Le Mercantour est un massif alpin situé à cheval sur les départements des Alpes-de-Haute-Provence et des Alpes-Maritimes. Le nom du massif viendrait d’un sommet présent en son centre et qui n’est autre que la Cime du Mercantour. Le massif est parfois associé à celui de l’Argentera en Italie.
Cette partie des Alpes est délimitée au Nord par le massif du Parpaillon, à l’Ouest par ceux des Trois Évêchés et du Pelat, au Sud par les Préalpes de Castellane et de Nice et à l’Est par l’Argentera.
Se présentant sous la forme d’un chaînon principal, ce dernier est orienté Sud-Est / Nord-Ouest et s’étend sur 70 kilomètres avec des sommets qui dépassent les 3 000 mètres d’altitude comme le Gélas à 3 143 mètres.
D’autres sommets, plus bas, sont accessibles à pied comme le Mont Pépoiri, à 2 674 mètres, en passant par les lacs des Millefonts.
Des cascades sont accessibles à pied, dont la Cascade du Pissoun ou la Cascade de la Lance, qui est réalisable en moins de 3 kilomètres.
La région étant très vallonnée, il existe de nombreuses possibilités de sorties à vélo, en particulier dans la vallée de la Roya, mais aussi en arpentant les nombreux cols comme ceux des Champs, de Castillon, de la Bonette, d’Allos ou de Braus.
La présence de l’homme est attestée dès l’âge du bronze, en particulier dans la Vallée de la Roya et dans celle des Merveilles. Le travail de la métallurgie se développera à cette époque. Durant l’Antiquité et le Moyen-Age, cette présence va se développer avec la route du sel : les routes et les cols seront très empruntés par les hommes transportant des marchandises, en particulier au Col de Tende. Pendant ces périodes, le Mercantour sera une zone prisée pour la villégiature et le tourisme.
La région, appartenant au comté de Tende, va être rattachée aux États de Savoie au XVIe siècle. Le royaume de Sardaigne sera créé en 1720, et le Mercantour lui sera cédé avant que le traité de Turin rattacha à nouveau la région à la France.
Au XXe siècle, de nombreux glaciers étaient encore présents. Beaucoup ont aujourd’hui disparu dont ceux du Clapier, de la Malédie et du Gélas.
Aujourd’hui, l’homme a façonné le paysage avec une architecture traditionnelle, la culture en terrasses, des moulins à huile et des influences italiennes. C’est le cas dans la vallée de la Roya avec des maisons colorées, de nombreuses petites places et des clochers à bulbes.
La quasi-totalité du Mercantour est inscrit dans le parc national éponyme.
Divers étages de végétation sont présents dans le massif. Se trouve d’abord l’étage supra-méditerranéen avec des châtaigniers et des frênes. Vient ensuite l’étage subalpin avec le pin ou encore des sphaignes. Suit ensuite l’étage alpin avec des silènes et la saxifrage, l’ancien symbole du Mercantour. Enfin, se trouve l’étage alpin où de nombreux lacs sont présents dans le massif et qui sont d’origine glacière. Parmi les lacs présents se trouvent le Lac Nègre à 2 354 mètres d’altitude, le Lac du Mercantour à 2 454 mètres ou encore le Lac Blanc à 2 665 mètres d’altitude dans la vallée de la Madone de Fenestre. Certains sont accessibles en randonnée comme pour le Sentier des Lacs, qui permet de voir les lacs d’Allos, des Garrets et de la Petite Cayolle pour 10 kilomètres et environ 600 mètres de dénivelé.
Au niveau de la faune, il est possible d’y croiser des bouquetins des Alpes, des lièvres, des loups ou encore des campagnols et des chamois.
L’ensemble du massif se trouve dans un climat montagnard. Les hivers sont rudes et les étés doux. Il peut y avoir des différences entre la partie au Nord du Massif, qui est plus exposé au climat montagnard, et la partie Sud, qui a des influences Méditerranéennes. Il y pleut beaucoup plus à l’Est du massif, avec la vallée de la Roya, qu’à l’Ouest, avec la vallée du Var.
Col de la petite Cayolle - Lacs de la petite Cayolle et des Garrets 
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