Ravin des Arcs, à 30 km au Nord de Montpellier et juste après Saint-Martin-de-Londres, par la D986 (route de Ganges). Parking à gauche de la D986, avant le pont dit de Masclac.
(D/A) Au fond du parking, passer la barrière (chicane). Monter par le sentier caillouteux au-dessus du cours d’eau. Redescendre par le chemin principal, en restant toujours à droite, jusqu’à la lavogne des Garels. Cette grande structure maçonnée et concave judicieusement placée dans le relief sert à récupérer de l’eau pour abreuver le bétail. Arriver à une bifurcation.
(1) Monter à gauche à flanc de colline, à travers une végétation rase : repérer un petit arbuste piquant. C’est du genévrier oxycèdre connu sous le nom de cade. On le distingue facilement de son cousin le genévrier commun grâce à ses deux raies blanches situées sur ses feuilles épineuses. Plus haut, pénétrer dans le sous-bois de chênes et cheminer au-dessus des gorges du Lamalou (bien suivre le balisage). Franchir les pierriers (point de vue sur les gorges, la montagne de la Séranne et le Roc Blanc au loin), traverser le bois des Grabasses. Le sol est noirci par endroits. Ce sont les vestiges d’anciennes charbonnières, traces de l’exploitation forestière passée. Continuer vers la descente vers le ravin.
(2) Rester à droite vers le Ravin des Arcs : prudence, sol glissant. La vue est imprenable sur l’arche adossée à la falaise. Ce grand arc est le résultat du lent travail de l’érosion sur la roche. Le sentier en lacets conduit sur les berges du Lamalou, juste en aval du Grand Arc.
(3) Descendre le lit du ruisseau : prudence : traversée du cours d’eau interdite, en cas de crue. Traverser vers la rive droite avant les grosses vasques d’eau ou marmites. Ces formes sont encore l’œuvre de l’érosion.
(4) onter à droite le long des parois rocheuses : (portion raide et technique). Suivre le sentier bien marqué qui sinue dans le Grand Bois de la Garde et ses nombreuses essences d’arbres (le chêne blanc se reconnaît surtout au duvet blanchâtre sous sa feuille).
(5) Sur le plateau, se diriger à droite sur le sentier caillouteux. Descendre progressivement face au Pic Saint-Loup et la plaine de Londres, dont le nom serait issu de l’ancien patois du pays “terrain dundras” qui signifie un terrain marécageux et desséché. Plus bas dans la prairie herbeuse, continuer tout droit et retraverser le Lamalou. Retrouver le sentier de l’aller, au niveau de la lavogne.
(1) Serrer à gauche et suivre l'itinéraire aller en sens inverse pour rejoindre le parking de départ (D/A).