Le Grand Méandre et les Forges de Chenecey

Parking à Chenecey-Buillon, en bas de la Grande Rue à gauche avant le pont. Pas de balisage, sinon une balise VTT de loin et quelques poteaux balise « Grand Besançon ».
Avant de partir, descendez vers la Loue proche pour jeter un œil au vieux pont datant de 1835.

(D/A) Remontez la Grande-Rue. Au carrefour, poursuivez tout droit dans la Rue de l'Ancienne Fontaine, passant devant le lavoir (malheureusement défiguré par une restauration trop moderne). Puis à gauche, à la bifurcation, dans la Rue de la Parouse. À l'embranchement suivant tout proche, grimpez à droite dans le petit chemin de la Parouse qui se faufile entre deux maisons.

Avant la grimpette, un petit coup d'œil à la vieille maison de droite et ses vieilles portes qui ont gardé un charme vieillot. Dans la grimpette, reprenez votre souffle en regardant se découper sur le ciel les ruines de l'ancien château féodal.

(1) Une centaine de mètres après la dernière maison du village, abandonnez le chemin goudronné pour prendre à gauche un petit sentier balisé par la Communauté de communes du canton de Quingey (pancarte Jaune indiquant belvédère et les anciennes fontaines).

À mi-chemin, vous rencontrerez l'ancienne fontaine et vous longerez de nombreux murgers moussus, murs de pierres sèches construits par nos paysans d'antan, quand, labourant leurs champs plus riches en grosses pierres que bonnes terres, les déposaient à la limite de leurs propriétés. Au printemps, vous serez accompagnés du parfum des violettes.

(2) Quand vous arriverez sur la ligne de crête, repérée par un poteau balise, prenez le chemin à gauche qui grimpe encore quelques mètres pour atteindre le belvédère situé à main gauche.
Superbe point de vue sur le Grand Méandre de la Loue : à vos pieds l'ancien moulin, surplombé par les ruines du château féodal de Charencey et tout à gauche, la silhouette massive du Mont Poupet. Faites demi-tour.

(2) Poursuivez tout droit en direction des Granges Mathieu, longeant de nouveau de beaux vieux murgers moussus. Le chemin s'empierre en descendant et rejoint une petite route goudronnée.

(3) Partez alors à droite. Vous passez devant de belles fermes, dont certaines, épargnées par la rénovation, sont encore témoins (pour peu de temps, sans doute) d'un passé révolu. Au N° 12, jeter un petit coup d'œil discret par le portail, à un abreuvoir et sa vieille pompe.
Au croisement avec le Chemin de la Parouse (empierré), partez à gauche sur une trentaine de pas, puis descendez tout de suite à droite dans le chemin gravillonné de la Groteille, accompagné des murgers et des dolines boisées.

Vous traversez un paysage karstique caractéristique de notre région, les dolines. La dissolution des calcaires de surface conduit à la formation de dépressions circulaires, boisées ou non.

(4) Au carrefour suivant, à gauche et, au niveau d'un virage, descendez à droite dans un beau chemin empierré. Aux habitations, poursuivez tout droit par la petite route goudronnée pour arriver à la départementale dans un virage, balise « Stop ». Descendez-la à droite sur une centaine de mètres.

À l'embranchement suivant, descendez à gauche dans le petit chemin de la Rue des Charrières. Un peu de goudron, certes, mais avec de jolis points de vue sur les monts de la Loue.

(5) Vous arrivez à une balise « Cédez le passage » et continuez à descendre tout droit dans le Chemin des Forges. Passez devant le portail. Malheureusement, impossible d'entrer, la propriété est maintenant privée. Poursuivez jusqu'à l'extrémité du bâtiment pour une vue sur la Loue et rebroussez chemin.

(5) Partez à gauche et poursuivez toujours tout droit jusqu'au village pour retrouver la Grand Rue que vous descendrez à gauche pour regagner le parking. Si vous êtes courageux, traversez pour un petit bonjour à la Vierge, Notre-Dame de la Salette, de l'autre côté du pont (D/A).

Un peu de goudron, mais par des chemins sans circulation et qui vous offriront de jolis points de vue.

(D) Le pont de Chenecey, construit en 1835, remplaça les gués et les traversées de barques.

(D) (3) De vieilles fermes de caractère, dont certaines ont su garder le charme vieillot d'avant guerre.

(1) La Fontaine Mathieu et les vieux murgers : elle serait le centre du premier lieu habité de la commune : les Granges Mathieu, situées au bout de ce chemin. Vous verrez de gros amas de pierres, sans doute, d'anciennes maisons ruinées.

Pendant toute votre balade, vous serez accompagné de ces vieux murs moussus, construits par nos paysans d'antan, quand, labourant leurs champs plus riches en grosses pierres que bonnes terres, les déposaient à la limite de leurs propriétés.

(2) Le Grand Méandre de la Loue : surgissant de l'écrin de la forêt, le superbe belvédère du Grand Méandre sur la vallée de la Loue et le donjon du château féodal de Charencey.

(2) L'ancien moulin, au bord de la Loue : Par l'ordonnance royale du 12 mai 1824, Jean Lambert est autorisé à construire sur la Loue un moulin. Pas de barrage sur la rivière, mettant seulement à profit la rapidité naturelle du courant « et sans aucun préjudice pour les propriétés voisines inférieures ou supérieures » pouvait-on y lire. Le bâtiment abritait l'activité de meunerie, puis de scierie.

(2) Les ruines du château de Charencey : Château fort du Moyen Âge dont les vestiges se dressent au-dessus du Grand Méandre de la Loue. Le village de Chenecey s'appelait initialement Charencey. Le château défendait l'entrée du défilé en aval du village. C'était aussi un refuge pour la population.

(3) Des paysages karstiques constitués de dolines. La dissolution des calcaires de surface conduit à la formation de dépressions circulaires, boisées ou non.

(5) Les Forges de Buillon : les forges et le haut fourneau étaient exploités en 1677 par la famille Ployer, originaire d’Allemagne, qui y établit en 1695 une fabrique de fer blanc. La rivière permettait une activité industrielle dans toute la vallée et offrait du travail à tous les ouvriers-paysans de Chenecey-Buillon, de jour comme de nuit. Aujourd'hui propriété privée, on ne peut y entrer. Dommage !

(D) Notre Dame de la Salette : pour les Visorandonneurs courageux ou pieux, une petite visite de l'autre côté du pont à Notre-Dame de la Salette, protectrice du village pendant l'épidémie de choléra qui ravagea le village en 1854.