la Place des Anciens Combattants. Continuer dans la Rue du Centre jusqu'à la mairie, obliquer sur la droite et traverser la rue afin de rejoindre le lieu de stationnement (D/A).

L'église Notre-Dame-et-Sainte-Anne de Démouville
Elle possède une nef édifiée au XIIIe siècle. Le monument est agrandi au XIVe siècle et doté d'un massif clocher carré. Au XVIIIe siècle, l'église reçoit une décoration somptueuse. À l'extérieur, un porche monumental à fronton sur le façade Ouest. À l'intérieur, on trouve deux confessionnaux finement sculptés. Le chœur, très profond, est garni de boiseries, de grilles de ferronnerie et d'un lutrin en fer forgé. Un grand autel surmonté d'un baldaquin à colonnes monte jusqu'aux voûtes. Il est décoré des statues de la Vierge et de Saint-Joseph adorant l'Enfant Jésus. Le tableau de Taddeo Zuccharo du XVIe siècle représente la mise au tombeau du Christ. Vers 1850, l'église, trop petite, est agrandie de deux travées supplémentaires du bas-côté. En juillet 1944, 80% des maisons de Démouville sont détruites ou endommagées, en particulier la Rue de l'Église. Le chœur de l'église est épargné mais la toiture de sa nef est effondrée.

L'église de l'Immaculée Conception de Cuverville
Arcisse de Caumont rapporte que le village était surnommé " la Grosse-Tour ", sans doute en raison du clocher de son église terminé en plateforme dominant la campagne environnante. Au Moyen-Âge, Cuverville dépend de l'abbaye de Troarn. Les seigneurs de la Ménardière possèdent Cuverville de 1459 à 1642 et sont inhumés dans l'église où leurs pierres tombales sont encore visibles. Quelques-unes ont cependant été mutilées lors de la Révolution. Cuverville est libérée le 18 juillet 1944 lors de l'opération anglo-canadienne Goodwood. La commune est sinistrée à 85% et 15% de la population a été tuée ou blessée. La population de ces deux communes voisines, tournée à l'origine vers l'exploitation des riches terres agricoles qui les environnent, s'est, en s'accroissant, dirigée vers l'industrie puis dernièrement vers les activités tertiaires.

Deux communes en expansion
Au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, les activités des villages de Démouville et Cuverville se partagent entre l'agriculture et les métiers du bâtiment : maçons, tailleurs de pierre, charpentiers et couvreurs… La crise agricole de la seconde moitié du XIXe siècle oblige les jeunes à partir vers la ville pour trouver des emplois dans les industries naissantes. L'implantation de l'usine métallurgique, qui deviendra plus tard la S.M.N. à Colombelles, permet la reconversion des communes de l'est de Caen. Mais, ouverte à la veille de la guerre de 1914, l'usine ne fournira que progressivement des emplois. Entre les deux guerres, les communes accueillent des travailleurs étrangers et s'ouvrent à d'autres cultures. La reconstruction est l'occasion de mettre en place un nouvel urbanisme plus aéré et adapté à l'habitat résidentiel avec des rues plus larges. À partir des années 1960, les deux communes connaissent une expansion régulière et forment aujourd'hui, avec Giberville, une zone urbaine continue.