Le Tour Sainte-Croix
Le Tour Sainte-Croix est une procession qui démarre de Marbais aux petites heures du matin, après une messe. Elle a lieu de 1er dimanche de mai. Elle regroupe des archers de Saint-Sébastien, des Sapeurs et des fidèles, qui accompagnent la relique de la Sainte-Croix sur un circuit reliant les églises des villages précités. (D'autres informations, photos et vidéos sont disponibles sur le site de la paroisse de Villers.)
Le Golf de Rigenée
Le Soir – 24/04/2003 – Eric Meuwissen – « Manu (feu Emmanuel Descampe) avait fondé son golf en avril 1982. Rigenée passait d'ailleurs pour l'une des plus belles réussites issues de la rage des golfs qui a déferlé sur le pays au cours des années 80. Il y avait alors investi tout ce qu'il possédait de plus cher : sa famille et son patrimoine, parmi lequel ses terres agricoles. Il aménagea tout lui-même au début avec le matériel de sa ferme. Aujourd'hui, Rigenée compte un parcours de 18 trous et un autre de 9 trous ainsi qu'une école de golf créée par sa fille Florence, grande vedette s'il en est. Le club compte 600 membres et Christophe Descampe vient de prendre la relève de feu son père. »
Le Château d’eau de Sart-Dames-Avelines
« Un château Art Déco dont la construction remonte à 1938 et qui, après avoir été rénové en 2007, est en cours de classement. On en compte 38 de ce genre en Belgique, sur les 871 répertoriés, mais celui de Sart-Dames-Avelines est l’un des plus caractéristiques. Surtout du fait de la réalisation d’angles vitrés qui représentait alors une solution moderne. La structure se compose, elle, de huit piliers permettait d’offrir un rayon de sept mètres. 222 marches étroites pour arriver à la cuve.»- Le Soir – 14/03/2018
Le Châtelet
relaisduvisiteur.be
« Perché sur un éperon rocheux, le châtelet de Marbais semble veiller sur la vallée de la Thyle et ses abords. Construit au confluent de deux cours d’eau, la Thyle et le ri des Goutailles, l’emplacement est idéal. Rochers et marais forment une protection naturelle et efficace contre l’ennemi, tandis que les rivières constituent une source d’eau intarissable.
C’est dans cette petite fortification que les seigneurs de Marbais élisent domicile pendant près de 500 ans. Le donjon d’origine est progressivement englobé dans une plus grande structure et on le protège de tours, de remparts et d’un pont-levis. En 1600, lorsque la lignée des seigneurs de Marbais s’éteint, le château passe aux mains de seigneurs voisins, les T’Serclaes de Tilly. Progressivement, le château se transforme en ferme et perd son rôle politique. Le donjon sert alors d’étable et de grenier à grain et la chapelle d’écurie. »
Ferme de Franquenouille ou de Fortbeausart
une ancienne ferme du XVIIIe en moellons.
Ancien moulin d’Hollers
villers-la-ville.net : « L’ancien moulin d’Hollers date des 13ème et 14ème siècles pour ses parties les plus anciennes (schiste) et du 18e -19e pour les parties plus récentes (brique).
Il relevait des seigneurs d’Hollers, vassaux des ducs de Brabant.
Déjà cité en 1530, il fut acquis par l’abbaye de Villers en 1617. Animé par la Thyle, ce moulin cessa de moudre en 1947.
L’emplacement de la roue y est toujours. Il forme un bel ensemble tout en longueur en grès schisteux. »
L’église de Villers-la-Ville
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glis...
« L'église Notre-Dame de la Visitation de Villers-la-Ville est une église de style roman et néo-roman.
L'intérieur de l'église abrite un important patrimoine, comme le tympan qui surmonte la porte de la nef au revers de la façade, le monument funéraire de François de Marbais, des retables en bois des XVe et XVIe siècles, une niche en pierre de style gothique surmontée d'un arc en accolade et de fleurons…
Le tympan qui surmonte la porte de la nef est un tympan polylobé du XIIe siècle qui représente l'agneau pascal flanqué de fleurs de lys : sa patte antérieure droite est repliée et tient un fanion, comme sur une clé de voûte du westbau de la collégiale de Tirlemont et sur l'un des contreforts occidentaux de l'église Saint-Jacques de Louvain.
Monument funéraire de François, Seigneur de Marbais
Sur un des murs de l'église se dresse le monument funéraire en pierre bleue de François et Hélène de Marbais et de leur fille Jeanne, daté de 1610.
Ce monument d'inspiration Renaissance, haut de quatre mètres et large de deux mètres, fut installé dans la nouvelle église en 1946 à la demande de l'administration communale.
Le défunt est représenté à genoux dans la partie centrale, encadré de ses quatre blasons : Marbais, La Bricque, Tresnie et Saint-Val. Au-dessus de lui, un cartouche orné d'une tête de mort porte l'inscription latine Hodie Mihi, Cras Tibi (Aujourd'hui, moi, demain, toi).
À cause de la rapacité de sa famille, Jeanne donne à sa mort en 1610 la seigneurie de Marbais à Jean t'Serclaes, comte de Tilly, chambellan du duc de Lorraine : ce monument marque donc non seulement la mort de Jeanne mais aussi la fin de la maison de Marbais.
L'église abrite deux retables en bois :
le retable de la Nativité, du troisième quart du XVe siècle ;
le retable de Notre-Dame, du milieu du XVIe siècle. »
Le Monument de Jean ‘tSerclaes de Tilly.
cirkwi.com
« Au pied de l'église, un monument dédié à Jean t'Serclaes. Surtout connu comme le "général Tilly", Jean t'Serclaes fut commandant en chef des armées de la Ligue catholique pendant la première partie de la Guerre de Trente ans. Il infligea des défaites aux armées de Mansfeld et de Brunswick. Vaincu par le roi de Suède Gustave le Grand il mourut de ses blessures en 1632 et devint un personnage héroïque de l'iconographie catholique allemande. L'oeuvre réalisée par Félix Roulin (1996) se veut un symbole de rapprochement des peuples à l'heure de la construction européenne. Le héros est représenté parcourant toute l'Europe par ses bottes : la botte du pied droit portant la maquette de la ville de Rothenburg, celle du pied gauche la maquette de Tilly. »
La Plaine Cassart (anciennes usines Chassart)
Un peu d’histoire de notre région (Informations copiées du site « chassart.com »)
• 1800 Début des années 1800, Auguste Dumont de Chassart cultiva ses terres, il utilisait déjà des engrais comme le noir animal pour enrichir son sol.
• 1822 En 1822, il annexa à sa ferme une distillerie d’alcool de grains et construisit une grange le long de la chaussée romaine, qui deviendra la ferme de Wagnelée.
• 1833 En 1833, il bâtit une seconde distillerie à l’endroit des futurs établissements de Chassart. On y trouvait également un moulin à vapeur à moudre la farine et une petite éolienne qui servait à pomper l’eau de la nappe phréatique pour abreuver le bétail.
• 1836 C’est en 1836 que l’activité se développa vraiment avec une fabrique de sucre de betteraves, une machine à vapeur, une malterie et une fabrique de noir animal pour la décoloration des sucres de la sucrerie, ce qui était assez révolutionnaire pour l’époque.
Un chemin de fer reliant les différentes fermes familiales a même été installé à l’époque pour assurer les transports internes de l’entreprise familiale.
• 1857 En 1857, Léopold Dumont reprit le relais et créa une grande distillerie d’alcool de grains en fusionnant plusieurs petites distilleries agricoles locales.
Un mur épais fut érigé autour du site comme protection en cas de grève. Ce mur est flanqué de quatre portes, dont deux portes majestueuses, les portes dites Nord & Sud, en briques et en calcaire de Ligny. Cette entrée monumentale a une forte connotation symbolique. Elle sera l’emblème de l’usine sur les bouteilles de genièvre, c’est d’ailleurs par cette porte Nord, que l’on entre encore aujourd’hui à La Plaine Chassart.
• 1900 Début des années 1900, création d’une levurerie-distillerie et d’une vinaigrerie à La Plaine Chassart. C’est à cette même période qu’une chapelle de style néo-gothique, dédiée à Saint-Hubert, Saint-Eloi et Sainte-Barbe, va être construite dans l’enceinte même des établissements de Chassart, pour permettre aux ouvriers et employés de service le dimanche, de se rendre à la messe.
• 1927 A partir de 1927, un château d’eau et une station d’épuration des eaux résiduaires furent fabriqués. Léopold Dumont fit preuve de beaucoup de créativité. On a déjà vu son intérêt pour les engrais et la mécanisation.
On sélectionne également les semences à Chassart et des laboratoires où avaient lieux des expériences tant dans le domaine du sucre que celui des engrais chimiques y étaient installés et utilisés par l’institut agronomique de Gembloux.
• 1930 En 1930, dépôt de la marque « Genièvre de Chassart » au greffier du tribunal du commerce.
• Les années 40 Pendant la guerre, il y a eu la création d’une nouvelle levurerie qui deviendra la plus grande de Belgique dans les années 40.
• 1957 En 1957 la sucrerie et la levurerie ont arrêtés leurs activités. Seul le genièvre était toujours en production.
• Les années 60 Dans les années 60, rachat de l’activité de genièvre par Martini. Léopold Dumont créa une champignonnière avec Bertrand de Briey. Cette champignonnière a tournée jusqu’en 1976. Ils décidèrent ensuite de diversifier leurs activités jusqu’en 2003 en se lançant dans les sacs de terreaux et les amendements de jardin. On parle alors de l’ADN de La Plaine Chassart aujourd’hui.
• 2001 En 2001, une nouvelle génération de Dumont de Chassart, 4 cousins, reprennent le flambeau pour développer de manière considérable l’entreprise afin d’offrir un service complet pour les entrepreneurs et les amateurs de jardin !
Redebel
Sillonbelge.be 27/10/2018
« Depuis ses débuts (1988), l’entreprise conçoit et réalise des essais agronomiques et des essais de résidus pour tous les produits de protection des plantes que lui soumettent ses clients, que ce soit des herbicides, insecticides, fongicides, régulateurs de croissances, fertilisants, adjuvants…, et ce, sur tous les types de cultures. Une large majorité de ces essais sont menés en vue d’homologuer de nouveaux produits pour le marché européen, mais d’autres sont conduits à des fins de démonstration ou de recherche et développement.
À la tête de la société dès sa création, Tanguy Dumont de Chassart comprend très rapidement qu’il devra fournir un travail d’une qualité irréprochable pour gagner la confiance des acteurs de la phytopharmacie. C’est pourquoi Redebel s’attelle rapidement à obtenir les certifications BPL (bonnes pratiques de laboratoire) et BPE (bonnes pratiques expérimentales). Ce sera chose faite, respectivement en 1993 et 1997, et, actuellement, un département « Assurance qualité » garantit au quotidien le bon suivi de ces pratiques.
Les essais menés depuis 1988 sont divers et variés, que ce soit au champ ou en serre. Il est ainsi possible de faire réaliser une large panoplie d’essais agronomiques dits « classiques » : efficacité et sélectivité des produits de protection des plantes, étude des impacts desdits produits sur les cultures suivantes (persistance) ou voisines (dérives), évaluation des conséquences sur la qualité des produits de récolte, tests d’accumulation et de dissipation dans les sols ou encore test de résistances des adventices aux herbicides.
De même, la société conduit des essais destinés à analyser les teneurs en résidus de pesticides sur les récoltes, dans le cadre des procédures d’homologation de ces produits. Dans ce même domaine, elle dispose de l’expertise nécessaire pour mesurer les résidus qui peuvent être transférés de la surface foliaire des végétaux vers une autre surface, comme la peau d’un travailleur détaché à la récolte des fruits et légumes.
Enfin, dans le but de répondre à l’évolution des exigences de ses clients, l’entreprise a ajouté une corde à son arc et a également développé son expertise au niveau des produits d’origine naturelle (biostimulants et biopesticides)………. »
Ferme de la Jouerie et la prairie du D’Jirau
Cirkwi : « Ce château ferme date de la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Au XVe siècle, il était le siège d'un fief de Marbais qui fut ravagé en 1675 par les armées de passage. Une pierre scellée en 1946 rappelle que c'est là que vécut Philippe Pieret, bailli de Marbais de 1684 à 1771.
Au début du XXe siècle, la Jouerie était un centre d'élevage de chevaux de trait. Les chevaux furent réquisitionnés par les allemands en 1914. »
La prairie du D’jirau – Les Archers de Marbais – Tir de l’Oiseau Royal
D’jirau = Geai en Wallon
Source : archers-de-marbais.be
« Comme dans toute seigneurie digne de ce nom, Marbais possédait au Moyen-Age, un corps d'archers très remarquable. L'adoption des armes à feu, au XVle siècle, enleva à cette compagnie son importance militaire ; elle se mua bientôt en une société de tir d'agrément et, à ce titre donna de grandes réjouissances auxquelles participa toute la bourgeoisie. Lancelot, seigneur de Marbais de 1559 à 1592, lui octroya un règlement dénomme " Acte d'érection du Serment de Saint Sébastien ". Cette institution prit le nom de " Serment "Royal
Le tir a lieu chaque année, le dernier dimanche d'avril.
Ce jour-là, à 13 heures précises, les archers se retrouvent avec arc et flèches au local de la société. Drapeau et musique en tête, les membres se rendent en groupe au domicile du Roi, si celui-ci habite Marbais.
Après la collation offerte par le Roi, les archers se rendent à la prairie du Djirau pour élire un nouveau Roi.
Là, après avoir redressé la perche sur laquelle a été implanté le coq, le Roi reçoit le serment des nouveaux membres.
Il tire les 3 premiers traits du concours. Vient ensuite le tour des nouveaux de tirer et celui des autres membres de la société par ordre de tirage au sort.
Sera promu nouveau Roi, celui des archers qui le premier décrochera le coq, figé à 28 m de haut, appelé « Djirau ».
Le vainqueur est alors félicité par tous ses confrères et revêtu de la cape de couleur grenat et du collier insigne de son titre. Il porte en guise de sceptre le coq abattu, enfilé sur la flèche décisive.
Passant par la cour de la ferme de la Jouerie où les Archers reçoivent un rafraîchissement, le Roi et sa suite parcourent les rues du village aux accents de la fanfare, puis vont aux vêpres à l’église paroissiale.
À l’issue de l’office, les Archers exécutent la « Danse Macrabée » en l’honneur du nouveau Roi ; ils se rendent ensuite au local où le Roi est de nouveau chaleureusement félicité.
C’est pendant cette réunion que sont choisis par tirage au sort les deux fois douze archers qui devront accompagner le Roi pour escorter la relique de la Sainte-Croix lors de la grande procession du premier dimanche de mai.
Après cette réunion, le Roi est heureux d’offrir le verre de l’amitié à ses sujets et la journée s’achève au gré de chacun.
L'archer qui, trois années consécutives abat l'oiseau, prend le titre d'Empereur. »
Monument des Hosties profanées (selon Paysdevillers-tourisme)
« Cette stèle fut érigée en 1804, après que des mains sacrilèges eurent emporté le ciboire de l’église paroissiale et jeté les hosties consacrées ; elles furent retrouvées par un berger.
Selon la légende, le lendemain du vol, le berger qui faisait paître ses moutons dans la prairie de la ferme de la Jouerie, vit ses bêtes se diriger vers le fossé bordant le sentier et s’agenouiller en cercle devant quelque chose qu’il ne distinguait pas. Le berger s’approcha et découvrit les saintes hosties éparpillées. Pour réparer l’outrage, des Marbaisiens firent élever une stèle à cet endroit. »
Lieu-dit : "Arbre de la Bruyère"
villers-la-ville.be
« Ce tilleul à grandes feuilles (Tilia platyphyllos) se situe à la limite des communes de
Wagnelée, Villers-Perwin et Sart-Dames-Avelines. Il a une hauteur de 22 m et une
circonférence de 3,15 m. »