Les Aubuges depuis Sainte Soline

(D/A) Quitter le point de stationnement et emprunter le chemin qui longe le plan d'eau. Une éolienne sert au maintien du niveau d'eau dans l'espace piscicole.
Le chemin se poursuit le long de la rivière la Dive, ce qui permet d'admirer le lavoir au pied du pont sur lequel passe la route D15. Rejoindre la Rue de la Dive (route D15). Tourner à droite et suivre la route avec prudence.

Traverser la Rue de la Dive prudemment et tourner à gauche dans la Rue de l'Église. Passer devant l'église Sainte-Soline (cf. rubrique "Pendant la randonnée").
Voir un pigeonnier au niveau de la Place de l'Église. Voir également au cours du déplacement dans Sainte-Soline une Croix Hosanière (1884) dans le carrefour au bout de la Rue de l'Église, un puits et quelques maisons médiévales.

Continuer tout droit, et au bout de la Rue de l'Église tourner à gauche dans la Rue des Gasses. Laisser à gauche l'Impasse des Gasses et continuer à droite.
En arrivant à la ferme carrée des Îles, - ensemble remarquable de bâtiments formant trois côtés de belles dimensions -, tourner à droite.

(1) Au croisement suivant tourner à nouveau droite dans la Rue du Logis. Avant d'arriver à la Rue des Granges (route D55) voir une maison ancienne. Tourner à droite dans la Rue des Granges et la parcourir avec prudence.
Traverser le bourg en admirant quelques demeures aux porches d'entrée voûtés et aux pierres d'angles finement taillées.

En arrivant au niveau de la route D15 (Rue d'Aunis) faire un aller/retour sur une centaine de mètres à gauche pour découvrir les vestiges de l'ancien château.
De retour, continuer à gauche en suivant la Rue de la Dive jusqu'au carrefour avec la rue "Chemin des Près Brain", quasiment en face de la Rue de l'Église.

(2) Tourner à gauche dans la route dite Chemin des Prés Brain. Cette route se transforme en chemin d'exploitation au niveau des dernières habitations.
Le chemin suit à main droite, à quelques distances, un bras de la Dive puis le Bignon, ruisseau intermittent. Il est bordé de haies et d'arbres. Continuer tout droit sur ce chemin jusqu'à une petite route.
Tourner à droite sur cette route et la suivre prudemment sur moins de cent mètres.

Remarque : le Gué du Rez d'Abran est situé sur cette petite route à moins de deux cent mètres plus loin. L'étier du Gué du Rez d'Abran est situé sur le Bignon et permet de réguler l'eau dans la plaine irriguée et drainée.

Tourner à gauche dans un chemin d'exploitation. Le chemin suit à quelques distances le ruisseau intermittent du Bignon à main droite. Le chemin est bordé de haies et d'arbres.

(3) Au croisement de chemins suivant, tourner à droite dans un chemin. Continuer tout droit jusqu'à une petite route.

(4) Tourner à droite dans un chemin d'exploitation. En passant le petit pont sur le Bignon, se dissimule à deux cent mètres sur la droite, la motte féodale de la Douve Ronde dans la prairie des Petites Aubuges.
Le chemin passe près des ruines de l'Abbaye de femmes des Grandes Aubuges à main droite avant de s'élever légèrement. Continuer tout droit jusqu'au promontoire du Moulin à Vent.

(5) Tourner à droite et emprunter un chemin de crête permettant de belles vues. Ce chemin va vers le Nord et rejoint une petite route. Tourner à gauche dans celle-ci.
Franchir la Dive (zone humide avec plusieurs biefs) pour arriver au lieu-dit le Moulin de Germain, bâtiment à main droite.

(6) Après avoir franchi la Dive, tourner à droite dans un chemin d'exploitation qui longe un cours d'eau intermittent.
Continuer jusqu'au débouché du chemin d'exploitation sur une petite route. Tourner à gauche et suivre prudemment la petite route sur à peine plus de cent mètres.

(7) Tourner à droite dans un chemin d'exploitation. Peu après, tourner à nouveau à droite dans un chemin d'exploitation goudronné qui va droit sur le lieu-dit Champrimbault après avoir fini de contourner un bosquet.
Au bout du chemin d'exploitation, tourner à gauche sur une petite route qui dessert le lieu-dit.

(8) Aussitôt après les bâtiments de Champrimbault, tourner à droite dans un chemin enherbé qui contourne le lieu-dit avant de revenir à la petite route. Continuer tout droit vers le Sud-Est.
Peu après, la route arrive à un carrefour de quatre routes en croix. Traverser avec prudence la route et continuer en face jusqu'au lieu-dit Moulin Petit.

(9) Tourner à gauche dans une petite route qui va desservir le lieu-dit voisin "Les Maisons".
Avant les Maisons, continuer tout droit dans un chemin d'exploitation avec de l'herbe en son centre qui longe le cours de la Dive en direction de Sainte-Soline.

Le chemin finit par longer le cimetière de Sainte-Soline avant de rejoindre une petite route qui débouche aussitôt sur la route D15. À l’entrée du cimetière, des tombeaux mérovingiens et carolingiens voisinent avec les tombes de compagnons du devoir, les outils du boucher et du maçon sont bien représentés.
Tourner à droite sur la route D15 et une vingtaine de mètres plus loin tourner à nouveau à droite vers le plan d'eau.
Gagner le point de stationnement qui marque la fin de cette randonnée(D/A) .

Le stationnement se situe sur le parking du plan d'eau de Sainte Soline au sud du bourg.

Cette randonnée en terrain varié et parfois humide nécessite d'être correctement chaussé.

Ce parcours est balisé car il reprend le circuit "Les Aubuges" publié par le Comité Départemental des Deux-Sèvres de la Randonnée Pédestre disponible sur le site randonnées du Département des Deux-Sèvres http://randoendeuxsevres.fr/index.php . Le balisage est en Bleu, sous forme d'un petit picto Blanc sur fond Bleu. En complément, il est conseillé de suivre les indications du descriptif et de la carte en y alliant une lecture du paysage.

Variantes
(4) En continuant sur le chemin d'exploitation vers le Sud on peut découvrir à 700m environ la douve des Chateliers qui est une motte féodale, siège d'un château en bois à l'époque mérovingienne.

(6) On peut aller voir le château de Germain du XIVème siècle situé à 400m au Sud-Ouest (demeure privée).

Randonnée réalisée par l'auteur le 11 mai 2018

Sainte-Soline
Sainte-Soline est une commune située au sud des Deux-Sèvres est au cœur d'un pays Huguenot qui caractérise le Bas Poitou. De nombreux cimetières familiaux sont parsemés dans cette région

L'Église de Sainte-Soline
L'Église de Sainte-Soline fait partie des grandes églises du Pays Mellois. Amputée de son chevet, elle domine la place avec son clocher-porche. Elle se trouve au cœur d'un environnement antique, tout près de la voie gallo-romaine qui reliait Poitiers à Saintes.
Aujourd'hui église paroissiale, elle était au XIIe siècle un prieuré dépendant de l'abbaye de Saint-Maixent. Plus tard, des textes citent l'église comme appartenant à l'abbaye augustine de Saint-Séverin-sur-Boutonne.
L’église Sainte-Soline est la seule église paroissiale placée sous ce vocable dans le diocèse de Poitiers. La vie de Sainte-Soline commence sur les bords de la Dive au Ier siècle, puis elle aurait subi le martyre à Chartres. Ses restes y auraient été inhumée dans l’Église Saint-Père.
L'église a été classé Monument Historique en 1907 pour ses éléments romans.
L'église a perdu son sanctuaire, probablement en abside avec une travée droite à l'origine qui a été détruite au cours de la guerre de Cent Ans (XIVe et XVe siècles). L'église a subi un incendie volontaire ainsi que le bourg, en 1348, par un dénommé Moreau Audouin, mercenaire à la solde des Anglais installés au Château de Lusignan. Est-ce à ce moment là que l'église perdit transept et chœur ? On peut voir les traces de cette amputation sur le chevet plat actuel. Les voûtes, couvertes en lauzes, ont résisté à l'incendie. La mairie, ancien presbytère, a été rebâtie en 1861 sur l’emplacement du chœur, dont il ne reste aucun vestiges.
La façade ouest, refaite au XVIIIe siècle, était à l'origine une façade tripartite, les anciennes arcatures aveugles se devinent encore dans la pierre. Le clocher-porche a été refait au XIIIe siècle, une forme de clocher que l'on retrouve à l'église de Clussais-la-Pommeraie.
A l'intérieur de l'édifice, on observe une nef tripartite, c'est-à-dire une nef centrale et deux collatéraux. Ce qui est à remarquer ici, c'est l'étroitesse de ces deux vaisseaux latéraux, ayant sans doute plus une fonction d'épaulement que de circulation.
La sculpture de Sainte-Soline ne s'inscrit pas dans la lignée des chantiers de Melle, mais constitue un chantier à part. On peut s'en apercevoir dès l'entrée avec ce chapiteau orné de deux bustes (un homme et une femme), unique dans la sculpture du Mellois. Il est à remarquer aussi le soin apporté à la base des colonnes, une des caractéristiques de l'église. On remarquera également le curieux bénitier près de l'autel-majeur. Il représente un tricéphale, trois visages partageant quatre yeux, unique dans la région.

À voir également :
- lavoir
- pigeonnier,
- croix hosannière,
- puits et maisons médiévales,
- vestiges du château.

Au cours de la randonnée voir :
- le plan d'eau et son éolienne qui permet le maintien du niveau d'eau dans l'espace piscicole
- les zones humides de la Dive et du Bignon
- les mottes de la Douve Ronde, de la Douve des Châteliers - motte féodale, siège d'un château en bois de l'époque mérovingienne ; hors circuit à 700 m au sud - et de Champrimbault
- les sites de moulins à vent et à eau
- l'ancien moulin et le château de Germain
La seigneurie de Germain a appartenu depuis le bas moyen âge à Jean de Vezançay et ses descendants du XIVe siècle à la fin du XVIe siècle. Acquise par la famille Le Coq au XVIIe siècle, elle lui a appartenu jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, vendue en 1749 à la veuve de Louis Frotier de la Coste Messelière, puis en 1818 à Pierre Paul Jean Roy de l'Isle et en 1846 à Pierre Louis Charles Cuvillier de Champoyau. Le donjon carré et la tour ronde pourraient dater du XIVe et/ou du XVe siècle, ces deux tours ont été reliées par la suite par deux corps de bâtiments en L, distribués par une tour d'escalier, ces logis peuvent dater du XVIe siècle comme en témoignent les deux galeries, les baies à meneaux et les cheminées, entre 1768 et 1798, des travaux de restauration et d'assainissement ont eu lieu, dans le 3e quart du XIXe siècle, les bâtiments ont été entretenus. Ils ont été partagés entre plusieurs propriétaires dans le 3e quart du XXe siècle
- le village de Chaprimbault
Y découvrir une esplanade, une mare et un puits, une pompe, les vestiges d'une ancienne motte et un cimetière protestant.
- divers points de vue
- des tombes mérovingiennes, carolingiennes et de compagnons du devoir (au cimetière de Sainte Soline en fin de parcours).

Le tumulus du Montioux (hors circuit à 2 kms à l'Est de Ste Soline par la D 55)
Le Tumulus du Montioux ou Montiou est un ensemble de deux tumulus à chambres dolméniques. Le tumulus recouvrait 4 chambres dont 2 ont été détruites ; c'est un des rares exemples de tumulus à dolmens multiples à longs couloirs parallèles, type atlantique ; cet ensemble mégalithique est à mettre en relation avec les tumulus de Bougon à 16 km et à Limalonges à 18 km.Le tumulus est daté du 4e millénaire, néolithique moyen.
À l'issue des fouilles, de nombreuses offrandes de natures diverses ont été retrouvées (pointes de flèche, haches et lames de couteaux en silex, tessons de poterie, ossements).
En complément, consulter ce document