Le Causse Méjean depuis Saint-Chély du Tarn

Stationner sur le parking de l'église de Saint-Chély du Tarn.

(D/A) Remonter la place principale vers la falaise et emprunter la petite route qui dessert les maisons au fond du village. Elle se poursuit par un chemin empierré qui part dans la pente après une épingle à cheveux.

(1) Après quelques dizaines de mètres, prendre à droite la bifurcation vers le sentier des Gorges du Tarn (direction la Malène). Ce chemin qui passe en balcon au-dessus du fond du cirque de Saint-Chély offre de magnifique vues sur le village, le Tarn et le pont qui le franchit.
Poursuivre le sentier jusqu'à Hauterive. Il serpente au pied des falaises sans aucune difficulté, escaladant parfois quelques rochers pour revenir plus loin au bord de l'eau. Il offre également de belles vues sur les villages et habitations situées sur l'autre rive, notamment sur le château de la Caze, auquel il devait être difficile d'échapper quand on franchissait les gorges.

(2) Poursuivre toujours en longeant la rive droite du Tarn pour atteindre une bifurcation.

(3) Prendre à droite pour descendre vers le village. Ce hameau d'une quinzaine de maisons n'a plus d'habitants permanents, en raison de l'absence de source à proximité.
Revenir sur vos pas, et à la bifurcation, prendre à droite direction Anilhac. Tout de suite, la pente se fait raide. Parvenir au hameau de Castellos.

(4) Poursuivre la montée sous les ruines de l'ancien château. Une série de lacets débute dès que vous abordez l'ombre des premiers arbres, et cet ombrage adoucit la rudesse du sentier jusqu'à atteindre le plateau.
Profitez des magnifiques vues qu'offre ce sentier, sur le Tarn, l'étagement des deux villages et de l'ancien château, et au fur et à mesure qu'on grimpe, sur le causse de Sauveterre, de l'autre côté de la vallée.
En abordant le causse, le chemin tourne à l'équerre vers la gauche. Dans ce virage, un sentier part sur la droite, à travers une haie de buis et de chênes, qui mène jusqu'au belvédère de la Couronne au-dessus des gorges. À ne surtout pas manquer.

(5) Revenir sur vos pas et poursuivre en face le sentier jusqu'au village d'Anilhac.

(6) Traverser le hameau, en prenant à gauche au carrefour en son centre le GRP^® du Tour du Causse Méjean balisé Rouge et Jaune. Ce chemin empierré conduit à la RD 986, qu'il faut traverser. Peu après retrouver un nouveau carrefour de sentiers.

(7) Laisser filer le GRP^® vers Mas-Saint-Chély, et prendre à gauche, par la draille de Lozère, pour rejoindre le hameau de Caussignac.
Traverser le village, et prendre à droite juste avant la ferme, dans un petit chemin bordé de murets. Cette ancienne draille (chemin de transhumance) est un témoin d'une époque où les voies de communication n'empiétaient pas sur les terres cultivables. Il chemine en parallèle de la départementale, jusqu'au Col de Coperlac. Rejoindre ce col en prenant à gauche arrivé à la petite route qui mène à Mas-Saint-Chély.

(8) Traverser la RD, et prendre le chemin qui part le plus à droite, sur le versant gauche du vallon. Celui-ci descend jusqu'au cirque de Saint-Chély, et le chemin le parcourt par un grand lacet en pente régulière, jusqu'au village. Rejoindre après le lacet serré le point de vue sur le village opposé de Pougnadoires.

(9) Poursuivre en parallèle mais en hauteur la rive droite du Tarn pour retrouver le carrefour initial.

(1) Rejoindre le parking du départ (D/A) en empruntant le même itinéraire qu'à l'aller.

Le circuit n'est pas particulièrement difficile, si on excepte la montée entre Hauterives et le causse. Il faut presque une heure pour escalader ce chemin raide et parfois caillouteux, qui est très ensoleillé l'après-midi.
Sauf à vous ravitailler auprès de habitants du Causse, il n'y a pas d'eau le long du parcours, sauf à Anilhac. Ne partez pas sans une réserve suffisante pour affronter plusieurs heures de marche sur un plateau où le soleil tape fort et l'ombre est rare.
Il y a une auberge-épicerie à Caussignac où une pause est possible.
N'oubliez pas le maillot, le Tarn est tellement tentant pour y piquer une tête. En plein été, soyez vigilant aux multiples canoës qui descendent la rivière.
Ce circuit est balisé au sens inverse de celui qui est ici décrit. Il m'a semblé plus intéressant de le présenter ainsi pour les vues en descente sur Saint-Chély, au terme du périple. Et descendre vers Hauterives n'est pas plus facile que d'en remonter.

Remarquer entre (1) et (3) la concordance entre ces habitats et les anciennes terres cultivables aménagées en terrasse de part et d'autre du sentier. Si de longue date, les arbres ont pris la place des cultures, on peut encore percevoir comment pouvait vivre une population au fond des gorges, là où l'accès au causse n'est pas évident.
(3) Hauterives : pour rejoindre la route sur l'autre rive, il y a deux solutions : traverser le Tarn en barque, ou emprunter la benne suspendue qui survole la rivière. Avis aux courageux !
(3) Bord du Tarn : si l'envie de piquer une tête vous prend, n'hésitez pas. Dès que vous quitterez Hauterives, il faudra attendre le retour à Saint-Chély pour goûter à nouveau à l'eau du Tarn.
(6) Anilhac : ce hameau possède de très jolies maisons dont quelques restaurations contemporaines de belle qualité.
Remarques : entre (6) et (7), si l'arrivée à Anilhac correspond à l'idée qu'on peut se faire d'un village caussenard, le paysage évolue vers une verte campagne lorsqu'on chemine vers Caussignac. Les deux villages sont bâtis de part et d'autre d'un vallon en fond de talweg, qui s'étire sur plus de 6 km, et reçoit l'eau des collines environnantes. Tant de verdeur juxtaposée à la sécheresse des collines offre un contraste inattendu sur le causse.
Si la descente des gorges à pieds vous a réjoui, essayez la descente en canoë, c'est un autre plaisir. Mais en plein été, ça doit ressembler plus à une autoroute qu'à un paisible cours d'eau.
Une halte à Sainte-Énimie s'impose sauf si vous êtes réfractaire aux stations balnéaires estivales.