Se garer sur le parking du Col des Tentes.
(D/A) Prendre, Sud-Ouest, l'ancienne route goudronnée en direction du Port de Boucharo.
(1) Situé sur la frontière, ce large col offre une vue saisissante sur le Vignemale et le Balaïtous. Continuer direction Est-Sud-Est sur le sentier très bien marqué vers le Col des Sarradets. Ce sentier passe à flanc sous la face Nord du Taillon mais ne s'élève que très peu pendant 30mn, avant d'obliquer direction Sud en remontant par des lacets vers le Col des Sarradets.
Seule la traversée du ruisseau sous le glacier du Taillon demande de l'attention pour ne pas glisser (suivre les flèches Rouges sur les rochers qui indiquent le passage). Quelques lacets remontent ensuite jusqu'au col, d'où se dévoile soudainement le Refuge des Sarradets, situé environ 150m plus loin. Rejoindre celui-ci.
(2) Depuis le refuge, notre objectif (le Casque) est bien visible, à gauche de la Brèche de Roland, orné de son grand cairn sommital. Suivre le sentier toujours très bien marqué plein Sud en direction de la Brèche de Roland. Les éboulis sont assez croulants, attention à ne pas glisser.
Un ressaut est atteint, à partir duquel on aperçoit mieux la brèche. Il faut alors traverser un névé horizontal sur 50m (sortie réalisée fin août), avant de reprendre la pente finale jusqu'à la Brèche. Certains passages nécessitent l'utilisation des mains une trentaine de mètres avant la Brèche.
(3) La vue s'ouvre vers le Sud et l'Espagne, le parc national d'Ordesa se dessine droit devant dans un paysage très minéral, à la fois lunaire et martien...
Pour prendre la direction du Casque depuis la Brèche, il faut longer la falaise directement sur la gauche afin de repérer la sente menant au Pas des Isards. Attention à ne pas trop descendre et s'éloigner de la falaise (comme nous l'avons fait), car il vous faudrait remonter 50m dans les éboulis afin de rejoindre le chemin. Rejoindre le Pas des Isards.
(4) Ce passage délicat est équipé d'une main courante chaînée sur 30m. Il peut impressionner les moins habitués mais n'est en aucun cas techniquement difficile. Sous la pluie (notre cas), les prises peuvent quand même glisser donc une grande attention est requise. Ensuite, le sentier devient peu visible mais des cairns facilitent l'orientation jusqu'au Col des Isards.
(5) Il faut bien suivre les cairns dans ce chaos rocheux et ne pas rater, lors d'un embranchement (fourche), la voie à gauche qui prend la direction du Casque vers le Nord. La voie continuant vers la droite mène en direction du Pic du Marboré et, plus loin, du Mont Perdu. Arriver à une fourche qui marque le début de la voie normale du Casque.
(6) Le sentier monte assez raide plein Nord dans un entonnoir d'éboulis et de névés qui persistent tard dans la saison. Il contourne une barre rocheuse avant de repartir direction Ouest au-dessus de celle-ci. On atteint alors le pied de l'énorme éboulis caractéristique de cette face du Casque. De là, plusieurs traces cairnées partent dans des directions différentes, mais toutes mènent au sommet. Nous avons suivi celle située le plus à droite afin de monter vers la barre rocheuse.
Une dalle assez glissante permet de contourner cette barre par la droite et de monter sur la vire surplombant l'énorme éboulis. En prenant cette vire, on accède aux derniers mètres qui nécessitent l'usage des mains pour de faciles passages de grimpette. Ici aussi, des cairns dispersés montrent que plusieurs voies sont possibles. L'itinéraire débouche enfin au sommet du Casque.
Le sommet est un vaste plateau où sont disposés des emplacements de bivouac et le grand cairn sommital. Le panorama est grandiose, depuis le Mont Perdu à l'Est jusqu'au Balaïtous à l'Ouest, en surplombant le Cirque de Gavarnie.
(7) La descente débute par le même itinéraire sur les premiers mètres, mais il est possible de rester sur la crête afin de longer l'éboulis par la droite. On retrouve le sentier de la montée quelques minutes plus tard, au-dessus d'une barre rocheuse. Reprendre alors l'itinéraire de montée pour regagner le parking (D/A).