Stationner la voiture sur le petit parking qui est juste à l'entrée du village de Bondons, à gauche après avoir quitté la route qui monte au col de Montmirat.
(D/A) Redescendre par cette route, rejoindre la D135 que l'on suit à droite. jusqu'à celle qui conduit, sur la gauche, à Lozerette.
(1) S'y engager et la suivre jusqu'au village. Au passage, laisser filer sur la gauche, la route qui s'enfonce vers les Colobrières, au fond du vallon que le circuit contourne.
(2) On peine à imaginer que les quelques maisons de Lozerette aient pu abriter jusqu'à 90 habitants. Mais c'était avant la première guerre mondiale, qui a vidé les campagnes et particulièrement la Lozère.
La route s'arrête à hauteur des dernières constructions et se poursuit par un chemin qui monte à l'assaut de la colline. Il faut faire de même jusqu'à atteindre la crête. En s'élevant, la vue s'ouvre sur la vallée du Cros puis sur celle du Tarn, vers Florac.
(3) La crête atteinte, le panorama se dégage sur la vallée de Rûnes et les montagnes du Bougès, au delà du Tarn.
Prendre le chemin qui continue à gauche, en épingle à cheveux. Il remonte pendant un kilomètre et demi, sous la crête sur laquelle on aperçoit les premières pierres dressées. Les deux premiers menhirs nous accueillent dès qu'on atteint le plateau.
Rassurez-vous, le plus difficile est fait et la plus grande partie de la balade s'effectuera autour de 1200m d'altitude, jusqu'au moment où il faudra redescendre.
Jusqu'à la Veissière, le chemin est jalonné de mégalithes. Sur l'ensemble de la Cham, on en dénombre 154, dont seule une moitié a été redressée au XXe siècle. Il est dommage que cette restauration soit autant visible à cause du béton qui consolide le pied par des blocs rocheux.
Sur la droite du chemin et jusqu'au pied du massif du Mont Lozère, s'étend une vaste et douce prairie, qui tranche avec l'aridité du plateau calcaire et de la montagne. Cette belle combe s'appelle... Combelle! Au Nord, l'exploitation agricole de la Veissière s'impose comme point de repère.
(4) Après la carrière, tourner à gauche et suivre la route départementale D35 jusqu'à la Baraque de l'Air. Cette voie marque la limite entre plateau calcaire et massif granitique. La Cham des Bondons est une extension du causse de Sauveterre, et les carrières de granite d'où furent tirés les menhirs sont quelques centaines de mètres plus haut.
(5) De l'air, il n'en manque pas auprès de cette ancienne bergerie. Posée seule au milieu de nulle part, elle est exposée à tous les vents, au point le plus haut du plateau. Bien rester le long de la route et en aucun cas pénétrer sur la propriété.
Après la Baraque de l'Air, poursuivre en longeant la route et prendre le chemin qui se détache à gauche une centaine de mètres plus loin, en direction de trois nouveaux menhirs. Le chemin est clairement établi entre clôtures, et il suffit de le suivre jusqu'à l'échalier aménagé un peu plus loin sur la clôture de gauche.
(6) L'échalier permet de franchir la clôture sans risque pour elle ni pour le randonneur. Il en sera de même pour ceux qui suivent.
Passé le premier échalier, se diriger vers le Sud-Est en suivant la partie la plus haute du plateau. Une nouvelle clôture barre l'herbage et il suffit de repérer un deuxième échalier pour établir le cap de marche. Sinon, suivre la clôture vers l'est, jusqu'à le trouver.
D'autres menhirs jalonnent la suite du parcours qui se prolonge sur la crête entre la vallée du Briançon et la Combe sourde. D'autres clôtures seront également à franchir et elles sont toutes équipées pour se faire.
(7) Au bout de la croupe, avant que la piste ne dévale vers Lozerette, passer à proximité de deux sortes de colonnes en pierres, elles peuvent être prise, de loin, pour des menhirs. En fait, c'est un assemblage de pierres sèches, en forme de tronc de pyramide, comme un besoin de prolonger l'alignement formé par les menhirs de la crête avec de petites pierres.
Le chemin descend dans le vallon en suivant une clôture. Une ouverture dans celle-ci permet de sortir de l'enclos et de suivre la piste qui file sur la droite.
(8) Après avoir franchi de ruisseau de la Combe Sourde, remonter sur le versant opposé. Cette dernière bosse passée, le sentier descend en lacets entre deux talus empierrés avant de déboucher sur l'accès à un bâtiment agricole par un beau chemin bien arboré. Poursuivre vers la droite jusqu'à la RD135.
(9) Traverser la route et prendre vers la gauche. Quelques dizaines de mètres plus loin, un chemin s'écarte de la route sur la droite et permet de rejoindre les premières maisons des Bondons.
Au carrefour au cœur du village, vous avez la possibilité de rejoindre directement votre véhicule, en prenant à gauche. Toutefois, il serait dommage de ne pas pousser jusqu'à l'église et de revenir en empruntant les petites rues du village, à droite, en contrebas de la voie principale jusqu'au point de départ (D/A)