(D/A) L'Hôtel de Ville : il date de 1862, il remplaça la «Maison de la paix» qui était située à l'angle du carrefour de la Rue de Houdeng avec la Rue de l'Hôtel de Ville. La façade s’inspire fortement de la partie centrale du Château des Princes de Croÿ : 6 ouvertures, fronton triangulaire, balcon avec garde-fou. Jusqu'en 2006, il abritait la justice de paix d’où les mots «paix - justice - lois» gravés sur le fronton. Il dispose d’une horloge dont le mécanisme a été dessiné par le prince Emmanuel de Croÿ en 1864.
En face au numéro 28, la Maison Saint-Nicolas(1745) qui était une auberge avec chambres, "estables"et "grainguette". La porte d'entrée abrite une niche avec une statuette du saint. Le jardin à l'arrière du bâtiment est le Jardin de la Ramée qui possède de nombreux arbres remarquables.
Au début du Faubourg de Binche se situe l'ancien Hôpital Saint-Jacques. Vers 1202, c'est la période des croisades. Avant son départ pour l'Orient à l'appel du Pape, Baudouin, bailli du Roeulx remet ses biens à Eustache, Seigneur du Roeulx, afin qu'on en fasse un hôpital chargé d’accueillir les indigents de la ville et les pèlerins en partance vers St-Jacques de Compostelle. Durant les 4 premiers siècles, le service de l’hôpital fut confié à des séculiers, sœurs et frères hospitaliers. Ils assureront l’accueil, les soins et l’intendance. En 1622, le 25 avril exactement, le service hospitalier sera confié à quatre sœurs Augustines en provenance d’Ath. Elles s’attachent à reconstruire l’hôpital et la Chapelle et fondent une école pour jeunes filles. La porte d’entrée de l’hôpital est décorée d’un bas-relief de Saint-Jacques surmontant un cœur ardent entouré du mot «charitas». Le chœur de la chapelle gothique remonte au XVIe siècle. L’une des salles jouxtant la chapelle permettait aux malades d’assister à l’office sans risque de contamination.
Face à ce bâtiment, les sœurs construisirent l'actuel l'Institut Saint-Joseph.
Face au petit parterre de la Rue de Houdeng, le grand bâtiment sur la gauche est l'ancienne Maison des Ouvriers créée à l'initiative de Léon Mabille. Actuellement il s'agit du Centre Culturel Joseph Faucon.
Square Mabille. Créé début 1900 sous l'impulsion de Léon Mabille, bourgmestre du Roeulx de 1903 à 1922. Il est entouré par des bornes en pierre qui proviennent de la Grand Place. On y trouve aussi 2 plaques commémoratives, il s’agit de jeunes résistants morts le 4 septembre 1944 alors qu’ils tendaient un guet-apens à des troupes allemandes en retraite.
Un peu plus loin, dans la Rue de l'Ange Gardien, se situe l'école du même nom. Elle a été érigée en 1903 par les sœurs Augustines qui s’occupaient également de l’hôpital Saint-Jacques.
(2) Château des Princes de Croÿ. C’est en remerciement des services rendus qu’Antoine de Croÿ qui était le grand chambellan de Philippe le Bon, duc de Bourgogne reçu, en 1433, de Jacqueline de Bavière la terre du Roeulx. Depuis lors ce sont les de Croÿ qui ont toujours occupé le château.
En bas de la Rue Verte, sur le côté gauche se trouve l'ancien lycée Lamberte de Croÿ, fondé en 1601. Il deviendra successivement la gendarmerie, l'école Moyenne de l'État. Il abrite maintenant des appartement de luxe. Dans le parterre, sous les deux tilleuls, se situait la Chapelle Notre-Dame de la Fontaine érigée en 1441 par Jacqueline de Croÿ. Elle fut détruite à la Révolution Française.
Le grand bâtiment face au lycée Lamberte de Croÿ était le logement des deux chapelains en charge du culte dans la Chapelle Notre-Dame de la Fontaine. Ce bâtiment a pris le nom de "la maison des chapelains". Il a été construit en 1728.
Au numéro 10 et 11 de la Place de la Chapelle se situent les maisons des vicaires. Cette demeure forme un ensemble néogothique brugeois. L'édifice en briques, grès et pierres bleues et blanches a été bâti en 1902.
(3) Église Saint-Nicolas. La première église remonte à 1181. Elle fut incendiée en 1400, abattue par la tempête en 1581 et en 1606. Le 27 juin 1706, le jour de la «karmesse», un gigantesque incendie ravagea la cité de la Grand Place à la Place de la Chapelle, y compris l'église. Elle fut reconstruite à partir de 1716 et finalisée en 1733. En 1837 suite à l’agrandissement de l’église, on déplaça le cimetière à l’extérieur de la ville. En mauvais état, elle fut démolie et reconstruite en 1869. Le clocher culmine à 75 mètres. Cinq cloches sont installées : Adélaïde et Constance (1818) Léopoldine, Magdelaine et Louise en 1871.
La maison d'Herlem sur la Place de la Tannée. Son nom apparaît déjà dans les actes vers la moitié du 16e siècle. Elle fut dans les années 1800 une tannerie qui contenait 4 cuves en briques et 2 en bois. Le nom de la place provient évidemment de cette activité de tannerie.
Brasserie Saint-Feuillien (angle de la Rue Courte et de la Rue de Houdeng). La brasserie fut fondée par Stéphanie Friart, arrière grand-tante de Benoît et Dominique Friart. À l’époque, elle exploite une brasserie située à l’entrée du Roeulx où on y produisait des bières légères. Actuellement toutes les bières de la gamme Saint-Feuillien sont produites dans les installations du Roeulx.
(D/A) À l'angle de la Grand'Place, au numéro 35, on trouve la maison dite "Espagnole". Elle fût construite en 1727, alors que la région était sous le régime espagnol. Elle est située à l’emplacement des anciennes Halles.
En face, au numéro 30, la Maison du Cornet ou "hostellerie du Cornet" autrefois une petite auberge accueillant voyageurs et chevaux. La maison date de 1632.
Au début de la Grand Rue sur la gauche, l'Auberge de l'Epée qui est encore maintenant un café-restaurant. Le bâtiment date des 16e et 17e siècles. Dans les années 50, c’était "la Maison du Peuple" et le local du Cercle Libéral.