Les six fontaines de Savrelle

(D/A) Prendre dans le virage de la route (lieu du stationnement) le chemin d'exploitation vers le Nord-Ouest.
Laisser sur la droite un chemin qui mène à la fontaine et lavoir de Savrelle : ce sera le chemin du retour au point de stationnement.
Le chemin longe le vallon dans lequel coule la Savrelle qui a donné son nom au village proche du point de départ de ce circuit. Laisser sur la gauche un chemin.

(1) À environ 1km du point de départ, prendre sur la droite le petit chemin qui conduit à la fontaine et au lavoir de Cougnat. Revenir par le même chemin sur le chemin d'exploitation principal. Tourner à droite pour poursuivre la balade sur le chemin d'exploitation.
Au carrefour de routes suivant, prendre la route à droite.

(2) Tourner à gauche dans le chemin d'exploitation en direction de Fonfréroux. Ce croisement est situé à proximité immédiate d'une retenue d'eau en bordure de la Savrelle (étang privé). Au croisement de chemins d'exploitation suivant, prendre celui de droite en surplomb du fond de vallon.
Plus loin, laisser le chemin qui part sur la droite dans un virage. Après trois autres virages à angle droit, le chemin arrive au village de Fonfréroux, par la Rue des Chagnasses.
Au carrefour à l'entrée du village, prendre la voie de droite. Autour du village plusieurs cimetières familiaux.
Au croisement suivant, prendre à gauche la route qui entre dans le village. Laisser une rue sur la gauche et peu après prendre à droite le chemin qui conduit à la fontaine lavoir du Paradis (près de la sortie de Fonfréroux).

(3) Au moment où le chemin rejoint la route, obliquer dans le chemin à droite en direction de la Perrière. Ce chemin large est bordé de "talles" remarquables (châtaigniers greffés).
Au croisement de chemins, avant la Perrière, (au niveau de quelques habitations), prendre à droite le chemin qui amène au hameau. Le chemin devient une route. À proximité, juste après une ferme équestre, descendre à la fontaine de la Perrière et sa mare.

(4) Revenir au chemin précédent et poursuivre à droite. Un large panorama permet d'embrasser la vallée de la Sèvre Niortaise vers le Nord - Nord-est, et les bourgs de Sainte-Eanne et Salles.
Au carrefour suivant, poursuivre sur la route en face (légèrement sur la droite). La route se transforme en chemin. Le circuit se poursuit en descente vers le fond du vallon (dénivelé de 50m environ).
Au croisement de chemins suivant, prendre à droite en direction du hameau La Vallée. Juste avant celui-ci, le chemin arrive sur une route que l'on prend en tournant à droite vers le hameau.
Suivre la route jusqu'au pont sur la Savrelle. Ce pont marque la fin du cours du ruisseau dans son vallon. La Savrelle rejoint la Sèvre Niortaise environ 1km plus loin. Ce pont permet de prendre conscience de l'existence d'une faille géologique qui court de Saint Maixent à Lezay, séparant le plateau mellois du fossé d'effondrement où se trouve la Sèvre. Sitôt après le pont prendre à droite le chemin - étroit - vers Virecourt.
Au croisement de chemins suivant prendre à droite, passer Virecourt et aller vers Château Tison où un pont permet de franchir à nouveau la Savrelle. Le chemin amorce une rude montée d'environ trente mètres de dénivelé dans le bois des Chagnasses (châgne en poitevin désigne le chêne).

(5) Au croisement de chemins, prendre à gauche le chemin en descente douce vers la Savrelle dans le vallon des Combes, puis remonter sur l'autre versant en direction de la Garennerie.

NB. : en période de hautes eaux et/ou de fortes pluies, il est conseillé de prendre le chemin de gauche juste avant Virécourt et de rejoindre la Garennerie par la route car la traversée du ruisseau de Savrelle est non aménagée au fond du vallon des Combes.

Le franchissement de la Savrelle dans le vallon des Combes est facile la plus grande partie de l'année, mais peut s'avérer délicat par mauvais temps. Il en est de même pour la montée vers la Garennerie.
Le chemin à l'approche du village se transforme en route. Sur le côté droit se trouve un cimetière familial.Au carrefour, prendre à droite.

(6) Dans le village, prendre la première route à gauche en montée. La route devient un chemin d'exploitation et débouche au-dessus du village à un croisement de chemins en T. Prendre à droite le chemin, à flanc qui conduit vers une source et plus loin vers une fontaine.
Plus loin laisser sur la gauche un chemin qui descend vers la plaine de la Sèvre Niortaise. Le chemin s'élève à nouveau jusqu'au carrefour suivant.

(7) Au carrefour suivant, prendre à gauche le chemin qui se dirige vers le hameau de Boisguerin. À proximité du croisement de chemins se trouve un lavoir. Prendre à droite et aussitôt après laisser un chemin sur la gauche.
Le chemin, en légère montée, conduit à la route qui vient de Boisguerin. Tourner à droite sur la route en laissant Boisguerin dans le dos.

(8) Au carrefour de 3 routes en T et d'un chemin suivant, prendre à gauche le chemin qui est encore en légère montée. En haut de cette brève montée, le chemin débouche dans un chemin d'exploitation à prendre en tournant à gauche.
Au moment où le chemin d'exploitation rejoint la route qui dessert Savrelle, prendre à droite en direction du village.
Entrer dans le village de Savrelle et au premier carrefour, tourner à droite. Laisser trois rues (routes) sur la gauche. La route laisse place à un chemin.

(9) Aussitôt après, il y a un croisement de chemins en "Y". Prendre la branche de gauche. Le circuit passe à côté de la fontaine et du lavoir de Savrelle.
Poursuivre la chemin qui longe au départ un étang sur la droite.A u carrefour suivant avec un chemin d'exploitation, prendre à gauche. En deux à trois cent mètres on parvient au point de stationnement (D/A).

Cette randonnée en terrain varié nécessite d'être bien chaussé. Quelques passages au dénivelé assez marqué fait classer ce circuit en difficulté moyenne malgré une distance totale relativement modeste.

Variante
Une variante pour alléger un peu le final consiste au (7) de tourner sur le chemin de droite qui rejoint la route qui mène à la Garennerie. À la route tourner à droite vers la Garennerie. Au niveau des premières maisons, prendre le chemin d'exploitation sur la gauche. Ce chemin passe près d'une fontaine . À ce niveau, beau panorama sur le vallon des Combes.
À la fin du chemin d'exploitation, tourner à droite sur la route. Juste avant de franchir la Savrelle prendre à gauche le chemin qui longe la Savrelle (à quelques distances) rejoint le (9)

Commune de Souvigné
Château de Reigné 15ème et 16ème : porte écussonnée, bel escalier, cheminées, 3 ailes de communs, puits et ferronnerie, fuie. Il appartient à la famille de Vasselot de Régné depuis 1403
Château des Essarts, reconstruit 19ème : tour ancienne.
Château de Boisguérin 19ème.
Logis du Bois des Prés.
Bois Dureau, vieux logis-poste 17ème.
Temple et son décor intérieur .
Prieuré Notre-Dame : cheminée.
Musée de la Coiffe et du Pays pélebois.

Melle
Outre ses vestiges des fortifications médiévales, Melle possède trois églises romanes intéressantes. Leur construction est concentrée entre la fin du XIe siècle et le milieu du XIIe siècle, ce qui offre en un seul lieu un condensé de l'évolution architecturale de cette époque. On appelle cet ensemble la triade romane de Melle.

Église Saint-Hilaire
Du nom du premier évêque de Poitiers, mort en 367, cette église, la plus vaste des trois, est également la seule à être toujours utilisée en tant que lieu de culte. D'après une charte du Xe siècle, l'église dépendait du prieuré bénédictin de Saint-Jean-d'Angely et fut sans doute donnée à l'abbaye en 961 par Guillaume Tête d'Étoupe, comte de Poitou. À l'origine l'église était en bois. Elle fut remplacée au XIIe siècle par l'édifice actuel. Ce dernier fut construit en deux étapes : vers 1090 pour le chœur et le transept, et vers 1150 pour la nef et la façade.

L'église Saint-Hilaire est classée Monument Historique depuis le 30 mars 1887. Elle est aussi classée au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1998, en tant qu'étape des chemins de Compostelle en France.

Église Saint-Pierre
L'église Saint-Pierre a été construite en calcaire ocre au début du XIIe siècle sur l'emplacement d'un oratoire datant de 950 et dépendant de l'abbaye de Saint-Maixent. Cette première église était cernée par un cimetière carolingien.

L'église a été restaurée entre 1965 et 1966 et a retrouvé de nouvelles verrières et une nouvelle toiture.

Elle est classée Monument Historique depuis 1862.

Le plan de l'église est très simple : une large nef menant à un transept à bras plats sur lequel s'ouvrent deux absidioles. Ces dernières épaulent l'abside centrale du chevet. La croisée du transept est surmontée d'une tour carrée percée de quatre baies étroites et couverte d'un toit pyramidal datant de 1466.

Église Saint-Savinien
Probablement la moins remarquable des trois mais la plus ancienne, elle est la seule à avoir été construite dans la cité féodale. Sa façade est simple mais harmonieuse. Elle préfigure celles du XIIe siècle. Elle offre un portail encadré de deux arcatures aveugles. Le tympan du portail est en forme de batière, décor fort répandu en Auvergne mais rare en Poitou. Les sculptures en faible relief montrent un christ cerclé dans un médaillon, debout entre deux lions. Au-dessus de la porte, entre les corbeaux de la corniche, on distingue des animaux taillés en méplat : des quadrupèdes, un oiseau, un cerf, un poisson, ainsi que des personnages luttant, un chevalier et une scène érotique.

Le croisillon sud abrite un portail de style roman.

À l'intérieur, sa nef unique est couverte d'une charpente en forme de bateau renversé. Il est possible d'y admirer le tombeau des magistrats François Houliers (1555) et Pierre Saturne Houliers (1665), l'auteur du jugement dit des "buchettes" qui inspira à la Fontaine son conte : le Juge de Melle.

Sur un pilier du chœur, un chapiteau représente le martyre de Saint-Savinien. La croisée du transept est surmontée d'une coupole sur trompes.

Elle fut transformée en prison de 1801 à 1927, et elle abrite maintenant un festival de musique et des expositions.

Elle a été classée Monument Historique le 18 avril 1914.

L'hôtel de Ménoc ou Évêché
Un joli hôtel du XVe siècle qui tire son nom de la famille de Menoc qui s'installa à Melle vers la fin du XIIIe siècle. En 1841 il fut décidé d'y installer le tribunal pour ce faire les bâtiments ont été modifiés en 1846, puis une façade fut refaite en 1863 par M. Murisson architecte départemental, dans un style néo-gothique flamboyant.

Il a donc abrité le Palais de justice jusqu'au 31 décembre 2009. Depuis le 1er janvier 2010, ce service est transféré à Niort et le bâtiment est vide. La salle des pas perdus est régulièrement utilisée pour des expositions.

Les tours du XVe siècle ont été classées monuments historiques le 11 mai 1911.

L'origine de l'appellation "Évêché" reste obscure, aucun évêque n'a jamais siégé à Melle. Cette dénomination n'est plus utilisée actuellement.