Herment
Patrimoine architectural et historique
Collégiale Notre-Dame
Érigée entre 1145 et le début du XIIIe siècle par le chapitre cathédral de Clermont sur un terrain offert par le comte d'Auvergne Robert III, la collégiale, de transition roman-gothique est unique en Auvergne. L'inspiration du maître d'œuvre traduit des influences du roman limousin. Depuis 1868, la collégiale est classée monument historique, et par sa taille le troisième édifice roman du département du Puy-de-Dôme. Elle renferme des mobiliers classés monuments historiques : bas-relief : Vierge de Pitié36, fonts baptismaux et pentures de la porte occidentale.
Fontaine médiévale
Elle date du XIVe siècle. À cette époque, elle constituait le seul point d’eau de la ville. Sa ressource provient d’un réservoir souterrain d’une profondeur de 15 pieds. Elle se situe rue de la Fontaine.
Trésor de Barberol
Ce dépôt monétaire a été trouvé sur la commune d'Herment en avril 2001. Les 48 monnaies datent du XIVe siècle. Toutes en or, elles ont été émises sous les règnes des rois Jean II le Bon et Charles V le Sage. Elles sont visibles lors d’expositions temporaires.
Chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle
Cette chapelle est l'œuvre du chanoine Jean Robert. Construite en 1466, elle se situe dans la Grand'Rue, à côté de l'ancien hospice. Une grosse restauration de l'édifice eut lieu en 1745.
Maison Tardieu
Du nom du célèbre historiographe Ambroise Tardieu qui l'habita, cet hôtel particulier du XVe siècle se caractérise par sa tour et ses balustrades sculptées. Il se situe rue Ambroise-Tardieu.
Tableau de sainte Radegonde
Ce tableau de XVIIe siècle est connu à tort, sous le nom de « Sainte-Radegonde ». L'artiste qui demeure inconnu, a puisé son inspiration dans le thème des vanités, en mettant en scène une allégorie de la vertu. La hauteur du regard de cette femme qui renie l'amour, l'argent et le pouvoir, suggère assurément une conduite plus vertueuse. Il est visible dans la collégiale.
Patrimoine naturel
La Promenade des Murs (site classé)
Le bourg d'Herment est construit au sommet d'une butte qui domine la campagne environnante. L'ancien tracé des remparts est occupé par une promenade plantée de tilleuls et d'ormeaux, d'où on bénéficie d'une très belle vue sur un horizon de prairies et de forêts limité par le massif du Sancy, les volcans d'Auvergne, le plomb du Cantal et les monts du Limousin. Cette promenade est inscrite depuis 1978 à l'inventaire des sites.
L’arbre du duc de Sully (arbre remarquable classé)
Ce tilleul a été planté en 1601 à l'initiative du duc de Sully afin de célébrer la naissance de Louis XIII, fils du Roi Henri IV. Depuis 2006, il est inscrit à la base de données des arbres remarquables d'Auvergne. Il est visible square du Docteur-Roux.
Bois et forêts communales
La commune d'Herment dispose d'un patrimoine forestier de 360 hectares, essentiellement composé de sapins et d'épicéas. Sa gestion est confiée à l'Office national des forêts (ONF). La commune a fait le choix d'une gestion forestière qui respecte le programme de reconnaissance des certifications forestières (PEFC), label mondial qui assure aux consommateurs l'aspect environnemental et social des produits de la filière bois, tout en garantissant une origine du bois issu de forêts gérées durablement.
Rivières et étangs
Sur la ligne de partage des eaux entre le bassin de la Loire et celui de la Dordogne, Herment est triangulé par les gorges du Chavanon, la rivière de la Ramade et celle du Sioulet. Sa campagne environnante est parsemée d’étangs profonds et poissonneux. Nous noterons l'étang de Farges (12,5 ha), l'étang de Fayat (11 ha) et celui de Malgane (10 ha).
Source : Wikipedia (extraits)
Monument druidique
Ce monument se trouve à l’est du village du Montely. On l’appelle le Rocher desTrois Tourtes. Il est composé de trois énormes rochers superposés et allant toujours en diminuant dans leur forme pyramidale si bien qu‘autour du second on peut circuler sur celui qui sert de base.
Le denier est perforé à son sommet, en passant le bras par l’ouverture, on imprime un mouvement de rotation à une pierre qui se trouve à l’intérieur de la cavité. Dans le pays, on appelle le bruit de cette pierre « le son de la cloche ».
En recul du monument, adossé à la colline, on trouve un autel druidique détruit mais parfaitement reconnaissable. Les pierres de support sont encore debout. Celle servant de table et celle du devant de l’autel sont seules renversées. Cette ruine, pour être inconnue des savants n’en est pas moins un des vestiges les plus originaux et les plus curieux de l’ère païenne.
La contemplation est importante, malgré les siècles, on dirait quelque chose d’emprunté à ces vieux monuments de l’Egypte dont la solidité brave le temps.
On ne pouvait mieux choisir d’endroit triste et sauvage pour fasciner l’image d’un peuple habitué à la crédulité.
Avec quels engins a-t-on pu mener en place de pareils blocs, les asseoir les uns sur les autres ?
A quoi servaient ces roches évidemment disposées par la main de l’homme ?
Les trois tourtes servaient elles de tribunes sacrées pour haranguer le peuple avant d’immoler les victimes humaines sur l’autel attenant ?
Source : site officiel de Verneugheol