Le Mas de l'Église et le Mas Gibert d'Ardaillers

Se garer près du temple du Mas de l'Église (deux ou trois places disponibles), il est aussi possible de choisir le petit parking du Mas Gibert.

(D/A) Partir vers le centre du Mas de l'Église, prendre la rue qui monte à droite (interdite 12t). Au niveau de la belle maison avec le panneau "Miel d'Ardaillers", suivre la ruelle à droite. Ignorer un chemin à droite.

(1) Ignorer à gauche l'escalier qui descend et qui sera pris au retour. Poursuivre tout droit sur une ruelle qui devient sentier pour un aller-retour entre d'anciennes terrasses cultivées. Puis revenir sur ses pas.

(1) Prendre l'escalier à droite. À la fourche, suivre la ruelle de droite et, à l'intersection suivante, faire quelques mètres à droite pour passer devant la belle fontaine-lavoir, puis revenir sur ses pas et poursuivre tout droit sur la rue. Tourner sur la première ruelle à droite.

(2) Prendre encore à droite, juste après, pour aboutir sur la route principale. La suivre à gauche, puis monter sur la première ruelle à gauche pour retrouver une intersection passée précédemment.

(2) Tourner à droite et poursuivre tout droit, en laissant sur la droite l'ancienne Église Saint-Roch. Arriver à une intersection, au niveau d'une fontaine et poursuivre sur la droite pour redescendre vers le temple.

(D/A) Passer devant celui-ci et suivre la route vers le Mas Gibert, en profitant du panorama. Aller jusqu'à la première route à droite (interdite 12t), au niveau d'un transformateur électrique, à l'entrée du hameau.

(3) Suivre cette rue et, au bout, prendre la venelle à gauche qui rejoint une ruelle. La suivre à gauche, ignorer les ruelles qui partent à gauche puis à droite, et rejoindre la rue principale (place/parking alternatif en face, un peu sur la gauche).

(4) Partir à droite sur la rue. À la fourche, prendre à gauche la route vers le Mas Miquel puis, à la fourche suivante, garder la gauche pour suivre la route dans un virage en épingle à gauche. Ignorer la route à droite et continuer tout droit pour revenir dans le mas. Au bout de la rue, poursuivre tout droit sur la ruelle, puis suivre la première ruelle à gauche (GR^®). À l'intersection suivante, faire quelques mètres à droite, puis virer à gauche pour retrouver la rue principale au niveau d'une belle fontaine-lavoir. Partir à droite sur la rue principale pour sortir du mas.

(3) Poursuivre ensuite tout droit, par l'itinéraire inverse de l'aller, pour rejoindre le temple du Mas de l'Église (D/A).

Randonnée-promenade Très Facile, aucun équipement particulier nécessaire.

(4) Parking alternatif

Album photo ici

Dans ces hameau, autrefois :
Beaucoup de maisons sont hautes. Les deux derniers étages étaient réservés à l'élevage du vers à soie. Chaque famille achetait des œufs au printemps et nourrissait les larves avec d'énormes quantités de feuilles de murier. Il faillait entretenir une chaleur et une humidité constante dans les pièces, avec des cheminées et des baquets d'eau. Après quatre phases de développement, les larves entamaient la cinquième et dernière en tissant un cocon de soie sur des bruyères coupées et disposées à leur intention dans les pièces. Le papillon n'émergeait jamais ! Les cocons étaient transférés dans une des filatures de la région, les larves étaient enfumées et les cocons déroulés par les fileuses. Pour ces hameaux d'Ardaillers, la filature était située au Mazel. Plusieurs habitantes des hameaux s'y rendaient chaque jour à pied ! Dans des temps plus anciens, les filatures hébergeaient les ouvrière durant la semaine.

Chaque habitant entretenait des terrasses servant à la culture des potagers. Bien que beaucoup de terrasses soient maintenant négligées, d'autres sont toujours entretenues, notamment pour la culture des oignons doux (spécialité de la région).

Les châtaigniers, plantés sur les versants partout où cela était possible, fournissaient une base de l'alimentation.

Vous remarquerez que les deux belles fontaines-lavoirs sont accolées à un mur de maison. C'était pour ne pas trop empiéter sur les rues, assez étroites, afin de ne pas gêner le passage des troupeaux de brebis, sur leur trajet vers les estives, qui comptaient parfois plusieurs centaines de bêtes !