Le chemin des deux tilleuls à Rignac

Le départ se trouve sur le parking de la piscine de Rignac.

(D/A) Partir du Parc de la Peyrade, face à la piscine. Continuer sur la route à gauche vers le Caussanel et continuer jusqu'au pont et son chemin rural.

(1) Tourner à droite juste avant le pont et aller jusqu'au boviduc.

(2) Emprunter ce dernier. À la sortie, prendre le chemin à droite (Est). Il est possible de voir des chevaux et des ânes. Arrivé sur la route départementale, tourner à gauche sur la D75. Dépasser la croix et arriver à une fourche.

(3) Face à la Maurinie, tourner tout de suite à droite (Ouest) sur le chemin qui traverse le Bois des Pouches. Continuer jusqu'à la D643.

(4) Tourner à gauche sur celle-ci (Sud) jusqu'au Gach.

(5) À proximité de l’ancien relais de poste, prendre à droite la direction Mirabel et Regardet (Sud). Poursuivre jusqu'à une fourche sur la D75.

(6) Prendre le premier chemin à droite (Ouest) qui monte à la Croix Blanche.

(7) Suivre complètement à gauche la route en marchant en file indienne et passer devant le conservatoire régional de la châtaigne. Aller jusqu’au carrefour vers le Gravié.

(8) Passer à gauche de la croix et prendre la direction de la Poujade. Apercevoir le hameau de Regardet. Traverser la Poujade et prendre le chemin à droite. Observer le lavoir et les châtaigniers aux formes étranges. Arrivé sur la crête, apercevoir en contrebas le hameau de Mirabel qui surplombe l’Aveyron. Redescendre le long du chemin au milieu des champs sur la gauche (direction Le Rial) jusqu'à la départementale.

(9) La prendre à gauche. Passer devant le syndicat des eaux. Au croisement, laisser la direction Rignac (tout droit) et partir à droite, direction Lavernhe.

(10) À la croix, tourner à gauche, plein Nord, passer sous la ligne à haute tension. Il sera peut-être possible de voir des chevaux de trait. Rester sur la route et passer au-dessus de la D 994.

(1) Continuer tout droit et rejoindre le point de départ (D/A).

- Se munir de bonnes chaussures.
- Prévoir quelques provisions et de la boisson.
- Le randonneur parcourt l’itinéraire à ses risques et périls. Il reste responsable des accidents dont il pourrait être victime, et des dommages qu’il pourrait causer à autrui (feux de forêts, dégradations, pollutions...).
- Respecter le tracé des sentiers et ne pas utiliser de raccourcis. En cas de modification du circuit, suivre le nouveau balisage.
- Rester discret. Nous ne sommes pas seuls à fréquenter les chemins, pensons aux autres.
- Emporter ses déchets. Ne pas laisser de trace de son passage, ne rien jeter au sol, emporter un sachet à déchets.
- Tenir son chien en laisse, notamment près des habitations ou des troupeaux.
- Refermer les clôtures et les barrières derrière soi, contourner les cultures. Il convient de respecter le travail des personnes qui façonnent et conservent notre environnement.
- Respecter les règlements de certains lieux.
- Ne pas faire de feu. Les milieux couverts (forêts), ou trop exposés (broussailles, landes sèches...) peuvent s’enflammer très rapidement.
- Ne pas boire l’eau des ruisseaux. Eau claire ne signifie pas eau potable.
- Se renseigner sur les périodes de chasse, certains itinéraires peuvent être dangereux.

Le long du chemin... la flore :

• Le chêne

Les chênes sont des arbres à bois dur. Le bord des feuilles est lobé, denté ou entier. Les feuilles sont simples et alternes. Sa résistance aux insectes et aux champignons (durabilité naturelle) est très importante grâce à sa forte teneur en tanin. Le plus vieux chêne de France daterait de l’époque de Charlemagne. Une forêt de chêne est une chênaie.

• Le houx

Le houx commun est un arbuste, parfois un petit arbre, à feuillage persistant de la famille des Aquifoliacées, couramment cultivé pour son aspect ornemental, notamment grâce à ses fruits rouge vif.

• Le lierre

Le lierre rampant ou grimpant ou «lierre commun» est une liane à feuilles persistantes en hiver, de la
famille des Araliaceae. On peut le voir pousser sur des arbres ou sur des murs en pierre. Il est également cultivé comme plante ornementale.

• Le lichen

Le lichen est une plante qui pousse souvent du côté du nord sur les arbres. Il recouvre les murs, les pierres.
C’est un végétal formé du mélange d’un champignon et d’une algue.
Il résiste à des températures extrêmes (froid et sécheresse). On estime le nombre de lichens à vingt mille espèces environ.

• Le châtaignier

Le châtaignier est un arbre majestueux (25-35 m) à longues branches et grandes feuilles caduques dentées (qui peuvent aller jusqu’à 25 cm de long sur 4 à 8 cm de large). Il fleurit en juin.Les vergers de châtaigniers produisent les marrons dont la richesse nutritive les fit cultiver depuis des millénaires.

Le long du chemin... la faune :

• Le chevreuil

C’est un animal agile et rapide qui peut atteindre 63 à 73 cm. Ils vivent jusqu’à 15 ans. Le chevreuil adulte
possède 32 dents (20 pour le jeune). Ses empreintes de pattes sont petites et allongées, avec deux doigts
bien marqués. Au printemps, le chevreuil de forêt consomme les feuilles de nombreux arbres feuillus (chêne,
charme, érable, cornouiller...). En hiver, il consommera le lierre sur les troncs, les ronces, la callune.

• Le héron

Grand oiseau échassier migrateur, au long cou, il vit au bord des eaux où il pêche divers animaux aquatiques.

• La Buse

Ce rapace diurne d’une cinquantaine de centimètres a une envergure de plus d’un mètre. Elle se nourrit
de rongeurs, de reptiles, de petits oiseaux. Elle peut vivre vingt-cinq ans. Ses oisillons naissent de mars à mai.

Le long du chemin... les noms des lieux dits :

Les Pouches : puits
La Pomarède : pommeraie
La Poujade : une montée, un monticule
Mirabel : poste de guet
Ce hameau est situé sur la rive droite de l’Aveyron. Le château date d’avant le XIV^e siècle peut être même du IX^e ou X^e siècle. Il ne reste aujourd’hui du château que le clocher de l’église qui était le beffroi du château et le presbytère qui était le grenier du château.
Le Gach : un gué
La croix blanche : la croix
la Châtaigneraie : pour arrêter la disparition des espèces de châtaigniers et des connaissances qui leur sont liées, un conservatoire régional du châtaignier a été créé près de Rignac. Il a un rôle de sauvegarde, d’études et de valorisation des variétés anciennes du châtaignier en Midi-Pyrénées.
La Maurinie : nom du propriétaire Maurin et suffixe –ie.
Le Caussanel : terrain calcaire
Le Rial : bonne terre au bord de l’eau