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Randonnées Massif du Vignemale

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Le massif se trouve dans les Pyrénées, et plus précisément dans le département des Hautes-Pyrénées. Son plus haut sommet est celui de Pique Longue, ou Vignemale, à 3 298 mètres d’altitude.

Il est bordé au Nord-Ouest par le Massif de Cauteret, à l’Ouest par le Massif de Panticosa, au Sud par le Massif du Mont Perdu et à l’Est par le Massif d’Ardiden.

Faisant partie intégrante du parc national des Pyrénées côté français, la partie espagnole est incluse dans la Réserve de biosphère Ordesa-Vinamala.

Huit sommets franchissent les 3 000 mètres d’altitude, en particulier autour du Glacier d’Ossoue, comme le Clot de la Hount à 3 289 mètres, la Pointe Chausenque à 3 032 mètres, le Pic de Cerbillona à 3 247 mètres ainsi que le Montferrat à 3 219 mètres.

Le Glacier d’Ossoue est le deuxième glacier des Pyrénées en termes de superficie. C’est le seul glacier des Pyrénées à avoir une langue glacière, c’est-à-dire un déversement dans une pente.

Le Vignemale est le point culminant des Pyrénées françaises. De nombreuses randonnées sont présentes dans le massif. Certaines sont d’un niveau difficile, comme la randonnée passant au Grand Pic de Tapo et au Pic du Milieu avec un dénivelé de 1428 mètres mais aussi le Petit Vignemale par le barrage d’Ossoue avec 1 373 mètres de dénivelé.

D’autres circuits sont plus accessibles, comme le Lac de Gaube depuis le Pont d’Espagne, qui est d’un niveau moyen.

Certains circuits sont faciles et se trouvent au fond des vallées, dont le circuit « Balade dans Cauterets » ou le Circuit Napoléon – Eugénie à Luz-Saint-Sauveur, tous deux d’un niveau facile.

Vignemale

Des itinéraires sont accessibles en fauteuil roulant. C’est le cas du Lac du Tech et du Lac d’Estaing.

Plusieurs origines circulent sur le nom du massif. Certains disent que le nom viendrait des langues indo-européennes avec les racines : « Vin » et « Mal », qui désignent des montagnes. Les deux sont associés à « Bigne ».

Pour d’autres, cela viendrait des termes « bigne » et « male », qui veulent dire « mauvaise hauteur ». En espagnol, le massif porte divers noms Villamala ou encore Camagibosa et Vigne-Male.

La première ascension de la montagne eut lieu en 1792. Cette ascension sera réalisée par des bergers.

En 1798, La Beaumelle, une professeure d’histoire naturelle, va étudier la géologie du massif et monter au Petit Vignemale par la vallée d’Ossue. Elle sera suivie par Pierre Toussaint de La Boulinière, qui partira depuis Cauterets.

Plusieurs personnalités vont tenter de gravir la plus haute montagne du massif, dont Vincent de Chausenque, un pyrénéiste, qui voulait trouver une nouvelle voie d’accès, mais sans succès. Il faudra attendre 45 ans après la première ascension pour que le sommet soit vaincu par Henri Cazaux. Une compétition sera même lancée en 1838 afin de devenir le premier touriste à affronter l’ascension. Une Anglaise remportera l’ascension : Miss Ann Lister. Cet évènement sera suivi d’une course entre les guides de Cauterets et ceux de Gavarnie entre 1904 et 1906.

Une personnalité est liée à ce sommet : Henry Russel. Il l’a gravi en 1861 avant de revenir en 1868, puis une première fois en hiver en 1869. Il entreprit de creuser des grottes, qui sont au nombre de sept. La première fut terminée en 1882 et porte le nom de Villa Russell, qu’il va faire bénir et dans laquelle il va y loger 3 jours. Des messes y seront célébrées.

La montagne se trouve dans un climat montagnard et les températures dépassent rarement les 2°C au sommet du Vignemale. Les précipitations sont sous forme de neige.