Le Mont Pinçon au Plessis-Grimoult

Stationnement sur la parking de l'église et de la mairie du Plessis-Grimoult, Place des Grimoultais.

(D/A) Dos à l'église et la mairie à droite, traverser la place des Grimoultais, puis traverser très prudemment la rue et tourner à gauche. Suivre la Rue du Mont-Pinçon (D54) sur une cinquantaine de mètres, prendre ensuite sur droite, en direction de Thury-Harcourt et Campandré-Valcongrain (D108). Emprunter la Rue de la Foire Saint-Clément. Suivre cette voie, utiliser la contre-allée de droite au niveau de la salle des fêtes, puis à la sortie d'agglomération continuer prudemment pendant environ 900 m jusqu'à atteindre le sommet de la côte.

(1) En haut, au carrefour de la route et des chemins (point côté 298), tourner à gauche et remonter le chemin sur environ 200 m. Optionnellement, vous pourrez découvrir sur votre droite le site géologique et archéologique de "La Bourbe Noire", une table de pique-nique y attend les randonneurs. Poursuivre sur une centaine de mètres jusqu'au carrefour de chemins (point côté 322) et prendre le petit sentier de gauche en ignorant le balisage en place. Longer la haie sur la gauche et le champ sur la droite. Passer en contre-bas de l'ancien camp romain (les vestiges sont recouverts de fougères) et prendre à gauche à la sortie du bois. Poursuivre dans la descente jusqu'à atteindre l'intersection suivante (point côté 311).

(2) Tourner à droite et remonter sur environ 450 m jusqu'à atteindre le parking situé entre la route du Mont-Pinçon (D54) et le site de TDF (pylônes et antennes).

(3) Avec une grande prudence traverser la route D54 et suivre un large chemin de crête (chemin Fête) sur environ 1,5 km. En cours de route, à noter sur la gauche, après 500 m environ et à proximité d'une antenne ceinte d'une clôture grillagée, une table d'orientation faisant, à l'origine, découvrir un vaste panorama, mais la végétation s'étant développée depuis, le point de vue a perdu de sa superbe. Poursuivre jusqu'à l'intersection suivante (point côté 344).

(4) Bifurquer sur la gauche, empruntant ainsi le GR^® du Tour de la Suisse Normande, et poursuivre jusqu'à la stèle des 13th/18th Royal Hussards. Une table de pique-nique attend les randonneurs à proximité de la stèle.

(5) Revenir sur vos pas pour retrouver le GR^® sur la droite, parcourir environ 400 m et tourner dans le premier chemin à droite. Suivre le chemin sur environ 250 m et continuer sur le GR^® en tournant à gauche.

(6) Marcher sur environ 1 km jusqu'à l'approche de la route du Mont-Pinçon (D54).

(7) Tourner à droite avant la route, parcourir environ 200 m puis traverser le chemin d'Harcourt. Poursuivre en face sur environs 100 m, traverser la Rue du 7 Août 1944 (D165) et suivre un petit chemin pendant une centaine de mètres.

(8) À l'intersection tourner à gauche puis, à la fourche suivante, continuer tout droit en direction du bourg. Emprunter la Rue Grimoult du Plessis (vous passerez ainsi devant l'ancienne fortification du domaine du Baron de Grimoult du Plessis) et déboucher face à l'Église Paroissiale Saint-Étienne. Prenez à gauche pour retrouver la Place des Grimoultais et le lieu de stationnement (D/A).

Randonnée proposée par l'Office de Tourisme du Pays de Vire.

Voir le document pdf proposé par l'OT du Pays de Vire

(3) Centre émetteur de radio et télévision du Mont-Pinçon
Le site du Mont-Pinçon fut retenu en 1953 par la RTF (Radiotélévision Française) afin d'y construire un centre émetteur en vue de desservir la Basse-Normandie en programmes radio et télévision de Services Public.
Commencés en juin 1955, les travaux de construction du centre s'achèvent en juillet 1956 avec la mise en service d'un émetteur de télévision puissance de 20kW. Cet émetteur diffusait alors la 1^re chaîne" en noir et blanc. (La mire au cheval, apparue en 1953, élaborée par Messieurs Delaby et Morel, cette statue, la renommée de Coysevox, se dresse place de la Concorde).
Un an après, en septembre 1957, cet équipement fut complété par 3 émetteurs de radio FM (France-Inter, France Culture et France Musique).
Le centre s'agrandit :
En décembre 1964, l'ORTF (Office de Radiodiffusion Télévision Française), décide de démarrage de la 2^e chaîne de télévision. Le Mont-Pinçon s'équipe alors d'un émetteur de 50 kW.
Mais le gros chantier de l'époque fur le renouvellement du pylône. Parallèlement au maintien de la diffusion des programmes s'effectue la construction du nouveau pylône qui se dresse aujourd'hui encore devant vous. Réalisé entre juin et septembre 1968, ce pylône compte aujourd'hui une hauteur totale de 216 mètres (antenne UHF comprise).
L'émetteur 3^e chaîne de 50 kW y fut installé en 1974, juste avant l'éclatement de l'ORTF.
Depuis 1975, la diffusion des programmes est confié à TDF (Télédiffusion De France).
Quelques années plus tard, en 1979, le centre du Mont-Pinçon diffusait TF1 en couleur.
Dans les années 80, l'apparition de nouvelles chaînes contribua au développement du centre. En 1984 puis 1987, trois nouveaux émetteurs TV étaient installés pour la diffusion de : Canal+, La Cinq et M6.
En 1985, les trois émetteurs FM étaient renouvelés.

(5) Stèle des 13^e/18^e Royal Hussards
Du 5 au 7 août 1944
Pendant la libération de la France le Mont-Pinçon a été conquis au cours d'une bataille acharnée durant laquelle les chars des 13^éme/18^ème Royal Hussars ont pris ces hauteurs.
"De toutes les actions locales qui formèrent l'ensemble de l'affrontement, celle de l'attaque du Mont-Pinçon fut parmi les plus significatives, non seulement en considération de ses conséquences tactiques mais aussi à cause des qualités personnelles éveillées chez les hommes qui y prirent part." (Chester Wilmot)
Cette stèle a été élevée à la mémoire de tous ceux qui ont servi dans les 13^e/18^e Royal Hussars (Queen Mary's Own) entre 1922 et 1992.
Ce lieu est également dédié par les 13^e/18^e Royal Hussars aux habitants du Plessis-Grimoult et de Saint-Jean-le-Blanc qui ont souffert pendant les batailles pour la libération de la France.

La Bourbe Noire
Trouvée presque à l'affleurement, l'argile noire - le lieu se nomme "La Bourbe Noire" - résulte de la décomposition des schistes noirs du Silurien (410 millions d'années). Ces argiles ont probablement été exploitées dès l'antiquité comme le laisse à penser des rebuts de cuisson de tuiles à rebords gallo-romaines observés sur un site proche. L'argile provenant de ce petit gisement situé dans une zone assez pauvre en matériaux de ce type (des argiles noires ont été mises en évidence près d'Ondefontaine), a pu seulement servir à pourvoir des besoins locaux.