Les Moulins de la Belle depuis Verrines

Parking du l'église de Verrines (place à côté de la Rue de la Cure, au dessus de l'église et du cimetière).

(D/A) Emprunter la Rue de la Cure en descente. Déboucher sur la Route de Montigné (D 103) et la suivre à droite. Franchir la rivière Belle et aller tout droit vers le quartier de Montifaut. Dans la montée, à une intersection, prendre à droite un chemin qui longe le cours de la Belle à flanc de coteau.

(1) À la fourche, prendre une route à droite, traverser le lieu-dit Follet et franchir la Belle. À l'intersection qui suit, prendre un chemin sur la gauche et monter sur le plateau. Longer ensuite le bord du plateau avec une orientation au Nord.

(2) Au-dessus du hameau de Parsay, prendre le chemin herbeux de gauche, quasiment à plat. Prolonger ensuite sur un chemin blanc. À la fourche suivante, partir dans le chemin de droite et retrouver le bord du plateau.

(3) Virer à gauche à angle aigu dans le Chemin du Moulin de la Vée (route) et descendre. Franchir la Belle et remonter tout droit dans La Mouline. Au carrefour en triangle, obliquer à gauche dans la Rue du Bourg puis tourner à gauche dans la Rue de la Cueille, en descente. En bas, effectuer un droite-gauche pour suivre une étroite venelle entre deux habitations. Atteindre un lavoir fontaine bien conservé (non couvert).

(4) Passer le lavoir, rejoindre le Chemin de la Boucharde et le suivre à droite. Au bout, tourner à droite. Prendre la 1^re à gauche, la Rue de la Cerisaie. Au bout, suivre à gauche la D 103.

(5) Après une petite centaine de mètres, obliquer à droite vers Le Grand Puits de Bonneuil. Passer devant la ferme du Grand Puits (côté droit). Prendre aussitôt à gauche la Rue du Lavoir. Prendre le 1^er chemin à droite, juste avant une haie. Noter sur la droite un ancien lavoir (à sec) et sa pompe. Au bout du chemin, prendre à droite la Route des Trois Vallées.

(6) Traverser avec prudence la route de Viré et continuer en face dans la Rue des Chaumes. Aller tout droit et, au bout, suivre à gauche la route dite Chemin de la Cormière. Passer devant un cimetière familial protestant côté droit. Au bout, tourner à droite puis aussitôt à gauche dans un chemin. Aller au Sud-Ouest à travers champs et ignorer un départ sur la droite.

(7) Déboucher sur une petite route et prendre à gauche un chemin. Contourner un petit bois par la gauche et rejoindre un carrefour. Traverser prudemment la route et effectuer un gauche-droite pour suivre avec prudence la route qui va vers l'Est.

(8) Au croisement, tourner à droite dans un chemin. Au bout, tourner à gauche à angle aigu dans une petite route. Dépasser le lieu dit La Garenne et rejoindre le lieu-dit La Dreurie.

(9) Virer alors à droite dans une rue en descente. Franchir un bras de la rivière Belle sur un petit pont, parcourir un espace très ombragé au bord de la rivière puis traverser le second bras de la rivière sur un ancien pont de pierre. Suivre l'impasse qui rejoint la route de Montigné (D 103).

(10) Traverser la route avec prudence (faible visibilité) continuer en face et prendre immédiatement à droite la Rue du Prieuré. Longer le cimetière à main gauche et passer au pied de l'église. Au chevet de l'église, emprunter un escalier et retrouver le point de stationnement (D/A).

Le point de stationnement se situe sur le parking de l'église de Verrines (place à côté de la rue de la Cure, au dessus de l'église et du cimetière)

Cette randonnée en terrain varié nécessite d'être très bien chaussé.

Ce parcours est balisé du fait qu'il reprend le circuit "Les Moulins de la Belle" publié par le Comité Départemental des Deux-Sèvres de la Randonnée Pédestre. Il est balisé en Jaune. Malgré tout, il est conseillé de suivre les indications de ce descriptif et de la carte en y alliant une lecture des paysages traversés. Les indications de distance depuis le point de départ, voire les coordonnées GPS des points de passage (départ inclus) peuvent également faciliter le repérage du randonneur.

Randonnée réalisée par l'auteur le 8 juin 2020

Verrines sous Celles
L'Église Saint Maixent/Prieuré de bénédictins Saint-Maixent
Un acte de 1078 mentionne qu'une église et des terrains sont donnés aux moines de l'Abbaye de Saint-Maixent. L'origine du monument est inconnue. Un incendie de 1569 aurait dévasté le transept, l'abside et l'absidiole nord ; un procès-verbal de la même année signale que l'église est entièrement voûtée et néanmoins mal couverte. En 1666 un état des lieux prouve que la charpente et la couverture ont été refaites. En 1728 des travaux urgents de restauration sont signalés dans un procès-verbal de visite. Un marché est passé en 1734 entre Pierre Bellat, architecte, et le maître-couvreur Elie Miot et les maîtres-charpentiers Raboteau et Antoine Gaillard. En 1768 et en 1785 ont été établis deux procès-verbaux de visites de la maison priorale et de ses dépendances. Devenue commendataire, l'église est vendue comme bien national à la Révolution. En 1797 elle est acquise par Jean Beauchamp. Elle est classée monument historique en 1840. Le plan de l'architecte niortais Segretain de 1842 montre que la nef a été détruite, sauf la travée près du transept. L'église est achetée par Charles Pontonnier de la Girardière qui, en 1846, la donne au conseil de fabrique de l'église de Verrines. En 1998, l'association diocésaine de Poitiers vend l'église à la commune de Verrines. Du logement prioral reste un passage d'entrée qui semble dater du 16e siècle et des bâtiments du 19e siècle.
Description
Mise à part la façade en moellon crépi, toutes les autres élévations sont en pierre de taille de moyen appareil. L'église présente un chevet semi-circulaire, un transept greffé de deux absidioles, un clocher de plan carré au-dessus de la croisée du transept, flanqué au sud d'une tourelle d'escalier circulaire, et une seule travée de la nef d'origine. L'abside est voûtée en cul-de-four, la travée droite du chœur et les bras du transept sont voûtés en berceaux brisés, la croisée du transept est couverte d'une coupole à trompes. Mis à part le clocher couvert en ardoise, les autres toitures sont en pierre plate. Le décor, à l'intérieur, s'inscrit sur les chapiteaux : dix sept chapiteaux sont à décor végétal, cinq à décor de quadrupèdes, d'oiseaux ou d'animaux fantastiques, deux sont à symboles religieux et quatre sont à décor historié. Au sud de l'église se trouve le passage d'entrée de l'ancien logis couvert d'un haut toit en ardoise.
Source : Le canton de Celles-sur-Belle: les 1 620 éléments du patrimoine étudiés

Le cimetière
Le cimetière est situé au centre du village, au nord de l'église. Il est clos par un mur en moellon. On y accède à l'ouest par une petite allée plantée d'ifs. Il est légèrement en pente de l'est à l'ouest. Le tombeau de Pierre Daniau, conservateur de l'église de Verrines pendant la Révolution, en forme d'obélisque est d'un modèle exceptionnel. Le tombeau du curé François-Casimir Queuille fait fonction de croix de cimetière. La majorité des tombeaux sont de la seconde moitié du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle. Les dernières inhumations ont eu lieu vers 1960. Les tombeaux sont en rangées, plus ou moins ordonnés. Quelques-uns sont cassés ou effondrés. On y trouve tous les modèles en bâtière (aplanie, semi-circulaire, plate) et des stèles de forme très variée. Beaucoup de stèles ont un décor gravée ou sculpté (cœur, croix, fleuron, mains des époux, bouquet). Il y a de nombreux tombeaux par série de deux (couple) ou plus (famille).
Source : Le canton de Celles-sur-Belle: les 1 620 éléments du patrimoine étudiés

La Fontaine du Marais
Le lavoir est situé en bordure du chemin rural séparant le Chatry du village de Croué, sur une source alimentant la rivière la Belle. Quelques marches permettent de descendre au bassin dont les bords sont faits en dalles de calcaire ; la bonde métallique, permettant la vidange du bassin, est encore en place. Le lavoir a été restauré.
Source les lavoirs des Deux-Sèvres publié par le Conseil Général des Deux-Sèvres