Le Lac des Bèches depuis Champhorent

Se garer sur le parking de Champhorent, accessible en contrebas de la D530.

(D/A) Emprunter le chemin qui descend vers le Vénéon (direction Refuge de la Lavey). Ce chemin, au pavement bien poli (qu'il faudra remonter au retour !) conduit au magnifique pont de pierre des Rajas qui enjambe le Vénéon.

(1) Traverser le pont et, par une montée assez soutenue, atteindre les chalets de la Raja et le petit oratoire de la Vierge à l'enfant.

(2) Se diriger plein Sud, jusqu'à une fourche qui s'ouvre à l’approche de la Combe de la Valla.

(3) Laisser le sentier qui part sur la gauche, en direction du Lac des Fétoules. Continuer le chemin bien tracé, qui suit tranquillement le Ruisseau de la Muande et mène à un deuxième pont de pierre, moins imposant que le premier, mais tout aussi charmant.

(4) Franchir ce pont et passer ainsi sur la rive gauche du ruisseau de la Muande. Obliquer, tout de suite à gauche, et cheminer facilement, toujours plein Sud.

(5) Une petite passerelle en bois permet de franchir le Ruisseau de la Clouse, qui descend directement du Lac des Bèches. Poursuivre en direction des alpages du haut vallon de la Lavey et du refuge du même nom.

(6) Continuer le sentier au-delà du refuge, en suivant la direction du Lac des Bèche (panneaux indicateurs). Il oblique, rapidement, Sud-Ouest et la pente se raidit progressivement. Bien qu'un peu chaotique par endroits, la progression se fait sans difficulté majeure et il n'y a pas de passage aérien délicat. Au bout du chemin, le Lac des Bèches.

(7) Suivre l'itinéraire inverse de l'aller pour retourner au parking (D/A).

Accès au départ :

De Saint-Christophe-en-Oisans, continuer la route vers la Bérarde et passer la hameau de Pré Clot.
Peu avant Champhorent, tourner à droite (grand panneau : Parking de Champhorent – Obligatoire – Départ de la Lavey) et se garer sur le parking aménagé en contrebas de la D530.

Difficulté :

L’itinéraire ne présente aucune difficulté technique particulière. Seuls la longueur de la randonnée (près de 15 km) et le dénivelé total (près de 1200 m) justifient le classement dans la catégorie « difficile ».

L’orientation ne présente également aucun problème. Jusqu’au Refuge de la Lavey, balisage Jaune et nombreux poteaux indicateurs. Du refuge au Lac des Bèches, panneaux indicateurs au début puis nombreux cairns et chemin évident. En début de saison, il peut subsister des névés sur le haut du sentier.

La montée au Lac des Bèches à partir du refuge est, sans nul doute, la partie de la randonnée la plus exigeante sur le plan physique. Sans être redoutable, elle requiert néanmoins une certaine énergie pour effectuer les 600 m de dénivellation depuis le refuge. Aussi, pour les personnes en petite forme, le refuge peut être le but de la balade ; ainsi, elles auront pu profiter du charme champêtre et montagnard du splendide vallon de la Lavey.
Il leur est également possible de continuer à marcher, tranquillement, en direction du fond du vallon.

Refuge de la Lavey :

Pendant la période de gardiennage (mi-juin à mi-septembre) le refuge propose des boissons et des en-cas.
Hors gardiennage, le refuge reste ouvert pour les randonneurs qui veulent y passer la nuit mais attention : il n'y a pas d'eau, pas de chauffage, pas de gaz, pas de sanitaires.

Parc National des Écrins : cette randonnée se déroule au cœur dudit parc dans lequel une réglementation stricte s'applique. Par exemple :

• Pas de chien, même tenu en laisse.
• Pas de cueillette, ni prélèvement : animaux, plantes, minéraux et fossiles.
• Pas de feu.
• Pas de camping. Le bivouac est autorisé de 19 h à 9 h à plus d’une heure de marche des accès routiers.

Pour plus de renseignements, consulter le site internet du P.N. des Écrins.

Le pont des Rajas sur le Vénéon et celui qui enjambe, plus en amont dans le vallon, le ruisseau de la Muande, datent du XVIIe siècle. Quant à l’ancien hameau de la Raja, son existence est déjà mentionnée au Moyen-Âge.

L'oratoire de la Vierge à l'Enfant de la Raja.

Dans les petits hameaux isolés d’altitude, dépourvus de chapelle, les oratoires étaient nombreux. Sorte de lieux de culte de proximité, souvent dédiés à la Vierge, ils constituaient un élément majeur de la vie religieuse dans ces territoires reculés.

Le Refuge de la Lavey : l’ensemble des bâtiments correspondait à un petit hameau d’alpage où les éleveurs du coin pratiquaient l’estive.
Aux alentours du refuge, outre les troupeaux de moutons, on peut apercevoir chamois, marmottes, renards et oiseaux. En montant au Lac des Bèches, nous avons eu la chance d’apercevoir un vol de vautours fauves.