Mers-sur-Indre - Nohant

(D) L’Église Saint-Martin : la partie la plus ancienne de l’édifice est le chœur, que l’on peut dater du XII^e siècle. Le chœur est voûté d’un berceau brisé et comporte plusieurs chapiteaux romans. À l’entrée Sud, une peinture murale de la fin du Moyen-Âge est visible mais difficile à interpréter. Le reste du monument a été reconstruit entre 1480 et 1530.

(9) George Sand et le Meunier d’Angibault : c’est lors d’une balade à cheval que George Sand découvre un charmant moulin qui va lui servir de cadre pour écrire l’histoire du grand Louis, meunier d’Angibault. Nous sommes en 1844, lorsqu’elle écrit « le Meunier d’Angibault» qui est d’abord édité sous forme de feuilleton. Ce roman véhicule des idées de partage, de biens communs dans lequel George Sand décrit la propriété privée comme du vol.
Il était une fois, l’histoire du Meunier d’Angibault Marcelle de Blanchemont, veuve d’un baron qui ne lui a laissé que des dettes, pense pouvoir épouser un ouvrier, nommé Henri Lemor, malgré les préjugés de classe de ce dernier. Mais Henri s’enfuit et se cache au moulin d’Angibault. Marcelle considère ce départ comme un manque d’amour. Dans le voisinage du château de Blanchemont vit un riche paysan, Bricolin, paysan cupide qui empêche ses filles de se marier selon leur cœur. L’ainée, Louise, est devenue folle de chagrin car son père lui interdit d’épouser un jeune homme, qu’il ne trouvait pas assez riche. La cadette, Rose, est amoureuse de Grand-Louis, un meunier pauvre d’Angibault et souffre en silence. S’étant prise d’affection pour le couple, la baronne de Blanchemont, vient à son aide. Marcelle passe un marché avec Bricolin. Elle lui cédera son château s’il consent au mariage de Rose et du meunier. Par bonheur, Grand-Louis rentre en possession d’une petite fortune qui permet de mettre tout le monde d’accord. Le meunier épouse Rose et Marcelle, Lémor. Ils travailleront tous ensemble, en harmonie.

Le Moulin d’Angibault : bordé par la Vauvre, affluent de l’Indre, le dernier moulin de l’Indre en état de farine permet d’effectuer un véritable voyage dans le passé au travers de la découverte de la meunerie et de l’habitat traditionnel du XVIII^e siècle. Au cœur d’une nature préservée, le moulin fonctionne toujours grâce à la seule force de l’eau. La pièce de vie du meunier a été reconstituée afin que chacun puisse toucher du doigt un quotidien et un savoir-faire ancestral. Mêlant nature, patrimoine et activités de loisirs, ce site offre également une prairie de 7 ha, parsemée de chênes centenaires et d’autres essences.

(15) L’église romane de Saint-Martin-de-Vic : fleuron du patrimoine roman français, ses fresques du XII^e siècle ont été réalisées à fresco : les pigments sont apposés directement sur un enduit frais composé de chaux et de sable. Redécouvertes sous plusieurs couches de badigeon en 1849, elles seront classées au rang des Monuments Historiques grâce à l’intervention déterminante de George Sand auprès de ses relations. Si vous voulez en savoir plus, un guide sur les fresques est disponible dans les offices de tourisme.

Plongé dans le début de la Vallée Noire, ce sentier vous offrira un spectacle de végétation touffue. Des têteaux renouvelés prennent chaque année une intensité extraordinaire

(16) La Croix des Boisseaux : l’usage d’élever des croix ou des calvaires à l’entrée des villages ou dans les carrefours était très fréquent dans les territoires ayant appartenu à des abbayes bénédictines. La plupart de ces modestes monuments conservent le souvenir d’un fait : mort accidentelle, départ ou retour d’un pèlerin, signe d’expiation ou de protection.