Meulières à Vachat

Stationner au carrefour de la route D292 et d'une piste entre le hameau des Bourguignons et le village de Boisinges (deux ou trois places).

(D/A) Démarrer par la piste, plein Nord, puis virer à droite en direction des Meulières à Vachat. Rester sur la piste principale en ignorant les quatre chemins venant de la droite. Après une légère descente, longer le Marais de la Pierre du Mort ; ensuite, la piste remonte un peu puis redescend légèrement jusqu'à une petite placette (la Pierre au Mort).

(1) Bifurquer à droite par un large chemin boisé.
Nota : voir la rubrique Infos pratiques concernant l'accès aux Meulières.

(2) Tourner à droite pour accéder à l'ancienne carrière des Meulières à Vachat, puis faire demi-tour et continuer l'ascension jusqu'à un large replat appelé Place des Danses.

(3) S'engager à droite sur quelques mètres puis à gauche en direction de Crête de Chauffemerande. Le chemin monte jusqu'au panneau "Cri du Chardieu". À cet endroit, prendre à droite sur une belle piste horizontale.
Plus loin, ignorer le large chemin venant de la droite puis de la gauche et rejoindre tout de suite après le carrefour sur la Crête de Chauffemerande

(4) Quitter la piste en empruntant le petit chemin de droite qui s'enfonce dans les bois en direction des Crêtes de Vouan. Parvenir à un carrefour de cinq chemins.

(5) Attention  : il y a plusieurs départs de sentiers qui ne figurent pas sur les différents fonds de carte ; de plus, l'orientation du panneau indicateur prête à confusion. Continuer tout droit sur la crête. Rapidement le sentier se divise en deux : préférer celui de droite qui sera plus aisé, les deux mènent sur la crête et se prolongent jusqu'à une large piste.

(6) Ici deux possibilités : soit rester sur la piste, soit continuer sur la crête et suivre pour cela l'inscription sentier à la verticale sur un arbre et rejoindre cette piste un peu plus loin.

Atteindre la Crête de Vouan. Rester sur la piste et ignorer le chemin de droite tout en tournant sévèrement sur la gauche en direction de Trin Trin. Rejoindre un carrefour en forme d'Y.

(7) Bifurquer à droite par la crête (choix représenté sur le tracé) ou continuer sur la piste en direction de Trin-Trin, Sardagne, Sevraz. Rejoindre la route bitumée et descendre celle-ci en ignorant les deux chemins de droite jusqu'à la sortie du virage.

(8) Quitter la route en virant à droite au niveau de la boite aux lettres 447, traverser la route plus bas et continuer jusqu'au carrefour. Prendre à droite sur la D190 sur quelques centaines de mètres en passant à coté d'un lavoir à droite, puis d'une chapelle à gauche.

(9) À la patte d'oie, obliquer à droite. Continuer sur cette impasse puis dans le chemin pour rejoindre la route et poursuivre à droite.

(10) Dans le virage en épingle à gauche, prendre la route en face puis ignorer immédiatement la petite route montante de droite. Retrouver le croisement de la D292 et de la piste (D/A).

(2) Un arrêté municipal interdit l'accès au site des Meulières à Vachat présentant des signes évidents de chute de blocs rocheux. Toutefois, il est possible d'en avoir un aperçu, au moins jusqu'à la barrière interdisant de prolonger la visite plus loin.

Site exceptionnel, le Mont Vouan se distingue pour avoir accueilli plusieurs carrières de pierres meulières de très bonne qualité qui firent la réputation du site bien au-delà même des frontières de la Savoie. Au Moyen-Âge, le développement des moulins à eau entraîne l'essor de la production des meules (meules dormantes pour cette roche moins résistante). On fit venir du Chablais des meules tournantes plus dures. Les meulières de Vouan répondent dans un premier temps aux besoins locaux et fournissent le bourg de Bonne.

Les plus importantes carrières, encore en activité dans le courant du XIXe siècle, portent les noms des dernières familles qui les exploitèrent comme la meulière à Vachat. Au milieu du siècle toutefois, l'activité commença à décliner, concurrencée par l'arrivée sur le marché de meules plus résistantes. Après l'annexion de la Savoie par la France, celles de la Ferté-sous-Jouarre, très connues, détrônèrent la production locale.