Basilique Saint-Maurice : construite sur les bases d’une première église du Xe siècle. Des travaux d’agrandissement du XIe au XIIIe siècles révèlent des styles d’architecture variés (nef romane et chœur gothique). La tour beffroi en face de vous, équipée d’un chemin de ronde au sommet, est l’une des parties les plus anciennes de l’église. Aménagé dans cette tour au XIXe siècle, le portail occidental présente le Christ en majesté. Entrez dans la basilique par ce portail s’il est ouvert, sinon, longez l’édifice à gauche et entrez par le portail des Bourgeois. Découvrez à l’intérieur une belle statuaire : mise au tombeau (XVe siècle), la Vierge à la Rose (XIVe siècle), les tableaux des mystères du rosaire (XVIIe siècle) et l’autel des reliques qui abrite des ossements de Saint-Goëry et Saint-Maurice, autrefois vénérés lors de pèlerinages et de fêtes religieuses.
Portail des Bourgeois
Place des Vosges : autrefois centre économique et politique de la ville, cette place reste aujourd’hui un lieu de rencontre, propice aux manifestations culturelles. Elle témoigne des différentes époques de la cité avec une richesse architecturale datant du XIIIe siècle au XXe siècle.
Arcades Renaissance (Place des Vosges) : les arcades du n°20, datant du XIVe et XVIe siècles, sont ornées de motifs floraux et de visages humains. La première est surmontée d’une représentation de Bacchus.
Plaque Place des Vosges : sur l'arcade bordant le numéro, se trouve une plaque rappelant l'origine de la dénomination de la place des Vosges à Paris.
Maison du Bailly : elle a été construite entre 1603 et 1605 par le maître de la papeterie du grand moulin d’Épinal, Amé Geninet. D’un élégant style Renaissance, la façade de la maison est ornée d’un balcon. Entre les fenêtres à meneaux du 1er étage, une cartouche rectangulaire est sculpté en bas-relief d’un angelot tenant un blason avec les initiales de son propriétaire : AG.
Pharmacie : datée de 1903/1904 elle est construite par François Clasquin en style Art Nouveau. Observez sur la façade les nombreux motifs floraux (feuilles de marronniers, pavots, anémones…) et les visages féminins sculptés autour de la fenêtre centrale du deuxième étage.
(1) Hôtel de ville
Faculté de Droit
Lavoir et source Saint-Goëry : Initialement, le lavage du linge s’effectuait au bord des cours d’eau. Afin de limiter la pollution et les épidémies, la construction de bassins s’est répandue au XVIIIe siècle. Les lavoirs se composaient de plusieurs bassins, d’une pierre à laver et d’un étendoir pour le séchage du linge.
Celui-ci fut installé au XIXe siècle à proximité de la Source Saint-Goëry, qui alimentait la ville en eau et qui était réputée pour ses vertus miraculeuses et guérisseuses au Moyen-Âge.
Site du Château : édifié sur un éperon rocheux à 387 m par les évêques de Metz au XIIIe siècle, le château d’Epinal domine la ville et permet de surveiller la vallée de la Moselle. Son plan forme une enceinte polygonale pourvue d'un puissant donjon résidentiel et d’une grande citerne. Ce château, détruit par les troupes de Louis XIV en 1670 est devenu un parc à l’anglaise de 26 ha au XIXe siècle. De cette époque subsistent des « fabriques » (construction de fantaisie servant à l’ornementation d’un jardin) : ferme et pavillon d’accueil. Les restes du logis seigneurial ainsi que d’autres bâtiments ont été mis au jour durant la fouille du château pendant les années 1980. Ces vestiges sont accessibles toute l'année et jouxtent un parc animalier. Cet ensemble fortifié médiéval est classé Monument Historique.
Tour chinoise : Cette tour, inspirée par l’art asiatique très en vogue au XIXe siècle, a été construite à l’initiative de Christophe Doublat à partir de 1805. Après avoir acquis des parcelles sur le site du château, ce riche citoyen spinalien s’est offert cette « fabrique » qui permettait de relier sa résidence et ses jardins privés.
Classée Monument Historique en 1992 et restaurée par la Ville d’Épinal en 2011, cette tour renferme un escalier de 72 marches qui permet d’accéder au site du château depuis le centre-ville.
Ancienne trésorerie
Murailles : une enceinte en grès rose des Vosges protégeait la ville du XIIIe siècle jusqu’en 1670, date de sa démolition par les troupes de Louis XIV. A partir de 1978, des fouilles ont permis de mettre à jour 36 mètres de remparts et les bases de 3 tours. Ce sont les seuls vestiges encore existants de la fortification de la fortification de la ville.
Musée du Chapitre : le musée relate sur trois étages l’histoire de la ville, grâce à une iconographie riche et de nombreux vestiges archéologiques. Au rez-de-chaussée, une impressionnante maquette montre la ville telle qu’elle était en 1626. Au deuxième étage, un espace est dédié à l’histoire des Dames Chanoinesses.
Quartier du Chapitre : La communauté d’Épinal comptait une vingtaine de dames sous l’autorité de l’Abbesse. Elles devaient assister aux offices quotidiens, mais ne prononçaient pas de vœux. Des plaques et blasons entretiennent le souvenir des dernières propriétaires avant la dissolution du Chapitre au moment de la Révolution française.
Ancien cloître : un cloître jouxtait l'église et menait à cette ruelle bordée de belles demeures appartenant aux résidentes du Chapitre Saint-Goëry. Son emplacement est aujourd’hui matérialisé par un jardin.
Place de l'Âtre : La Place de l'Atre fait référence au cimetière implanté autour de l’église au Moyen-Âge. Entourée par d’anciennes demeures de dames chanoinesses, cette place fut l’emplacement d’un marché au vin, puis d’un marché aux légumes au XVIIIe siècle. Des fouilles récentes (2018) attestent une présence humaine dans la cité, antérieure au Xe siècle.
Palais de Justice.