Aux alentours de la Membrolle-sur-Longuenée et Pruillé, cette randonnée vous permet de découvrir de beaux
paysages de bocage, de vergers, de chemins tranquilles et vallonnés. Plus loin, sur le chemin de halage de la Mayenne, vous croiserez la route de ceux qui empruntent la « Vélo Francette ». Un arrêt s’impose à la jolie écluse de la Roussière et au port de Pruillé pour reprendre des forces et admirer le paysage.
Description de la randonnée
Départ du parking de la placette, Rue du Cimetière (en face l'entrée de ce dernier).
(D/A) Quitter le point de stationnement en partant vers le côté Sud-Ouest du cimetière. Traverser la Rue du Cimetière, puis longer le côté Sud-Ouest du cimetière et passer au coin d'une supérette pour aller rejoindre la Place Eric Tabarly où se trouve la mairie.
Partir vers la gauche et passer entre deux bâtiments formant un demi-cercle au niveau du carrefour des rues Lamartine et Jean Le François. Une fois derrière l'immeuble, partir vers la droite pour contourner un étang à main gauche. Au croisement de chemins avec l'Impasse du Lavoir, virer à droite dans cette dernière. Traverser tout droit entre des bâtiments dont deux d'entre eux forment, du côté gauche, un grand demi cercle. Continuer jusqu'à rejoindre la Rue Jean Le François.
Tourner à gauche dans la Rue Jean Le François et au bout de vingt mètres environ, traverser prudemment la Rue Françoise Dolto puis emprunter une grande allée bordée d'arbres qui part en direction du Sud-Est, le Mail Émile Joulain. À son extrémité continuer tout droit par le chemin qui aboutit à un rond-point sur la D73 (Rue Charles de Gaulle) et desservant la Rue d'Anjou.
(1) Partir vers la gauche avec prudence pour suivre la D73 qui franchit, sur un pont, la D775 en contrebas, entre deux grands talus. Aussitôt après, contourner le rond-point en prenant le chemin du côté Nord (la gauche). Poursuivre sur le chemin qui longe du côté Nord la Rue de la Chevallerie jusqu'à arriver à un troisième rond-point. Le contourner le temps de traverser l'Impasse Laignier.
(2) Aussitôt, bifurquer à gauche sur le chemin qui va vers le Nord en longeant l'Impasse Laignier.
Suivre ce chemin qui se transforme en chemin d'exploitation un peu plus loin avant de tourner vers la droite et de longer le lieu-dit les Mortiers à main droite. À ce niveau, le chemin se transforme en petite route et un étang se trouve à droite de la route.
Continuer jusqu'au lieu-dit la Peloperie. Au carrefour de routes, prendre celle de droite, Route de Malvoisine, qui se dirige vers un petit bois pour le contourner par le Nord. Continuer en direction de Malvoisine. Dans le dernier virage à angle droit, avant le lieu-dit, prendre le chemin de gauche qui part vers le Nord-Est et passe au Sud du lieu-dit la Lande.
Continuer tout droit jusqu'à parvenir au carrefour de la route la Lande et de la route de Vauléard.
(3) Traverser prudemment la route La Lande et prendre en face la route de Vauléard sur deux cent mètres environ, avant de bifurquer sur la route de gauche dans un croisement de routes en Y. Cette route passe entre deux vergers (possibilité de marcher dans la large bande enherbée qui borde les vergers).
Au carrefour de routes suivant en Y, prendre celle de droite avec indication "Écluse de Sautré".
Aller jusqu'au bord de la Mayenne et contourner par la droite l'habitation de l'Écluse de Sautré avant de prendre le chemin de halage en bord de la Mayenne en direction du Nord-Ouest.
(4) Au niveau d'une allée menant au Domaine de Vauléard, poursuivre sur le chemin de halage, qui sert également de piste cyclable partagée. Continuer tout droit le long de la Mayenne jusqu'à atteindre l'Écluse de la Roussière (N°43).
(5) Poursuivre sur le chemin de halage le long de la Mayenne en direction du Trait d'Union.
À cet endroit, virer à droite sur la route menant au Bac de Pruillé puis bifurquer à gauche pour continuer sur le chemin de halage qui longe la Mayenne à main droite et le camping "Bac de Pruillé" à main gauche pour aller jusqu'à la halte fluviale de Pruillé. Rejoindre le chemin d'exploitation qui vient du village.
(6) S'éloigner de la Mayenne en empruntant la route qui monte vers un bâtiment. Celle-ci décrit un virage à angle droit vers la gauche. À cet endroit, prendre le chemin sur la droite qui longe la route en direction du Sud-Est. Le chemin rejoint la Rue du Bac. La suivre en montée sur environ 80 m avant de prendre le chemin sur la gauche de la rue.
Plus loin le chemin débouche dans la Rue Principale de Pruillé. Tourner à gauche dans la Rue Principale qui bifurque vers la droite une vingtaine de mètres plus loin. La suivre jusqu'à la sortie du bourg à l'endroit où elle décrit une grande courbe vers la gauche.
(7) Prendre à droite le second chemin d'exploitation, Chemin de la Queue de l'Étang, qui va en direction du Sud. Dans une petite zone boisée, virer à droite dans le deuxième chemin de ce côté-là. Le chemin ne tarde pas à longer un lotissement à main droite, avant de longer un petit plateau et d'arriver à une route au niveau d'un virage à angle droit.
Suivre prudemment la route vers la droite pour aller en direction du lieu-dit Beausoleil.
(8) Au carrefour suivant, en Y inversé, prendre la route de gauche dite Clos de Beausoleil qui mène au lieu-dit susnommé.
Quand la route fait un virage à angle droit vers la gauche en arrivant à Beausoleil, continuer tout droit dans le chemin qui va vers le Sud-Ouest. Un peu après, le chemin passe sous une ligne à haute tension et finit par parvenir à un croisement de chemins en T.
(9) Partir dans le chemin de gauche en direction du Sud. Poursuivre sur le chemin principal jusqu'à parvenir au bord de la route à 4 voies, D775. Bifurquer vers la gauche, suivre la quatre voies en surplomb et aller jusqu'à la route de la Roussière. Ne pas hésiter à quitter la voie goudronnée pour emprunter le chemin de droite qui reste à niveau et mène jusqu'au carrefour suivant juste avant le pont sous la quatre voies.
Tourner à droite et suivre la route de la Roussière qui passe sous la quatre voies.
(10) À environ soixante mètres après la sortie du tunnel, virer à gauche dans un chemin qui parvient plus loin à la Rue Lamartine. Tourner à droite et suivre la Rue Lamartine, puis prendre sur la droite la Rue du Lavoir qui longe le cimetière.
Au bout de la Rue du Lavoir, traverser la Rue du Cimetière et retrouver le point de stationnement sur la placette en face du cimetière (A).
Longuenée en Anjou
Avec ses quatre communes déléguées (dont L Mambrolle), Longuenée-en-Anjou compose un territoire rurbain qui bouge au rythme de la nature, de son économie fleurissante, des 90 associations qui l’animent, de ses rendez-vous culturels incontournables.
Empreinte de traditions rurales, elle est aussi un acteur économique engagé qui accompagne les entreprises sur son territoire et qui se veut, concernant le développement de la filière du numérique, zone d’expérimentation en milieu rural à destination des entreprises dans le cadre de la dynamique #Longuenée Tech.
La Mayenne
La Mayenne avant de rejoindre la Sarthe un peu plus loin à l’Ile Saint-Aubin pour former la Maine, traverse la commune de Longuenée-en-Anjou sur plus de 7 km offrant tout le long, un espace propice à la balade, aux loisirs de pleine nature et ouvrant sur une biodiversité exceptionnelle caractéristique des Basses vallées angevine.
La Mayenne fut longtemps l’axe économique le plus important du territoire. Déjà fréquenté sous Charlemagne, la navigation s’est poursuivie jusqu‘au milieu du XXe siècle dans le sillage des péniches qui remontaient le cours, faisant le commerce de bois, d’huile ou de sable de Loire et le descendant en transportant des céréales, des toiles de lin ou chanvre… C’est ainsi que tout naturellement les hommes se sont installés au bord de l’eau en bâtissant des villes et villages. Après une courte durée de désaffection, la Mayenne a retrouvé une seconde vie grâce au tourisme fluvial et à la transformation du chemin de halage en chemin de randonnée.
Autrefois les embarcations tirées par des chevaux ou des hommes, depuis le chemin bordant la rivière, remontaient le cours d’eau « à la halée ». Ainsi a été façonné au fil des ans, le chemin de halage de la Mayenne. Le chemin de halage est une des plus belles voies vertes de France : 85 km d’un itinéraire de randonnée en toute sécurité, ouvert à tous les randonneurs non-motorisés. C’est sans doute le moyen le plus simple et le plus authentique de pénétrer au cœur du territoire…
Source : site officiel de la commune
Pruillé
Jusqu’en décembre 2015, Pruillé faisait partie de la communauté de communes du Lion d’Angers. Le 1er janvier 2016, elle s’est constituée avec La Meignanne, Le Plessis-Macé et La Membrolle-sur-Longuenée en commune nouvelle de Longuenée-en-Anjou, intégrant de ce fait, la communauté urbaine d’Angers Loire Métropole.
La commune recouvre un vaste territoire situé de par et d’autre de La Mayenne, qui s’étend jusqu’aux frontières de La Membrolle-sur-Longuenée, Grez-Neuville, Feneu et Sceaux d’Anjou.
On y accède à partir de l’axe routier Angers-Rennes qui dessert la zone d’activités de La Chesnaie.
Village typique de bord de rivière qui comptait encore 330 habitants dans les années 1975, Pruillé connait une croissance de population constante et maîtrisée avec la construction de nouveaux lotissements (Les Basses Vignes 1 et 2 en 2004, La Perrière en 2010, Les Basses Vignes 3 en 2017…).
On y retrouve encore quelques maisons anciennes qui contribuent au charme du village : ces petites maisons de Maître au plafond bas, construites en pierre de schiste : Le restaurant de l’Auberge par exemple typique avec ses poutres apparentes en bois et sa cheminée.
Même si le trafic commercial n’a plus lieu, les bords de la rivière restent très animés en haute saison. Promenade sur le chemin du halage, pêche, traversé avec le bac, balade dans le port, déjeuner dans l’ancienne maison du passeur transformée en guinguette ou à l’auberge dans le bourg, pique-nique en bordure de Mayenne à proximité du camping… On apprécie à Pruillé ces lieux de convivialité où habitués, locaux ou gens de passage se croisent et aiment se retrouver.
Histoire
L’histoire de Pruillé est marquée par la Mayenne, rivière qui la traverse. Un trafic fluvial très important avait lieu sur cette rivière les siècles passés, Pruillé étant situé sur un axe commercial reliant Angers à Château-Gontier. Les bateaux transportaient alors du vin, des céréales, de la pierre et même à une période des armes.
La vie est essentiellement rurale sur la commune et les paysans exploitent des fermes seigneuriales. Une minoterie était présente sur la commune. Une carrière de schiste a également été exploitée sur Pruillé.
Le nom de Pruillé tel qu’on le connaît aujourd’hui date de la révolution française mais le village existait déjà bien avant.
C’est en 1473 que Louis XI donne La Roussière à La Membrolle-sur-Longuenée en échange du Tertre ; La Membrolle-sur-Longuenée peut désormais profiter de la rivière, axe stratégique majeur pour le transport notamment des marchandises.
Depuis, les contours de la commune n’ont pas beaucoup évolués autour des deux rives. Le nombre d’habitants a augmenté depuis environ 30 ans, les lotissements commençant à se construire (le premier sur la commune a été le Hameau d’Hodéré) et des urbains commencent alors à habiter le village de la 3e couronne d’Angers
Patrimoine
L’église Saint-Symphorien
La fondation de l’église remonte à 1058. Bâtie par les seigneurs qui possédaient toutes les terres de Pruillé, elle était encore en partie en mains laïques dans les premières années du XIIe siècle et fut donnée à l’Abbaye Saint-Serge d’Angers à qui le pape la confirma en 1159. C’est vers 1114-1134 que fut fondée la paroisse avec Saint-Symphorien comme patron (Saint-Symphorien, « Celui dont la présence est bienfaisante »).
L’église est un édifice d’époque romane dont les anciennes ouvertures réapparaissent (fenêtres, porte latérale sud) sous l’enduit de la restauration en caractère gothique du XIXe siècle. Le presbytère a été construit au XVIIe siècle.
Jadis, le cimetière entourait l’église et s’étendait jusqu’à la maison de la Grande Métairie, et très près du clocher est conservée la tombe de Gabriel de Maussion, Seigneur du Joncheray, conseiller maître en la Chambre des Comptes de Bretagne, mort à 78 ans le 25 septembre 1781.
Autrefois le clocher était près de la sacristie et l’actuel, à la flèche d’ardoise, construit par adjudication du 8 mai 1851, forme le porche sur l’entrée de la nef unique à chevet plat, percé d’une fenêtre à meneau avec vitrail de la Vierge et de Saint-Pierre, signé Truffier, Martin, Duvau, Angers 1868.
En 1868 fut construit l’auvent devant la petite porte sur la place, la voûte fut refaite et renouvelée en 1932. En 1870 de nombreux travaux font disparaître en grande partie les origines romanes. En 1963 a lieu la restauration des murs internes et le chœur. En 1966 c’est l’érection du chemin de croix (émaux sur cuivre). En 1971 l’autel sera déplacé et installé face au peuple.
Les cloches de l’église
Le clocher abrite trois cloches dont les inscriptions nous indiquent qu’elles furent « baptisées en l’an de notre seigneur 1891 par Monseigneur l’évêque d’Angers, Charles Émile Freppel » assisté de « M. l’abbé Jean-Baptiste Tournerie, curé de Pruillé.
La première de 339 kg donne le « La dièse » et fut nommée « Gabrielle, Élisabeth, Marie par M. Gabriel Marie Maussion du Joncheray, Maire, et Mme Mayaud née Élisabeth Devienne ».
La deuxième de 236,5 kg donne le « Do » et fut nommée « Louise, Françoise, Joséphine, par M. louis Mayaud et Mme Sidonie Loi de Scepeaux-vieilleville, baronne du Joncheray ».
La troisième de 163,5 kg donne le « Ré » et fut nommée « Renée, Hélène, Symphorienne, par M. René Richou et Mme Hélène Adélaïde de Guesdon, baronne du Joncheray ».
Celles-ci sont encore animées par des cordes sous le porche.
Source : site officiel de la commune