Le jardin merveilleux des Sauvains

En arrivant à Sauve par la D999, se garer sur un parking, rive gauche du Virdoule, un peu au Sud du cimetière et à proximité du Pont Vieux.

(D/A) Remonter le parking vers le Nord et le pont, pour trouver la balise La Vabre. Se diriger à gauche en direction du "Circuit de la Mer de Rochers" et traverser le Virdoule sur le Pont Vieux.

(1) Prendre aussitôt à droite Rue Bourboutelle, poursuivre et long de l'aire de pique-nique et du plan d'eau, aboutir Rue des Bourgades (avec le Pont Neuf sur la droite). Prendre, en face et quelques mètres après, à droite, la Rue des Combes.

(2) Laisser sur la gauche la Place Florian (fontaine). Plus loin, passer l'office de tourisme et le Conservatoire de la Fourche, sur la droite et arriver aussitôt au niveau d'un parking sur la gauche.

(3) Prendre à gauche le sentier sur la gauche du parking (ou traverser le parking) et poursuivre sur la Travée de Corconne. Après avoir laissé sur la droite un autre parking, suivre un sentier à droite. Arriver sur la boucle du Circuit de la Mer de Rochers (balise Les escaliers).

(4) Prendre à gauche, passer des panneaux d'information. À l'intersection suivante, balise Roquevaire, virer à droite.

(5) À l'intersection, au niveau d'un panneau "Mazet à visiter", faire un court aller-retour à gauche jusqu'à cette jolie cabane et son jardin. Après être revenu sur le sentier, poursuivre à gauche et arriver, 150 m plus loin, à l'Aven de Sauve. Rester très prudent ! Poursuivre ensuite pour atteindre une intersection au niveau de la balise L'aven.

(6) La trace propose de faire un aller-retour à gauche pour découvrir la garrigue du plateau. Bien que la végétation soit plus dense que dans la Mer de Rochers, des chaos rocheux sont aussi visibles.

(7) Revenir sur ses pas pour retrouver la balise L'aven.

(6) Poursuivre tout droit.

(8) Au niveau de parcelles privées (où des caravanes ont remplacé les vieux mazets), faire encore 200 m tout droit pour finir la boucle du sentier officiel, puis revenir sur ses pas.

(8) Prendre à droite le chemin, qui devient goudronné aux abords des maisons du village. Tourner à droite à la première intersection (Route Impériale), puis de nouveau à droite à l'intersection suivante. Retrouver l'intersection passée à l'aller.

(3) Prendre en face, repasser devant le Conservatoire de la Fourche. Arriver plus loin à la Place Florian (fontaine) déjà passée à l'aller.

(2) Proposition de visite du village. Se diriger à droite vers le Monument aux Morts. Continuer vers la droite puis à gauche pour emprunter la Grande Rue, puis virer à droite, sous la porte en pierre, Rue du Terrail. Monter encore à droite Rue du Terrail Haut. Cette ruelle redescend Rue du Terrail. Poursuivre à droite, arriver sur la placette Le Pialo.

(9) Continuer à droite, de nouveau Grande Rue. À une fourche, appuyer à droite puis, Place du Vieux Marché, monter encore à droite Rue Saint-Jean (sous voûte). Redescendre par l'escalier à gauche, passer devant l'Hôtel de la Monnaie puis la Tour de l'Horloge.

(10) Prendre à droite le Passage de la Fusterie puis ressortir aussitôt à gauche sur la Place Astruc (fontaine). Se diriger à droite pour emprunter la Rue du Pont Vieux.

(1) Ne pas traverser le Vidourle mais tourner à droite sous la Porte du Pont Vieux, pour un aller-retour sur les hauteurs de la vallée. Arriver très vite à la balise Porte Vieille et passer à gauche sous la Porte Neuve dans la direction de Coutach. À la fourche, monter à droite, aboutir sur un chemin.

(11) Le suivre à gauche. Ignorer peu après, une sente à gauche et poursuivre sur ce chemin, sur de grands blocs de calcaire au départ, en montée régulière, avec quelques passages très pierreux. Pour se distraire pendant la montée, examinez les pierres à la recherche de fossiles ; des vues qui se dévoilent peu à peu.
Il est possible de monter jusqu'à l'altitude de 200 m environ, avant d'arriver sur un terrain de chasse privé où les randonneurs ne sont pas les bienvenus.

(12) Faire demi-tour pour reprendre l'itinéraire inverse de l'aller.

(1) Retraverser le Vidourle par le Vieux Pont pour retrouver le lieu de stationnement (D/A).

Randonnée Facile, équipement classique du randonneur, chemins pierreux.

Quelques photos ici

Sur le parcours du sentier d'interprétation, les chaos rocheux sont mis en évidences, ainsi que les murets de pierre et les anciennes parcelles.

Les mensurations de l'Aven de Sauve sont impressionnantes : 90 m de circonférence, 40 m de profondeur. Le Vidourle y resurgit après un parcours souterrain. L'aven fut exploré par Martel. Attention de ne pas s'approcher trop près, surveiller les enfants et les chiens.

Conservatoire de la Fourche, pour en savoir plus sur cette spécialité de Sauve.

La légende :

Attirés par la résurgence du Virdoule, les hommes fondèrent Sauve. Les dieux confièrent alors aux habitants deux secrets :
Le secret de la Terra Rossa qui enseigne comment l’eau transforme la pierre calcaire en riche terre cultivable et le secret des Reblacaïres, ou comment tailler les micocouliers, ces arbustes qui poussent sur le plateau calcaire, pour la fabrication de fourches incomparables.

Pendant des siècles, les sauvains dégagèrent la Terra rossa, épierrant sans relâche. Ils cultivèrent les lapiés et firent de la production de fourches une véritable industrie, fiers des secrets qu’ils gardaient jalousement et fiers de la confiance des dieux.

Pour l’étranger, les Rochers du Coutach était un terrain dangereux cachant gouffres et précipices. Le pacte avec les dieux l’avait voulu ainsi : seuls les sauvains possédaient la carte des avens gravée dans leur esprit.

Les dieux demandaient toujours plus d’essarts épierrés et mis en culture, toujours plus de murs et de chemins de pierre ingénieux : à la fin ce fut un véritable jardin de centaines de parcelles avec des vergers luxuriants aux fruits délicieux : cerisiers, figuiers, oliviers, vignes, cognassiers, abricotiers, pruniers, pommiers, poiriers, grenadiers, néfliers … Un véritable damier d’essarts cultivé au milieu de la pierre blanche. Une merveille pour les yeux.

Le décors était grandiose mais le travail des essarts était rude. Les sauvains délaissèrent le jardin, oubliant le pacte passé avec les dieux. Le secret des Reblacaïres fut révélé, les micocouliers furent cultivés en dehors de Sauve et les fourches fabriquées partout.

Les dieux en colères ont repris ce qu’il avaient donné : la maladie frappa la vigne, les cerises et les fourches se vendirent mal, le jardin fut submergé par une végétation sauvage et impénétrable.