Le Chemin Carriès

Randonnée balisée N°40
Emprunter ce chemin, c'est pénétrer dans la vie et l’œuvre de Jean-Joseph Carriès. Ce sentier débute avec l'histoire de la poterie et se termine par un chemin creux bordé d’œuvres de céramistes et les faubourgs des potiers du village de Saint-Amand-en-Puisaye.

Fiche technique

2251354
Création :
Mise à jour :
Dernier avis :
  • Pédestre
    Activité : Randonnée Pédestre
  • ↔
    Distance : 8,29 km
  • ◔
    Durée moyenne : 2h 30 
  • ▲
    Difficulté : Facile

  • ⚐
    Retour point de depart : Oui
  • ↗
    Dénivelé positif : + 51 m
  • ↘
    Dénivelé négatif : - 44 m

  • ▲
    Point haut : 212 m
  • ▼
    Point bas : 170 m
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Description de la randonnée

Le départ de ce circuit se fait sur la Place de la Liberté (Office de Tourisme).

(D/A) Partir en longeant l'Avenue de la Gare bordée de platanes. À hauteur de la caserne de pompiers, virer sur la droite, longer un petit étang en suivant le Chemin du Tacot. Rejoindre la Route de Cosne en sortie Ouest de Saint-Amand-en-Puisaye.

(1) Traverser cette route avec prudence. Partir de suite dans le chemin de gauche puis obliquer aussitôt dans celui de droite. Rejoindre peu après la Route de Donzy, partir sur la gauche.

(2) À hauteur d'un pylône électrique, tourner à droite et suivre le chemin sous futaie. Peu avant le garage, obliquer sur la gauche et aboutir sur la D955.

(3) Partir sur la gauche en gardant l'accotement gauche. Au premier croisement, virer à gauche, pénétrer dans le hameau des Mottes. À la rue transversale, tourner à droite. Longer l'ancienne poterie des Mottes avec sa cheminée à main gauche.

(4) Au débouché sur la D955, traverser avec prudence, virer à gauche et de suite après, à droite dans la direction d'Argenoux. Traverser ce hameau en gardant la rue principale. Passer le pont enjambant la Vrille et tourner à gauche dans le premier chemin. Longer une belle mare, puis obliquer sur la droite.

(5) Traverser avec prudence la D957 et monter le chemin de la Chapelle en direction du Biron Blanc.

(6) Au croisement avec des chemins latéraux, prendre celui de droite et descendre celui-ci encadré de haies. Il se poursuit en s'élargissant et aboutit aux Lamberts.

(7) Poursuivre tout droit par la voie goudronnée en laissant filer les voies pénétrantes de droite et de gauche. Après 200m environ, la voie se termine en chemin creux bordé de haies et trognes.

(8) Couper la route et repartir dans le chemin en face pour atteindre une nouvelle route à traverser en décrivant un léger gauche/droite. Continuer dans le chemin. Au Carrefour des Potiers (œuvres d'artistes), passer tout droit. Couper une voie goudronnée, passer devant une cabane abritant des compilations de coupures de presse.
Traverser le Ruisseau de la Maladrerie (ancien lavoir sur la gauche).

(9) Franchir la D2 avec prudence et se diriger dans la Rue Creuse pratiquement en face. Tourner dans la première rue à gauche (Rue des Anseuses). À l'intersection avec le Faubourg des Potiers, descendre sur la droite.
Au carrefour principal (Carrefour Carriès), traverser avec prudence pour rejoindre la Grande Rue. Traverser un premier bras de rivière et la Vrille ensuite pour rejoindre le point de départ (D/A).

Points de passages

  1. D/A : km 0 - alt. 178 m - Office de Tourisme de Saint-Amand-en-Puisaye
  2. 1 : km 1.27 - alt. 178 m - Route de Cosne
  3. 2 : km 1.99 - alt. 193 m - Chemin creux sous futaie
  4. 3 : km 2.52 - alt. 192 m - Débouché sur la D955 (garage à main droite)
  5. 4 : km 3.09 - alt. 182 m - Ancienne poterie des Mottes à main gauche
  6. 5 : km 4.96 - alt. 176 m - Virage sur la D957 après avoir traversé la - Vrille (rivière) - Affluent de la Loire
  7. 6 : km 5.12 - alt. 182 m - Carrefour de chemins
  8. 7 : km 5.65 - alt. 200 m - Débouché sur la route des Lamberts
  9. 8 : km 6.33 - alt. 201 m - Croisement avec une voie goudronnée
  10. 9 : km 7.69 - alt. 182 m - Croisement avec la D2
  11. D/A : km 8.29 - alt. 178 m - Musée du grès de Saint-Amand-en-Puisaye

Informations pratiques

Il est préférable d'effectuer ce parcours hors période très humide. Des passages entre le (6 et le 9) sont à certains endroits glissants du fait de présence de boue.
De nombreuses œuvres sont installées tout au long du chemin, elles sont à respecter absolument, même si le temps les a quelques fois dégradées.
À partir du (6), il est possible de parcourir un aller-retour jusqu'au hameau de Montriveau pour retrouver la maison qui a hébergé Joseph Carriès. Pour cela, à ce carrefour, prendre à gauche ; à la D957, conserver l'accotement de droite et monter en direction du Lieu du Puits. Juste avant le carrefour en Y, virer à gauche dans le chemin pour retrouver une route qui, après avoir tourné à gauche, descend à Montriveau. La maison est la dernière sur la gauche.

Ce parcours balisé suivant la charte de balisage de la Communauté de Communes de Puisaye-Forterre porte le N°40 inscrit sur plaquettes fond Jaune. Il a été réalisé par l'association À chacun son chemin en Puisaye-Forterre en décembre 2019.
En cas de soucis, merci de remplir ce questionnaire (quelques minutes seulement).
Attention lors des traversées de routes.
Le fait que le balisage soit mentionné impose toutefois de partir au minimum avec ce descriptif et la carte IGN l'accompagnant ou l'application visorando.

A proximité

Fils d’un cordonnier, Jean-Joseph Carriès se retrouve orphelin en 1861, à l'âge de 6 ans. Il effectue son apprentissage de modeleur estampeur chez un sculpteur d’objets religieux, Pierre Vermare à partir de 1868.
Il part s'installer à Paris en janvier 1874 où il devient temporairement l'élève d'Auguste Dumont et reçoit des conseils de la part d'Alexandre Falguière et d'Henri Lehmann.

Le Temps dévoilant les Heures (1874), fronton du château de Meslay-le-Vidame
Le comte de Brimont lui commande la réalisation d'un fronton pour son château de Meslay-le-Vidame. Ce bas-relief, Le Temps dévoilant les Heures, est coréalisé avec Jean-Alexandre Pézieux, Carriès sculpte la figure du Temps et Pézieux réalise celle des Heures.

1875-1888 : les portraits parisiens
Durant cette période, Carriès travaille par séries modelant de préférence des bustes, après celle des Désespérés, il réalise des Têtes de bébés, puis des figures historiques (Frans Hals, Vélasquez, Loyse Labé…).

Le Salon de 1881 permet à Carriès de se faire connaître. En exposant la théâtrale tête décapitée de Charles Ier, il obtient la mention honorable.

En 1882, il expose ses bustes issus de la série des Déshérités en plâtre, enrichis de patines savantes.

Au Salon de 1883, il expose l’Évêque qui connaît également un succès et obtient la mention honorable. Ce buste ainsi que celui de Charles Ier sont fondus en bronze et acquis par l'État en 1889.

Entre 1886 et 1887, la peintre germano-suisse Louise Catherine Breslau peint le portrait le plus célèbre de Carriès, Portrait de Jean Carriès dans son atelier, aujourd'hui exposé au Petit-Palais à Paris.

1888-1894 : l'influence décisive de la Puisaye
À l’automne 1888, Carriès a gagné une indépendance financière suffisante pour lui permettre de se consacrer essentiellement à perfectionner le procédé complexe de cuisson de la poterie en grès émaillé : « ce mâle de la porcelaine » comme il l’appelle. L’artiste installe un atelier à Saint-Amand-en-Puisaye, cité connue pour son argile et ses potiers.

À partir de 1888-1889, il applique ces effets de couleurs à de nombreuses versions de ses anciens portraits en céramiques et à un répertoire toujours plus important d’autoportraits, d'animaux et de masques fantastiques inspirés par la sculpture gothique et l’art japonais.

En janvier 1889, il organise sa première exposition de grès dans son atelier à Paris ; le Tout-Paris cultivé s'y rend.

En 1892, Carriès présente en vitrine des grès émaillés, mêlant sculptures-céramiques et poteries. En exposant plus de 130 pièces — dont certaines tirées de la Porte de Parsifal — au Salon de la Société nationale des beaux-arts, le sculpteur-céramiste s'attire les éloges, ce qui lui vaut d'être nommé chevalier de la Légion d'honneur le 19 juillet 1892.
Par la suite, l'État décide de lui acheter douze grès destinés aux musée du Luxembourg et de Sèvres. Aussi, la Ville de Paris acquiert six vases et une sculpture pour le musée Galliera.
Extraits de Wikipédia.

Avis et discussion

4.7 / 5
Sur la base de 3 avis

Fiabilité de la description
4.7 / 5
Facilité à suivre l'itinéraire
4.7 / 5
Intérêt du circuit de randonnée
4.7 / 5
• Modifié le :

Note globale : 4.7 / 5

Date de la randonnée : dimanche 19 juin 2022
Fiabilité de la description : ★★★★★ Très bien
Facilité à suivre l'itinéraire : ★★★★★ Très bien
Intérêt du circuit de randonnée : ★★★★☆ Bien
Circuit très fréquenté : Non

Beau circuit de randonnée pour la plupart du temps à l'ombre.
Au bord du sentier, on trouve quelques pépites artistiques en grès.
Présence d'un beau lavoir.
Circuit où il faut faire très attention aux abords des grandes routes car très passantes.

Note globale : 5 / 5

Date de la randonnée : lundi 14 juin 2021
Fiabilité de la description : ★★★★★ Très bien
Facilité à suivre l'itinéraire : ★★★★★ Très bien
Intérêt du circuit de randonnée : ★★★★★ Très bien
Circuit très fréquenté : Non

Parcours particulièrement adapté à la région, tout à la fois par son côté nature et par la thématique potière.

Note globale : 4.3 / 5

Date de la randonnée : samedi 12 septembre 2020
Fiabilité de la description : ★★★★☆ Bien
Facilité à suivre l'itinéraire : ★★★★☆ Bien
Intérêt du circuit de randonnée : ★★★★★ Très bien
Circuit très fréquenté : Non

Une variation existe dès le point1, où nous avons raté le chemin proposé. Nous sommes restés pres de l'etang en le longeant par la rive ouest, chemin très agréable par ailleurs. Passer ensuite par les Perchers, le champ du bois, les Prés Varennes, les Beaux arts, pour retrouver l'itineraire du chemin Carriès. Ce détour rallonge de près de 3Km mais n'est pas dénué de plaisir.
Pas facile non plus de trouver le chemin, passé la Chapelle, masqué sur la carte par les points de contrôle 5 et 6. Eviter absolument la route vers les Savois, qui rallonge de près d'un Km, qui est en montée, sans aucun intérêt.
Au total, une balade de 3h30 au lieu de 2h30, qui laisse de beaux souvenirs. Passage dans un beau chemin creux avec quelques etrognes, malheureusement pas entretenus et qui vont s'effondrer les uns apres les autres si ils ne sont pas étêtés rapidement. Un enorme nid de frelons "cabro" (pas le "à pattes oranges" surnommé par erreur le "frelon asiatique") perché à 4m de haut dans un tronc majestueux nous rappelle le partage équilibré de la nature !

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