Les côtes de Chamalières

Départ de la Gare de Royat-Chamalière (possibilités de stationnement à proximité).

(D/A) Dos à la gare, partez à droite sur la Place de la Gare pour déboucher sur l'Avenue de la Gare. Tournez à gauche pour monter vers les thermes. Remarquez quelques beaux hôtels qui bordent cette rue et, en particulier, le dernier sur votre gauche alors que vous atteignez la Place Landouzy, le Pavillon Majestic. Suivez le balisage disque Jaune jusqu'à indication contraire.

Tournez à gauche pour contournez le Pavillon Majestic et poursuivez sur le Boulevard Bazin. Dans le virage, remarquez la belle façade de l'Hôtel Majestic avec sa grande véranda. Poursuivez sur ce boulevard qui devient Boulevard Barrieu en laissant la Rue Jocelyn Bargoin sur votre gauche. Remarquez, plus loin, le bel Hôtel Victoria avec ses volets jaunes.

Traversez le boulevard pour emprunter, juste sur la droite de cet hôtel, un petit passage qui descend sur le Boulevard Vaquez. Tournez à gauche pour traverser le boulevard et aboutir au pied des panneau directionnels Jaune (balise Quartier Thermal). Faites quelques mètres à gauche puis empruntez, à droite, la promenade qui passe entre l'établissement thermal et la Buvette Eugénie. Remarquez aussi deux beaux séquoias sur votre droite. Poursuivez tout droit pour longer le casino.

(1) Avant de passer sous le viaduc, obliquez à gauche pour un très court aller-retour à la Fontaine des Gouteux, petit pavillon au pied du viaduc, alimentée par la Tiretaine. Sur la gauche, les anciens bains romains, édifiés entre le I et le IVe siècle furent mis au jour au XIXe siècle.

Revenez sur le petit parking du casino puis virez à gauche pour passer sous le viaduc. De l'autre côté, poursuivez tout droit sur l'Avenue des Thermes, la rue qui reste en contrebas. Ignorez, à gauche, les rues Saint-Victor puis de la Papeterie. À la fourche suivante, obliquez à gauche sur la Rue Pierre Poisson. Ignorez encore une fois, à gauche, la Rue de la Papeterie.

(2) Environ 70m plus loin, virez à gauche pour emprunter un escalier qui monte sous un immeuble (balisage Jaune bien visible). Aboutissez Avenue de Royat, traversez puis faites une vingtaine de mètres à droite. Tournez à gauche sur la Place Charles-de-Gaulle (piétonne) et contournez l'immeuble à votre droite.

Empruntez ensuite la passerelle qui franchit l'Avenue de Fontmaure pour vous retrouver dans un petit parc. Poursuivez tout droit sur l'Allée du Parc, puis traversez la Place de Geretsried. Obliquez ensuite légèrement à gauche, vers une sorte de gloriette puis descendez quelques marche pour trouver les panneaux directionnels Jaunes de la balise Place de la Saigne.

(3) Traversez la place vers le mur peint que vous avez face à vous. Il surplombe le Bassin de la Saigne, résurgence (artificielle) de la Tiretaine. Empruntez, sur la gauche du mur peint, la Rue du Languedoc. Tournez dans la première ruelle à gauche (juste avant le Rue de Jemmapes qui part à droite au niveau d'une ancienne porte cochère). Aboutissez sur la Tiretaine. Longez la rivière par la droite, dans un minuscule parc.

Suivez l'allée qui s'éloigne peu après de la Tiretaine. Remarquez la fontaine de style Wallace et, sur l'autre rive de la Tiretaine, un ancien lavoir. Empruntez ensuite l'allée qui part vers la droite pour aboutir Rue des Saulées. Tournez à droite puis dans la première rue à gauche, la Rue de la Coifferie. À la fourche, Place des Sarrazins, obliquez à gauche pour aboutir Rue Amélie Murat, face à l'Église romane Notre-Dame.

Dirigez-vous vers la fontaine et faites le tour de l'église par la Rue de l'Arsenal puis par la Rue Desaix avant de tourner de nouveau à gauche derrière l'église pour revenir Place de l'Arsenal. Empruntez alors, à droite, la Rue Amélie Murat pour aboutir sur l'Avenue Joseph Claussat. Tournez à gauche, laissez, sur votre gauche, la Rue des Saulées, franchissez la Tiretaine, puis tournez dans la première rue à gauche, la Rue Dolly. Poursuivez jusqu'à retrouver la Place de la Saigne. Virez à droite sur l'Avenue de Villars et continuez tout droit jusqu'à l'intersection avec l'Avenue de Fontmaure.

(4) Tournez alors à droite puis, passé le collège Teilhard de Chardin, tournez à gauche dans la Rue des Savarounes pour entamer la montée vers les Hauts de Chamalières. Poursuivez tout droit sur la Rue du Roc Blanc. À la fourche, appuyez à droite, toujours sur la Rue du Roc Blanc. Remarquez une jolie maison sur votre gauche. Débouchez sur l'Avenue Thermale.

(5) Traversez et faites quelques mètres à droite pour emprunter, à gauche, le Chemin du Roc Blanc. Plus haut, passez sous la voie ferrée puis tournez à gauche et continuez sur le Chemin du Roc Blanc qui fait tout de suite un virage à droite. Aboutissez Rue Edgar Degas, montez l'escalier face à vous et suivez le sentier à gauche pour trouver les panneaux directionnels Jaunes de la balise Edgar Degas.

Tournez à droite, pour un court aller-retour, jusqu'à la table d'orientation: sur le Boulevard Paul Cézanne, traversez au premier passage pour piétons, puis empruntez, en face, le sentier qui monte vers la table d'orientation. Vous dominez, de cet endroit, Clermont-Ferrand. Redescendez jusqu'à la balise Edgar Degas puis poursuivez à droite, direction Puy de Chateix, sur le sentier qui redescend dans le parc. Aboutissez à une impasse.

(6) Faites quelques mètres à droite, puis empruntez l'escalier qui descend sur votre gauche. Continuez à gauche sur l'Allée des Vignettes qui fait bientôt un virage à droite et aboutit à la Voie Romaine. Abandonnez alors le balisage disque Jaune pour tourner à gauche, passez sous la voie ferrée et continuez jusqu'à l'intersection avec l'Avenue Thermale. Suivez-la à droite jusqu'à trouver, sur votre droite, la Rue des Rapeaux.

(7) Empruntez-la et passez sous la voie ferrée (avant de vous engager dans le tunnel, appuyez sur l'appel pour piétons et attendez que le voyant passe au vert). De l'autre côté, montez à droite sur la Rue Rothmard qui devient plus loin Rue de Roche Bonnet.

Au bout de cette rue, continuez sur le sentier pour découvrir la Chapelle des Sœurs-de-Sainte-Marie. Cet édifice est une chapelle mortuaire, dans laquelle reposent les sœurs défuntes de la congrégation Saint-Marie de l'Assomption. Ces dernières sont propriétaires du terrain et du site en dessous, L'Hermitage.

Poursuivez sur ce sentier en balcon sur l'agglomération clermontoise. Plus loin, ignorez un sentier qui part à droite et vers l'arrière. Arrivez, peu après aux panneau directionnels Jaunes de la balise Puy de Chateix.

(8) Virez à gauche pour redescendre vers Royat. À l'intersection, poursuivez à droite, sur la Rue du Paradis d'où vous avez une belle vue plongeante sur le vieux bourg de Royat et son église fortifiée. Tournez dans la première rue à gauche, la Rue du Docteur Alexandre Petit. Au bout de cette rue, descendez quelques marches puis virez à droite sur l'Avenue Antoine Phelut pour aboutir Avenue Auguste Rouzaud.

(9) Traversez, avec prudence, et faites quelques pas à gauche pour emprunter l'escalier qui descend dans le Parc Thermal. En bas, prenez sur la gauche pour passer entre la Tiretaine, à main gauche, et l'aire de jeux. Obliquez à droite pour contourner l'aire de jeux puis repartez par la gauche pour continuer à longer la Tiretaine. Remarquez les différents panneaux d'information sur la géologie de la Chaîne des Puys.

Plus loin, franchissez le ruisseau et poursuivez par le droite pour sortir du parc. Continuez tout droit sur le parking pour aboutir sur le Boulevard Vaquez au niveau de la balise Quartier Thermal. Suivez le boulevard à droite puis, dans le virage, tournez à gauche, Avenue de la Gare, pour revenir par le même chemin qu'à l'aller à la gare (D/A).

Randonnée de difficulté Facile. Bien que ce parcours soit presque entièrement urbain, la portion de sentier, sur les hauteurs de Chamalières nécessite des chaussures de randonnée.

La gare de Royat Chamalières, toujours en activité, est construite en 1886 par l’architecte Jules Martin. Son architecture est typique des bâtiments ferroviaires du début de la Troisième République : le style est à la fois fonctionnaliste et pittoresque. Les décors sont nombreux : chapiteaux, rosaces, corniche à denticules, bandeau de pierre orné d'une alternance de boules et de rectangles avec aux angles des sortes de blasons, marquise en fonte, décorée de têtes de lions. Le hall d'entrée est intact, avec ses boiseries d'appui, son plafond souligné par une corniche soutenue par des pilastres, son carrelage de type "granito" et son mobilier.

Erigé sur le modèle de la basilique de l’empereur romain Constantin, l’établissement thermal de Royat, spécialisé dans l’artérite, a accueilli entre autres curistes prestigieux Gustave Corot, les frères Goncourt, Stéphane Mallarmé, Félix Faure et Maurice Barrès. L’édifice se caractérise par une façade composée de trois baies et par un hall d’entrée remarquable par ses voûtes entièrement peintes et son sol classé Monument Historique. Agrandi à plusieurs reprises, l’établissement thermal se trouve à cheval sur les deux communes de Royat et de Chamalières.

La source Eugénie est la source la plus importante de Royat-Chamalières. En 1954, la source est captée dans un bassin de 5m de diamètre. En 1970-71, l’ouvrage est approfondi jusqu’à 27,4m et le puits cuvelé en acier inoxydable. Originellement exploitée par artésianisme, depuis 1961, l’eau est captée par pompage avec un débit de 30 m3/h à une température de 33° C au griffon. Elle alimente la buvette et l’établissement thermal.
En 1936, les architectes Chanet et Liogie font réaliser le kiosque actuel aux allures de temple antique avec un comptoir circulaire en mosaïque signées Gentil et Bourdet..

Les thermes romains. Les vestiges d'une piscine antique, situés dans le parc thermal près du viaduc de chemin fer, évoquent le passé antique de la station thermale. À l'origine, les Thermes antiques étaient composés de trois grandes piscines alignées sur un même axe, et de quatre salles chauffées par un système d’hypocauste (chauffage se répartissant par le sol et l’épaisseur des murs). Toutes ces pièces, séparées par des murs de plus d’un mètre d’épaisseur, étaient richement décorées de marbres de toutes les couleurs, de mosaïques, d'arabesques, de statues en bronze ou en marbre. La première piscine, laissée à jour, est située dans une salle rectangulaire dont les murs ont été consolidés à la fin du XIXe siècle par un appareil pentagonal en pierre volcanique.

Situé au cœur du parc thermal, le Casino est un des lieux emblématique de la station. Le premier casino est édifié en 1873-1874 par l’architecte Cournol. Un théâtre de 700 places signé par l’architecte Charpentier est adjoint en 1891-1892. En 1919, un incendie détruit le « chalet » en épargnant le théâtre. Le nouveau casino est construit en 1920-1921 par l’architecte Tronchet. Ses deux façades sont un subtil mélange de modernité et de motifs antiquisants : colonnade monumentale aux chapiteaux composites, hémicycle percé d’une alternance d’occuli et d’arcs cintrés.

La Tiretaine, beau ruisseau que l'on suit à Chamalières, dans le petit parc peu après (3) puis à Royat, dans le Parc Thermal, est malheureusement trop souvent recouverte sur les communes de Chamalières et de Clermont-Ferrand alors qu'il est, par contre, joliment mis en valeur à Royat. C'est pour des raisons sanitaires et pratiques que la rivière a été enterrée sur les deux tiers de sa longueur sur le territoire Chamaliérois. Le contexte ayant changé, la ville de Chamalières affiche aujourd’hui une volonté de valoriser les tronçons à l’air libre et, à long terme, d’en exhumer d’autres.

La Collégiale Notre-Dame de Chamalières est l’un des cinq sanctuaires bâtis à l’époque médiéval au centre de Chamalières. Le massif occidental et la nef, construits en arkose, sont pré-roman. Le dessin du chevet comprenant quatre chapelles rayonnantes était typique des églises romanes auvergnates, avant d’être transformé par le voûtement en croisées d’ogives en pierre de Volvic du XVIIe siècle.

La Congrégation de Sainte-Marie de l'Assomption a été créée en 1825 pour s'occuper de femmes atteintes de maladies mentales. Elles étaient jusque-là internées en prison! L'hôpital psychiatrique de Clermont-Ferrand est fondé en 1836. Les sœurs décédées sont alors enterrées dans l'enceinte de l'hôpital Sainte-Marie. Cette pratique sera interdite après la Deuxième Guerre mondiale. Les sœurs souhaitent alors faire construire leur caveau à Chamalières, dans l'enceinte de leur maison de repos de l'Hermitage, fondée en 1925. La municipalité chamaliéroise refuse mais celle d'Orcines accepte. Au niveau de la chapelle, la limite entre les communes de Chamalières et Orcines correspond au sentier que l'on suit. La chapelle, sur notre droite, est donc bien sur le territoire d'Orcine, alors que l'hôpital se trouve sur notre gauche, en contrebas.