Randonnée agréable en terrain varié permettant de découvrir le plateau mellois et en particulier les sources de la Sèvre Niortaise et le lavoir des Grandes Fontaines.
Description de la randonnée
(D/A) Au pied du château d'eau de Pillac, prendre la D108 vers l'Ouest (Rue de la Mélusine). Laisser sur la droite l'Impasse du Puits (qui fait une boucle). Laisser la rue suivante sur la droite.
(1) Prendre à droite la Rue de la Maison Brûlée. Cette rue se poursuit assez rapidement en chemin d'exploitation. Au premier carrefour de chemins d'exploitation, prendre à gauche. Plus loin, ignorer le chemin à gauche.
(2) Aussitôt après, au carrefour de chemins d'exploitation en "Y", prendre la branche de gauche. Suivre ce chemin d'exploitation jusqu'à un carrefour constitué de deux routes et trois chemins.
(3) Choisir le premier chemin sur la droite. Le suivre et, au premier croisement de chemins, continuer tout droit.
Le chemin suit la lisière du Bois de l'Érable. Au moment où le chemin entre dans le bois, laisser sur la gauche un chemin forestier.
De même, au moment de sortir du Bois de l'Érable, laisser sur la gauche un chemin et continuer tout droit en direction des champs.
(4) Au carrefour suivant, dans le Bois de la Roche, prendre à droite le chemin qui longe ce bois en lisière. Un peu plus loin, le chemin se transforme en chemin d'exploitation.
(5) Au premier croisement de chemins d'exploitation, tourner à gauche en direction de la Trémeillère. Laisser le lieu-dit sur la droite, au moment où le chemin se transforme en route, et au carrefour suivant en "Y", prendre en face en laissant la route à droite. Laisser ensuite trois chemins d'exploitation sur la gauche
(6) Tourner à gauche sur le chemin après deux bâtiments. Laisser un chemin sur la gauche. Plus loin le chemin tourne vers la droite, puis vers la gauche et à nouveau vers la droite.
Le chemin débouche sur une route à proximité du lieu-dit le Clapier. Prendre à droite la route et passer devant le Clapier. Poursuivre jusqu'au carrefour de routes suivant.
(7) Tourner à droite et suivre prudemment la route du Bois de Circé. Passer devant la scierie des Bois de Circé qui est à l'abandon (vestiges technologiques). Dans le dernier carrefour, tourner à droite Avant un virage à gauche à angle droit, prendre le chemin à droite.
(8) Au carrefour de chemins suivant en "Y" inversé, prendre le chemin de droite (virage à angle aigu).
Suivre ce chemin jusqu'à son débouché sur une route. Prendre à gauche la route en direction de Fondeboire.
(9) A l'entrée de Fondeboire, tourner à droite. Aussitôt après, laisser la rue du petit village sur la gauche et poursuivre dans la Rue du Bois Bourdin.
En arrivant aux habitations, laisser sur la gauche une ruelle. Au carrefour suivant en "T", tourner à gauche.
La route se modifie en chemin d'exploitation rapidement. Suivre ce dernier jusqu'à son débouché dans la Rue de Berthelot.
Prendre à droite, en laissant immédiatement la route sur la gauche, puis le chemin d'exploitation sur la droite qui dessert une ferme (en boucle).
Le circuit emprunte alors la Rue des Grandes Fontaines, lieu-dit que l'on longe à notre droite. La route passe près du lavoir des Grandes Fontaines.
(10) Au croisement avec un chemin, prendre ce dernier à droite. À noter que, sur la gauche de la route, se trouvent les sources de la Sèvre Niortaise caractérisées par plusieurs "fontaines". Le chemin passe à proximité d'une "fontaine".
Au carrefour suivant, tourner à gauche sur le chemin. Ce dernier parvient à un carrefour de chemins où il faut prendre celui de droite en direction des champs de Pillac. Le chemin se transforme en chemin d'exploitation à l'approche de Pillac.
(11) Lorsque le chemin d'exploitation rejoint la Rue de Bellegarde, tourner à droite dans celle-ci.
Suivre la Rue de Bellagarde jusqu'à rejoindre la route D108, en laissant les rues de droite et de gauche.
En arrivant sur la D108, tourner à droite pour rejoindre le point de départ à trois cent mètres environ (D/A).
La Sèvre Niortaise
La Sèvre niortaise est un fleuve côtier qui prend sa source près de Sepvret dans les Deux-Sèvres, traverse Niort, puis descend dans le Marais Poitevin dont elle forme la principale artère hydraulique, pour finir par se jeter dans l'Océan Atlantique dans l'anse de l'Aiguillon en face de l'Île de Ré.
Melle
Outre ses vestiges des fortifications médiévales, Melle possède trois églises romanes intéressantes. Leur construction est concentrée entre la fin du XIe siècle et le milieu du XIIe siècle, ce qui offre en un seul lieu un condensé de l'évolution architecturale de cette époque. On appelle cet ensemble la triade romane de Melle.
L'Église Saint-Hilaire
Du nom du premier évêque de Poitiers, mort en 367, cette église, la plus vaste des trois, est également la seule à être toujours utilisée en tant que lieu de culte. D'après une charte du Xe siècle, l'église dépendait du prieuré bénédictin de Saint-Jean-d'Angely et fut sans doute donnée à l'abbaye en 961 par Guillaume Tête d'Étoupe, comte de Poitou. À l'origine l'église était en bois. Elle fut remplacée au XIIe siècle par l'édifice actuel. Ce dernier fut construit en deux étapes : vers 1090 pour le chœur et le transept, et vers 1150 pour la nef et la façade.
L'église Saint-Hilaire est classée Monument Historique depuis le 30 mars 1887. Elle est aussi classée au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1998, en tant qu'étape des chemins de Compostelle en France.
L'Église Saint-Pierre
L'église Saint-Pierre a été construite en calcaire ocre au début du XIIe siècle sur l'emplacement d'un oratoire datant de 950 et dépendant de l'abbaye de Saint-Maixent. Cette première église était cernée par un cimetière carolingien.
L'église a été restaurée entre 1965 et 1966 et a retrouvé de nouvelles verrières et une nouvelle toiture.
Elle est classée Monument Historique depuis 1862.
Le plan de l'église est très simple : une large nef menant à un transept à bras plats sur lequel s'ouvrent deux absidioles. Ces dernières épaulent l'abside centrale du chevet. La croisée du transept est surmontée d'une tour carrée percée de quatre baies étroites et couverte d'un toit pyramidal datant de 1466.
L'Église Saint-Savinien
Probablement la moins remarquable des trois mais la plus ancienne, elle est la seule à avoir été construite dans la cité féodale. Sa façade est simple mais harmonieuse. Elle préfigure celles du XIIe siècle. Elle offre un portail encadré de deux arcatures aveugles. Le tympan du portail est en forme de batière, décor fort répandu en Auvergne mais rare en Poitou. Les sculptures en faible relief montrent un christ cerclé dans un médaillon, debout entre deux lions. Au-dessus de la porte, entre les corbeaux de la corniche, on distingue des animaux taillés en méplat : des quadrupèdes, un oiseau, un cerf, un poisson, ainsi que des personnages luttant, un chevalier et une scène érotique.
Le croisillon sud abrite un portail de style roman.
À l'intérieur, sa nef unique est couverte d'une charpente en forme de bateau renversé. Il est possible d'y admirer le tombeau des magistrats François Houliers (1555) et Pierre Saturne Houliers (1665), l'auteur du jugement dit des "buchettes" qui inspira à la Fontaine son conte : le Juge de Melle.
Sur un pilier du chœur, un chapiteau représente le martyre de Saint-Savinien. La croisée du transept est surmontée d'une coupole sur trompes.
Elle fut transformée en prison de 1801 à 1927, et elle abrite maintenant un festival de musique et des expositions.
Elle a été classée Monument Historique le 18 avril 1914.
L'hôtel de Ménoc ou Évêché
Un joli hôtel du XVe siècle qui tire son nom de la famille de Ménoc qui s'installa à Melle vers la fin du XIIIe siècle. En 1841 il fut décidé d'y installer le tribunal pour ce faire les bâtiments ont été modifiés en 1846, puis une façade fut refaite en 1863 par M. Murisson architecte départemental, dans un style néo-gothique flamboyant.
Il a donc abrité le Palais de justice jusqu'au 31 décembre 2009. Depuis le 1er janvier 2010, ce service est transféré à Niort et le bâtiment est vide. La salle des pas perdus est régulièrement utilisée pour des expositions.
Les tours du XVe siècle ont été classées monuments historiques le 11 mai 1911.
L'origine de l'appellation "Évêché" reste obscure, aucun évêque n'a jamais siégé à Melle. Cette dénomination n'est plus utilisée actuellement.
L'Arboretum
Un arboretum appelé "chemin de la découverte", chemin piétonnier de six kilomètres emprunte les tracés de l'ancienne voie ferrée de la SNCF, de la voie ferrée privée de l'usine de Melle et de chemins ruraux.
Les mines d'argent des rois francs
Obole de Pépin d'Aquitaine (vers 845-848) sans doute frappée à partir de lingots d'argent produits à Melle (Cabinet des médailles).
Les mines d'argent des rois francs sont un site archéologique situé rue du Pré-du-Gué et ouvert de mars à novembre. Ces mines ont été exploitées du VIIe au Xe siècle. Elles sont au nombre d'une vingtaine correspondant à une trentaine de kilomètres de galeries creusées par l'homme sur plusieurs niveaux et dont la hauteur varie de 1 à 8 m selon l'abondance des filons.
Pays :
Commune :
Visorandonneur
Facile 
