Les bords de la Sèvre Niortaise depuis Le Défens

(D/A) Partir vers la droite et emprunter un chemin pour longer un bras de la Sèvre Niortaise à main gauche (ne pas repasser la barre qui limite en hauteur l'accès du parking). Franchir le cours d'eau grâce à une passerelle et le longer à main droite désormais. Plus loin, le chemin suit la lisière d'un petit bois en s'éloignant du bras de rivière. Emprunter une passerelle et effectuer un droite-gauche pour suivre (Nord-Nord-Ouest) un chemin à travers une zone boisée.

(1) Arrivé en bordure de la Sèvre Niortaise (cours principal), tourner à droite et longer le fleuve à main gauche. Franchir un premier petit bras de la rivière, continuer vers l'Est et franchir un second bras de rivière.

(2) Au croisement en T qui se présente au sortir de la passerelle, tourner à gauche. Longer toujours la Sèvre Niortaise à main gauche. Passer sous le Viaduc de l'autoroute A83.

(3) Au croisement en T, partir à gauche et franchir aussitôt la Sèvre Niortaise. Longer désormais le fleuve à main droite.

(4) Juste après un net virage vers la gauche, partir à droite dans un chemin. Aller tout droit (Est-Sud-Est) et aboutir à la D142. Suivre la route à gauche et en montée.

(5) Au carrefour, emprunter à gauche la Route de Saint-Gelais et aller tout droit. Au croisement (cote 62), continuer tout droit et passer sous une ligne à haute tension.

(6) À la fourche, prendre la route de droite et descendre vers le Prieuré d'Availles. Traverser le hameau avec le prieuré à main gauche, en admirant de belles maisons et granges. Franchir une rivière et aboutir aussitôt à une croisement.

(7) Suivre la route à gauche et passer de nouveau sous l'autoroute A83. Aller tout droit en suivant le cours du Musson et ignorer les départs sur la droite. Au bout de la route dite Rue du Prieuré d'Availles, tourner à droite.

(8) Au carrefour dans le hameau de Quéray, faire un bref aller retour sur la droite par deux fois pour aller voir un ancien hangar avec un parement en châtaignier et quatre piliers en pierre de taille et un puits. Revenir au carrefour.

(8) Poursuivre en empruntant à droite (Sud-Ouest) la Rue de Quéray. La rue s'incurve vers la droite et s'oriente Nord-Nord-Ouest. À l'intersection qui suit, prendre à gauche la Route de la Roulerie qui descend au début pour atteindre le fond de vallée.

(9) Au croisement suivant, prendre sur la gauche un chemin qui part entre deux parcelles cultivées entourées de clôtures. Emprunter une passerelle qui permet de franchir la Sèvre Niortaise. Prolonger dans l'Impasse de le Petite Isle.

(10) Au bout, tourner à gauche et suivre avec prudence la Rue des Isles (trottoirs). Continuer dans la rue de Rhé qui la prolonge et aller jusqu'au carrefour à proximité d'un moulin.

(11) Obliquer à gauche dans la Rue de la Vallée. Après un secteur de petits jardins et autres pelouses grillagées, traverser sur la gauche un espace dégagé pour rejoindre le bord de la Sèvre Niortaise. Longer alors le fleuve à main gauche. Passer sous une ligne à haute tension et atteindre un carrefour avec la Rue de Gondin.

(12) Poursuivre tout droit par le chemin situé à gauche de la Rue de la Vallée (Est-Sud-Est). Virer ensuite à gauche pour franchir la Sèvre Niortaise. Suivre le fleuve à main droite. Ignorer une 1^re passerelle et emprunter la seconde pour franchir de nouveau le fleuve. Obliquer alors à gauche pour rejoindre le point de départ (D/A).

Le point de stationnement se situe le parking d'une zone aménagée au lieu dit le Défens (à droite juste avant de passer sur le pont). L'accès est limité en hauteur à 2m.
Cette randonnée en terrain varié nécessite d'être très bien chaussé.

Ce parcours est balisé en Orange sur presque la totalité - sous forme de petites flèches - car il correspond au circuit "La Vallée de la Sèvre Niortaise" proposé par la mairie de Saint Gelais et en jaune sur une petite portion du circuit "Les trois vallées" publié par le Comité Départemental des Deux-Sèvres de la Randonnée Pédestre qui est balisé en Jaune.

Randonnée réalisée par l'auteur le 15 mai 2020

François
L'Église Notre Dame
François est cité pour la première fois dans les textes en 1244.
La paroisse dépendra de l'abbaye de chanoines réguliers de Saint-Augustin de Nieul-sur-l'Autize. Jusqu'à la Révolution, le curé sera nommé alternativement par l'abbé de Nieul et l'évêque de Maillezais, puis de La Rochelle. A la Révolution, l'église paroissiale romane fut vendue comme bien national et le curé de François et
Chauray résidera à La Crèche. En 1825 la commune donne son accord pour la construction d'un lieu de culte sur un terrain donné par Mme Emilie Hocard, propriétaire de la Brissonne. L'église est bâtie vers 1826, en contrebas, en son côté droit, d'un cimetière ancien où a été repérée une sépulture de 1718.

L'église est très modeste et a été construite en de mauvaises conditions, car sur un sol peu consistant alluvions de la rivière), avec des fondations insuffisantes, et une maçonnerie défectueuse. Elle était de plus non isolée du cimetière qui la jouxtait en surplomb. Toutefois, elle n'était pas haute et avait des murs épais (70 cm). La chute d'une poutre en 1992 a obligé à refaire totalement charpente et plafond.
Au-dessus du pignon occidental, un petit mur-clocher abrite une petite cloche. Le plan est très simple puisqu'il s'agit d'un rectangle. L'éclairage est donné par une baie au nord et au sud, un oculus à l'ouest et à l'est. Le plafond est en bois. La sacristie est placée derrière le mur droit du chœur, sous l'oculus oriental.
Les deux portes du mur oriental, qui mènent à la sacristie, sont des portes anciennes de qualité (16e-17e
siècle), en particulier celle de gauche qui est ornée à la partie supérieure d'un calice ; celle de droite est décorée d'une gerbe en sa partie supérieure. Ces portes proviennent à l'évidence d'une église ancienne.

L'ancien Couvent
En face de l'église, de l'autre côté de la rue, subsiste l'ancienne église du prieuré, bâtiment rectangulaire assez
bas et plus long que l'église paroissiale, avec encore une grande baie à l'est, une belle porte en arc brisé au sud. Mme Emilie Hocard a légué l'église priorale et un terrain de 5 hectares à la congrégation du Saint et Immaculé Cœur de Marie, dont la maison mère est à Niort, à charge d'y instruire gratuitement les petites filles de la commune et de donner soin aux malades pauvres, avec clause prévoyant le retour aux héritiers de la donatrice si la charge prévue n'était pas remplie. Les sœurs devront cesser leur activité faute d'élèves, au début du 20e siècle, et en 1905 l'église priorale et le terrain attenant firent retour aux héritiers de Mme Hocard.
Source et pour en savoir davantage :

Le Temple
Il ne subsiste que la façade. Il était situé au Breuil, face à la Mairie, à l'emplacement actuel de la salle des fêtes. Il a été construit de 1869 à 1870. Tombant en ruines, il fut désaffecté et reconstruit pour devenir le Foyer Rural après la guerre 1939-1945.

Le Pont de Villaine
Le pont de Vilaine, pont barrage sur le Chambon, possède côté amont des rainures en pierre qui servaient à maintenir des "pelles" en bois pour faire barrage et remplir les fossés d'eau dans les prairies. Là les agriculteurs mettaient le chanvre qu'ils cultivaient, à rouir. Cette culture était très importante du XIIIe au XIXe siècle et jusqu'en 1950 ces "pelles" servaient à inonder les près au printemps, pour obtenir une herbe de qualité et laisser paître les troupeaux.

En aval du pont on peut voir un lavoir construit en 1911. Il ne subsiste que le dallage du sol. Le lavoir a été démoli dans les années 1970.

Les lavoirs
- le lavoir de François construit en 1893 par Simon Mureau, maçon.
- les lavoirs de Bonneuil : rue de l'Huilerie, construit en 1893 par cinq maçons et rue de Cherveux construit en 1911 par Louis Marot, maçon à Azay le Brulé.

Les Moulins à Eau
Il en existait trois sur la commune : un à l’ilot, un à l’étang et un à François. Les moulins font suite à une chaussée et à un bief. C'étaient des moulins à farine. Les roues n'existent plus.

Le cimetière
Y voir un certain nombre de tombes anciennes dont celle d'un Sergent Royal Georges Pruneau (tombe de 1718). Les autres datent du 19e siècle.

Le Fief de François
Le château du Fief daté, pour ses parties les plus anciennes, du XIVe siécle possède les caractéristiques d'un château fort avec une tour et des meurtrières. IL est complété d'un pigeonnier de 1096 boulins correspondant chacun à un nid. Le nombre de boulins est le reflet de la taille du domaine car on comptait 3 arpents par nid avec un arpent qui équivaut à 50 ares à François.
En 1698, la seigneurie de François dépend du Fief de Constant, paroisse de Saint Gelais qui appartient au marquis de Tors, colonel au régiment de Flandres. Le titre de seigneur de François passe à la famille d'Auzy qui le conservera jusqu'en 1789. A l'époque on trouve 3 autres fiefs seigneuriaux : le Fief d'Availles au sieur de la Frappinière, le Fief de Vaudeleigne appartenant à Jean de Saint Maurice, sieur de Bourgneuf, et le Fief du Dognon appartenant aux Logan-David, écuyer.
Au moment des Dragonnades certains perdirent leurs titres en 1685. Le seigneur du Fief du Dognon s'exile et ses biens sont confisqués.
Plus récemment Henri Gélin (1849-1923), journaliste et fondateur du musée ethnographique du Donjon de Niort y a vécu et ses parents y sont enterrés.

Le château d'Availles
Belle et vaste demeure construite sur un coteau dominant le Musson route de Quéray au Breuil. Availles fait partie de quatre fermes-châteaux : Creuse, Quéray, la Frappinière et Availles. Quelques éléments architecturaux médiévaux : cheminée renaissance (XVème siècle)

Le château de Vaudeleigne
La construction du château date du XVe siècle.Le bâtiment primitif se composait d'un corps de logis renaissance orné, face à la Sèvre, de deux fines échauguettes.
Source : site officiel de la commune.