Attention Progression très difficile entre (2) et (3) et pour la descente après (4) du fait de nombreuses fougères et gros ronciers.
Le départ s'effectue de la place centrale de Saint-Pé-de-Bigorre, la Place des Arcades, siège de la Mairie et de l'Office de Tourisme.
(D/A) Prendre la Rue du Barry, à droite de la Mairie, puis poursuivre la Rue Labadie (ou de l'Abadie) jusqu'à un carrefour à 5 branches. Prendre en face et monter la Rue des Crouzettes, indiquée Voie sans issue, longeant par la droite le jardin au palmier.
Ça monte tout d'abord gentiment, puis plus rudement avec quelques lacets courts, jusqu'à atteindre la crête (450m), peu après la ferme de la Clotte (en contrebas de la route).
La petite route goudronnée se transforme alors en piste de servitude agricole.
(1) À la cote 424, une fourche piste-sentier, bifurquer à droite sur un sentier descendant.
Passer une barrière pastorale et déboucher sur un passage entre deux champs.
Poursuivre 30 m tout droit, le long d'une haie aux arbustes assez hauts.
Entrer dans le bois. Cheminer 20 m.
Sur la gauche, en contrebas du chemin, se détache nettement la Fontaine de la Lit et son long abreuvoir (lieu-dit Cloto dé Gaüte) .
(2) Laisser la fontaine et le sentier principal qui la contourne par le dessus, sur la droite.
Chercher un semblant de sentier à gauche, s'engager franchement en montant dans un petit passage, parfois boueux, pour gagner le sentier de contournement par le Nord du Montagnou de la Lit (dit aussi "La Lit" ou "L'Alit").
Dès l'entrée dans le sentier, pénétrer dans une propriété privée rurale (parfois clôturée électriquement, parfois non), où peuvent paître des bovins (parfois des taureaux...). Prendre les précautions habituelles en présence de troupeaux.
Dès que possible, attaquer plein Sud l'ascension de la Lit, dans des traces de bétail, hors sentier et hors balisage. Gagner ainsi le modeste sommet à 477m, en circulant entre des massifs de ronces et de fougères.
Ces derniers peuvent être particulièrement abondants au printemps et l'été, mais jamais ils n'ont totalement occulté le passage vers le sommet et surtout la vue remarquable vers le sud. Il faut ici parfois persévérer.
Au sommet, prendre le temps d'admirer les environs et fixer sur la pellicule ou dans sa mémoire les beautés environnantes (voir paragraphe "Pendant la randonnée ou à proximité" ci-dessous).
Profiter de sa présence ici pour gagner deux de ses cavités, les plus remarquables.
Cette partie demande attention, aisance pour marcher hors sentier et dans les pentes.
Longer, plein Est, la clôture en fil barbelé en restant dans le champ (et du côté du précipice) et descendre une trentaine de mètres de dénivelé sur le sarrat (l'arête).
Descendre ainsi jusqu'à ce que la pente s'adoucisse au point de devenir pratiquement plane.
Sur la gauche, dans le pré, une immense doline est envahie par la végétation.
(3) Trouver le long de la clôture un grand chêne isolé. Franchir la clôture, là où une trace de sentier est visible toute l'année.
À 20 mètres sur la droite, sur la courbe de niveau vers le Sud, se situe l'entrée de la grotte de la Résistance, en partie cachée par un petit rocher vertical, dans un petit espace de 5 m de diamètre sans fougères.
Elle se déniche sans trop de problèmes, plusieurs traces de randonneurs et spéléologues y menant. Mais cela est variable selon la saison et donc, selon la hauteur des fougères.
NB1 : la construction indiquée sur la carte IGN non loin du (3) n'existe plus.
NB2 : attention, comme toutes les grottes repérées par IGN, la position n'est pas (exactement) celle qui est indiquée sur la carte ; ici la position exacte est assez lointaine du repère de la carte, au Nord-Est, au moins à plusieurs dizaines de mètres !
Pour des explications sur la grotte, voir Chapitre "Pendant la randonnée ou à proximité" ci-dessous.
(4) Une autre trace, toujours sur la courbe de niveau, mais beaucoup moins bien marquée et avec un fort dévers, mène à la Tute Faiouias ou Fayouye (tute = terrier, grotte où vit un animal en bigourdan/gascon/occitan).
Prendre en repère deux arbres dans la pente à une cinquantaine de mètres de l'entrée de la résistance.
Cette dernière partie peut être délicate pour des promeneurs moins mobiles ou des enfants. Le cas échéant, par prudence, s'abstenir !
Le retour s'effectue par le même parcours jusqu'au sommet de la Lit. Gagner alors l'Ouest du sommet, hors sentier et hors balisage, passer à travers quelques arbres et suivre la pente roide qui descend à travers les fougères et quelques sentes vers le bas de la Lit.
Rejoindre facilement le sentier de contournement (quitté plus haut à la Fontaine de la Lit).
Prendre à gauche, sur ce sentier bien tracé.
Ne pas rater sur la gauche un ancien four à chaux ruiné (avec un panneau de signalisation de l'Office de Tourisme) et rejoindre une grange isolée, orientée Nord-Sud.
Longer son mur Est, gagner son pignon Sud.
NB : Une large poste récente, tracée à la pelleteuse, part à travers champ vers le Sud-Ouest. Cette poste permet de gagner le sommet du Montagnou et son sapin remarquable. Mais le propriétaire de la ferme Poueyté a écrit à Visorando pour qu'on ne traverse pas sur ses terres, même s'il n'y a pas de clôture. Rester donc sur le sentier principal !
Emprunter le sentier ancien, direction Sud, tracé sur la carte IGN.
Rejoindre une petite route, goudronnée, d'accès à la dite-ferme Poueyté.
(5) Laisser ensuite la ferme sur la droite sans pénétrer sur son terrain aux abords des bâtiments et rejoindre le sentier GR®78, également repéré circuit N°10 par l'Office du Tourisme de Saint-Pé ou Chemin de Saint Jacques de Compostelle.
Par ce sentier historique, regagner le centre du village et la Place des Arcades (D/A).
NB : En descendant, il est possible de passer par la pittoresque statue de Notre-Dame-du-Montagnou, qui veille sur le village, sur la droite peu avant la première maison du village. (repérage de l'OT parfois absent)