Le sentier des mines à Giromagny

Le sentier est balisé avec un sigle représentant le marteau et le pic du mineur.

(D/A) Depuis la Place de Gaulle, prendre à gauche, traverser la Savoureuse puis, virer à droite pour remonter la Grande Rue. Devant la mairie (admirer le bâtiment et une belle fontaine) obliquer à gauche dans la Rue Thiers (D12).

(1) Dans le virage, bifurquer à droite dans la Rue du Tilleul et la suivre jusqu'à une intersection en Y.

(2) À la 2ème fontaine, prendre à gauche la Petite Rue du Tilleul, puis encore à gauche la Rue du Phanitor qui monte rapidement. Très joli point de vue sur Giromagny, la carrière et le village de Lepuix. Le nom Phanitor vient de Pfennigthurm : tour de la monnaie qui existait ici autrefois.

(3) Laisser sur la gauche le chemin qui sera celui du retour et poursuivre jusqu'à un petit parking intéressant avec un panneau explicatif sur le sentier des mines.

(4) Filer tout droit pour suivre la route forestière qu’il faut quitter au second chemin à droite. Monter ensuite le long du petit torrent pour rejoindre la route forestière.

(5) Prendre à gauche. Au carrefour suivant, continuer sur le chemin du bas à gauche. Au niveau de l’antenne de télévision, rester sur le grand chemin qui reste horizontal puis descend légèrement.

(6) Passer devant une mine de grès qui se visite (bottes et lampe nécessaires). Prendre le virage en épingle à gauche pour passer devant une deuxième mine de grès. Il y a des petits pavés au sol qui permettent de la visiter avec de bonnes chaussures (galerie de 63m, prévoir une lampe) et continuer le chemin sur 350m.

(7) Prendre une petite sente à droite (le balisage aide bien) et continuer à descendre. Après 400m, tourner dans le chemin de gauche et descendre, puis obliquer sur la droite pour rejoindre les premières maisons. On retrouve la Rue du Phanitor que l'on a empruntée au début du circuit.

(3) Suivre la Rue du Phanitor puis la Rue des Mines dans le prolongement. Traverser la Rue de la Première Division Française Libre et continuer en face pour franchir la Savoureuse.

(8) Virer à droite, Rue Sainte-Barbe, prolonger sur l'Allée Sainte-Barbe puis obliquer de nouveau à droite Rue Saint-Pierre. Au niveau du cimetière, virer encore à droite Rue des Casernes et rejoindre la Rue Maginot.

Bifurquer alors une dernière fois à droite pour retourner au parking de départ (D/A).

Départ à Giromagny : Place de Gaulle 90200.
Le sentier est balisé avec un sigle représentant le marteau et le pic du mineur. Dans la forêt, il est très bien balisé.
Dans la ville, le balisage est rare et on se retrouve plus facilement avec le nom des rues.

À l'entrée de la forêt, il y a un intéressant panneau explicatif et une vingtaine de repères montrant les témoins de l'exploitation minière du XIVe au XIXe siècle.
Sur le circuit, 2 anciennes galeries de mine sont ouvertes et bien sécurisées (repère 13 et 16). Il faut prévoir des lampes et des bottes car les galeries sont souvent remplies d'eau dés le premier mètre.
Prévoir une demi-heure de plus si vous visitez une galerie.

Visorando a été renseigné par Mr Chevalley, membre bénévole à Balisage90 à partir des plaquettes éditées par le département du territoire de Belfort.

L’industrie minière:
Giromagny connait un essor à partir du XIVe siècle avec l’industrie minière. L’exploitation des richesses du sous-sol (argent, cuivre) favorise son développement. Avec les anciennes mines du Rosemont, Giromagny devient un pôle industriel unique dans la région au XVIe siècle et compte 1500 habitants alors que Belfort n’en
compte que le tiers. Cette population est en partie composée de mineurs germaniques, parfois mal acceptés par les autochtones.

Le presbytère de Giromagny a même failli devenir l’école des Mines Françaises à l’époque de la Révolution. L’activité minière s’éteindra progressivement et définitivement au XIXe siècle. Des traces de l’activité minière sont toujours présentes : des maisons de mineurs à la maison Mazarin (bâtiment de l’ancienne justice des mines), des galeries de mines aux lavoirs utilisés par les femmes de mineurs pour l’usage domestique.

L’industrie textile

La famille Boigeol construit la première filature mécanique de la vallée en 1813, complétée dès 1820 par un tissage qui permet de s’affranchir du travail des tisserands à domicile : le site du Tissage du Brûlé (face à la mairie). L’énergie provient de l’eau de la Savoureuse et d’une énorme roue hydraulique, avant que le moteur à vapeur n’arrive en 1828. En 1878, l’usine de Giromagny disparaît dans un gigantesque incendie. La seconde moitié du 20e siècle verra la cessation définitive des activités textiles à Giromagny.

À voir à proximité :

La maison Mazarin, Place des mineurs à Giromagny (à deux pas du parking).
Pour en savoir plus sur le patrimoine Giromagny : http://patrimoine90.fr/Giromagny.html
Le Fort Dorsner : possibilité de visite en été.