Le Chemin des Poudrières du Fort Woirol

Départ du parking du belvédère en haut du village de Montfaucon, Rue des Alpes.

Balisage Jaune-Bleu. Des parties sans balisage.

(D/A) Profitez de la vue du belvédère et descendez à gauche le petit pré en contre-bas du point de vue. À la clairière, poursuivez tout droit sur la ligne de crête, longeant les fossés du fort.

(1) Un peu avant un angle du fossé, à la bifurcation, poursuivez à gauche, longeant toujours le fossé pour rejoindre l'entrée du Fort Woirol. À l'entrée du fort, prendre à gauche le sentier descendant qui forme avec la route une épingle. Prudence, chutes de pierres possibles. Vous longerez l'abri-sous-roche de cinq casemates construites entre 1890 et 1893 et qui pouvaient servir de casernement en temps de guerre, la plupart éboulées. Ne commettez pas l'imprudence de les visiter.

Ce chemin empierré devient au niveau des premières maisons du haut du village de Montfaucon, le Chemin des Poudrières que vous poursuivez jusqu'au panneau « Cédez le passage ». Un peu avant, vous passerez devant une jolie maison écologique. Au panneau, à la jonction avec la Rue du Château, descendez à droite.

(2) Quand la route tourne à gauche à 90°, partez à droite sur la petite route goudronnée. Jetez un œil au vallon et aux ruines du château, mais partez ensuite à gauche dans le chemin empierré (Sentier de Nacra). Jolie vue à gauche sur les monts bisontins. Le chemin devient un sentier longeant un vieux murger à droite. Au niveau d'une bifurcation, quand le sentier amorce sa descente, descendez par la voie de gauche. Le sentier devient très pentu et parfois glissant (il est, depuis peu, équipé de marches) se faufilant entre les roches et les jonquilles au printemps. Vue sur la vallée du Doubs entre les arbres encore dépourvus de leurs feuilles. Vous rejoignez un sentier.

(3) Abandonnez le balisage et partez alors sur la droite. En face de vous, les ruines du château féodal de Montfaucon ; à droite, vous longerez de belles roches. Vous arrivez bientôt à la Reculée sauvageonne de Nacra. À l'extrémité des roches, vous descendez à gauche pour traverser le ruisseau à gué, poursuivant le sentier de l'autre côté, puis traversant un second ruisseau. Vous passez, à flanc de coteau, sous les ruines du vieux château fort, longeant à droite, quand vous arriverez à un espace plus à découvert, des murs de pierres sèches, reliquat sans doute de cultures en terrasses. Vous retrouvez un sentier plus large et balisé.

(4) Remontez sur la droite. En face de vous, la Roche de la Côte d'Arbois. Vous surplombez à gauche une charmante petite reculée et son ruisseau. Sortez du bois et grimpez le coteau à droite par la sente qui se dessine dans l'herbe. À une pancarte « Soyez vigilants », une bifurcation en T, poursuivez à gauche longeant les ruines du vieux bourg sans y entrer, risque d'éboulements.

Au pied du château, partez à gauche pour faire le tour des ruines (en suivant les balises VTT du Grand Tour de Besançon). Vous passez en contre-bas de l'ancienne église et guettez pour apercevoir les agents municipaux, responsables de l'entretien des ruines : des lamas !

À l'extrémité des ruines, quand le sentier amorce le retour, abandonnez-le pour grimper à gauche au pied du donjon par les petites marches de pierre et une passerelle métallique. Un point de vue sur le vallon de Montfaucon et la vallée du Doubs, la Citadelle et les monts bisontins.

(5) Revenez vers l'entrée en longeant les murailles. Une cave à visiter grâce à un escalier. Descendez à droite en passant sous la poterne à la petite route goudronnée. Vous serez devant les pancartes de deux circuits. Montez en direction des falaises par le Sentier des Falaises (balises Jaune-Bleu).

(6) À mi-pente, quittez le chemin empierré pour descendre sur la gauche à la Fontaine de la Dhuit. Aux ruines de la vieille fontaine, rebroussez chemin sur une vingtaine de mètres et grimpez à gauche le sentier non balisé (en choisissant toujours l'embranchement qui va vers le haut) pour rejoindre de nouveau le chemin empierré. Pour ceux qui ne se fient point trop à leur sens d'orientation, revenez par le même sentier.

(7) À sa partie la plus haute, le chemin empierré fait un angle à 90° sur la droite. Vous poursuivez une cinquantaine de mètres et une balise Jaune Bleu vous invite à grimper à droite le Sentier de Falaise du Château. Vous longerez le long des falaises, traversant plusieurs pâtures. Vous atteignez un belvédère non protégé avec une belle vue sur les ruines et la vallée. Poursuivez le chemin qui contourne le vieux fort Woirol.

(8) Arrivez en vue de l'entrée, peu après la quatrième pancarte « Terrain Militaire », grimpez dans le bois à gauche par la sente qui vous mène au poste optique.

Repartez en tournant le dos au poste vers la zone dégagée en obliquant vers la gauche vers les socles des batteries pour aéronefs. Après la troisième, entrez dans le bois par une sente à gauche qui rejoint rapidement un sentier plus large que vous remontez à droite vers la petite route goudronnée. Continuez à droite sur quelques mètres et entrez dans le bois par la sente à gauche qui retrouve le sentier de départ.

(1) Longez à gauche les fossés jusqu'au parking (D/A).

Le parcours comporte des sentes de corniches et des points de vue non sécurisés. Sentiers rocailleux et glissants par endroits. Port de bonnes chaussures indispensable et utilisation de bâtons de marche conseillée.

(1) et (5) Restez à distance des ruines : risque d'éboulements.

(1) Le Fort Woirol : le 16 septembre 1906, une terrible explosion retentit dans le petit village de Montfaucon et effraya les Bisontins, faisant éclater les vitres des bâtiments alentour. La poudrière du Fort de Montfaucon venait d’exploser. Une mauvaise manipulation de la poudre causa la mort de huit soldats et de nombreux blessés.

(5) Le château féodal de Montfaucon : Le château-fort de Montfaucon sur son éperon rocheux est construit au XIe siècle par le premier seigneur de Montfaucon au début de la féodalité, Conon de Montfaucon. Le château est abandonné définitivement après la guerre de 10 ans (1634-1644) menée par Richelieu et, à la fin du XIXe siècle, les derniers habitants ont quitté les lieux. Des fouilles archéologiques sont en cours sur la partie castrale (partie relative aux fortifications du château), ainsi que des travaux de consolidation.

(6) Fontaine de la Dhuit : une fontaine oubliée au fond des bois, où l'on pourrait imaginer un druide officiant à quelques rites celtiques.

(8) Le poste optique : Local aménagé pour la télégraphie par faisceau lumineux à code Morse. La lumière était fournie par une lampe à pétrole, puis électrique. Le jour, un héliostat captait les rayons solaires par une cheminée. Le fort communiquait avec trois autres forteresses : la redoute de Grelimbach à Salins, le Larmont à Pontarlier et le môle défensif du Lomont. Un héliostat est un dispositif permettant de suivre la course du Soleil et orienter toute la journée les rayons solaires vers un point ou une petite surface fixe, à l’aide de miroir

(8) Les batteries contre aéronefs : composée de six cuves circulaires situées entre la route d'accès et le poste optique, creusées et maçonnées vers 1929. Les postes de tir de la batterie contre aéronefs date de 1930. Chaque cuve était couronnée d'une plateforme sur rail plantée sur un axe central, recevant un canon de 75 braqué vers le ciel. L'ensemble pouvait tourner sur 360°.