Le roc d'Embrun, ses remparts, ses jardins, ses canaux et la Durance

(D/A) Partir du jardin de l'archevêché. Quand on est au belvédère et que l'on regarde la vallée, prendre sur la gauche pour longer le bord du roc. La plaine est sur notre droite. Sortir ainsi du jardin par la Promenade de l'Archevêché. Arriver à un parking par une ouverture dans un mur, continuer à longer le bord du Roc en laissant la Salle de la Poudrière et le Jardin du Roc sur la gauche. Franchir la porte du rempart qui donne sur un pont de bois pour longer le stade de foot. Continuer en longeant un premier bâtiment puis la maison de retraite. À cet endroit, le roc est moins à pic

(1) Au croisement, prendre à droite le sentier qui descend en direction du Chaffal. Suivre ce sentier jusqu'à la route goudronnée de Saint-André que l'on suit sur la droite jusqu'après le transformateur. Partir ensuite par une petite route à droite qui nous amène sous le Roc. Délaisser le chemin de terre sur la gauche invitant à rejoindre le stade pour continuer droit vers les petits jardins et canaux.
Ce chemin longe le roc et on devine le chemin fait depuis le départ, les remparts, puis le belvédère avec son arrondi de pierre en surplomb.

(2) Quand on est à l'aplomb du départ, prendre sur la gauche un chemin de terre carrossable assez large qui se dirige vers des maisons. Suivre ce chemin jusqu'à la petite route goudronnée qui longe la Durance. Prendre cette Route de la Digue sur la droite le long de la Durance.

(3) Juste avant un petit pont peint en vert, prendre le premier chemin goudronné sur la droite qui suit un petit canal venant d'Embrun. Continuer de suivre ce chemin en gardant le canal sur la gauche (le Chaffal dit torrent des Moulineaux), même quand la route n'est plus goudronnée. Ce chemin commence à monter avec le Roc sur la droite, puis se transforme en promenade goudronnée qui grimpe hardiment pour arriver au parking du magasin Leader Price.

(4) Tout au début du parking, se trouve un escalier en bois qu'emprunte également un GR^® que l'on va suivre à droite. Longer un grillage avec le Centre hospitalier d'Embrun sur la droite. Au croisement, prendre la Rue Pierre et Marie Curie sur la gauche. Au stop, tourner à droite dans la Rue Émile Guigues pour se diriger vers la Cathédrale Notre-Dame du-Réal.

(5) Contourner la Cathédrale par la gauche. On aperçoit sur la gauche la Maison des Chanonges puis la Tour Brune.

Rejoindre le jardin de l'Archevêché, notre point de départ (D/A).

Randonnée facile, avec toutefois une descente de 100 m dans un chemin caillouteux (prévoir de bonnes chaussures) et une bonne grimpette sur le retour.

Cette randonnée permet de découvrir :

1. Les montagnes environnantes depuis le belvédère, du Mont Orel jusqu'au Morgon.

1. Ce qu'il reste des anciens remparts d'Embrun. Ils ont été détruits en grande partie avec l'arrivée du chemin de fer en 1882. Les remparts n'ont pas protégé Embrun qui a été assiégé puis envahi plusieurs fois. Notamment par le chef de guerre (alors protestant) Lesdiguières. On racontait aux veillées que ce chef, un fois la ville investie, invita les notables de la ville à un festin au cours duquel il servit un cochon farci. Il invita le prieur des Cordeliers à l'entamer en disant : "Tenez, commencez le travail, comme vous ferez je vous le ferez"... Le malheureux prieur se rendit compte que s'il arrachait une patte au cochon, le protestant lui ferait subir le même sort. Il sortit alors son couteau, souleva la queue du cochon l'enfonça dans le derrière et fourragea un bon moment puis le retira et l'enfoui dans la bouche. On dit que Lesdiguières en rit, mais on ne connaît pas la fin (source La saga de l'Embrunais de Jean Vandenhove). Le système défensif a été revu par Vauban. On passe sous une partie des remparts restant avant la descente du roc et on retrouve d'autres restes de remparts au niveau du Leader Price, que l'on franchit par un escalier de bois.

1. Une poudrière a été construite vers 1700, petit bâtiment voûté avec des renforts extérieurs, vite abandonné car trop proche des fortifications donc exposée aux tirs de mortiers. Elle sert maintenant de salle d'activités et de concert.

1. Les plaines sous le roc qui depuis la construction d'une digue qui canalise la Durance, fin XVI° siècle, profitent de ses richesses alluvionnaires, sans subir les caprices de cette rivière rebelle. Nombreux jardins avec des petites constructions allant de la cabane de jardin bricolée à la cabane transformée en petite maison. Cette plaine qui comporte encore quelques fermes, est protégée. A noter le système de canaux avec des martelières (vannes à glissières pour dériver l'eau) et étanches (vannes avec des ardoises semi circulaires maintenant remplacées par des tôles) que l'on soulève à tour de rôle pour irriguer les jardins. Ce système d'irrigation date de 1895, au moment de la construction de la digue. Il est géré par des ASA (Association Syndicale Autorisée) qui répartit l'eau et gère parfois les conflits entre ceux qui sont en amont et ceux qui sont en aval. (source La Durance avril 2015)

1. La Maison des Chanonges, la plus vieille maison d'Embrun.

1. La Tour Brune datant du XIII° siècle.

1. La cathédrale d'Embrun, Notre-Dame du Real (5)